Le président Donald Trump (à droite) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche, le 4 février 2025. Andrew Caballero-Reynolds/AFP
« Vous êtes le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison-Blanche », proclamait Benjamin Netanyahu à l’adresse de Donald Trump début février. Près de deux semaines après l’investiture du président américain pour un second mandat, le Premier ministre israélien tenait un discours triomphal, se targuant d’être le premier dirigeant étranger invité à Washington en visite officielle. D’autant que la réélection du candidat républicain était ardemment souhaitée par le gouvernement israélien, ses relations avec Joe Biden ayant été pour le moins difficiles, avant même le début de la guerre à Gaza. Ils étaient alors peu à douter que le milliardaire républicain renouerait avec le soutien indéfectible à Israël qui avait marqué son premier mandat, le président ayant à l’époque aligné une diplomatie proactive avec les priorités de son allié....
« Vous êtes le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison-Blanche », proclamait Benjamin Netanyahu à l’adresse de Donald Trump début février. Près de deux semaines après l’investiture du président américain pour un second mandat, le Premier ministre israélien tenait un discours triomphal, se targuant d’être le premier dirigeant étranger invité à Washington en visite officielle. D’autant que la réélection du candidat républicain était ardemment souhaitée par le gouvernement israélien, ses relations avec Joe Biden ayant été pour le moins difficiles, avant même le début de la guerre à Gaza. Ils étaient alors peu à douter que le milliardaire républicain renouerait avec le soutien indéfectible à Israël qui avait marqué son premier mandat, le président ayant à l’époque aligné une...
Comme Trump, MBS est un homme d’affaires chevronné qui aspire à faire prospérer son royaume et ne compte pas sur Trump, en qui il a perdu confiance depuis l’attaque de l’Arabie Saoudite. Qui, alors qu’elle était attaquée, les américains ont détourné le regard de peur d’être entraînés dans un conflit régional. MBS sait que Trump peut le lâcher autant de fois qu’il le faudrait pour sauver sa mise. Alors ne parions pas sur la naïveté de MBS qui semble tenir les rênes et promet à Trump ce qu’il veut entendre sans aller jusqu’à se faire gruger une fois de plus. Fool me once shame on you fool me …
11 h 36, le 12 mai 2025