Les FL revendiquent une victoire totale (9 sièges) à Thoum (Batroun) et disent avoir gagné sept des neuf sièges de la municipalité d’Assia (Batroun).

Un électeur dans un bureau de vote de Batroun, lors des élections municipales au Liban, le 11 mai 2025. Mohammad Yassine/L’OLJ
Au Liban-Nord, « j'ai voté pour la famille, c'est tout ce qui compte » : retrouvez ici le reportage de nos journalistes.
Une source au sein des Marada a indiqué à L'OLJ que le parti a remporté la totalité des 21 sièges du conseil municipal de la ville de Zghorta et ses 11 moukhtars.
Les FL revendiquent des victoires totales dans les localités de Zane (9-0), Kfour el-Arbi (12-0) et Hamat (12-0) à Batroun.
Interrogé en soirée par L'OLJ, Achraf Rifi, député de Tripoli qui soutient avec Fayçal Karamé et les Ahbache, une liste complète dans la ville, a dit être inquiet quant à la représentation des chrétiens et des alaouites au sein du conseil municipal. « Si les résultats ne garantissent pas cette représentation, il faut qu'elle soit consacrée au moyen d'une loi », a-t-il dit.
La machine électorale des FL a confirmé à L'OLJ la victoire des listes parrainées par le parti et ses alliés, les Kataëb et Majd Harb, dans les localités de Niha (9-0) et Kfar Abida (9-0) dans le caza de Batroun.
A Kfarhelda, l'alliance a obtenu 6 sièges, alors que le CPL en a remporté 3.
La machine électorale du CPL a confirmé à l'OLJ la victoire des listes appuyées par le parti dans les localités de Eddé (9-0) et Ijdabra (8-1) à Batroun.
Dans le village de Tannourine (Batroun), l'alliance Kataëb-FL-Majd Harb a remporté la totalité des 18 sièges du conseil municipal.
L'alliance Kataëb-Michel Moawad-FL revendique des victoires totales (9 sièges) dans les villages de Aachach, Ayto et Mazraet et-Teffah à Zghorta. Le trio a également remporté huit sièges à Sereel (Zghorta) où un seul candidat Marada a pu opérer une percée.
Les FL revendiquent des victoires totales (9 sièges) dans les conseils municipaux de Chatine, Boqsmaya, Kour et Kfahay dans le caza de Batroun.
Selon la machine électorale des Forces libanaises, la liste appuyée par le parti de Samir Geagea a remporté les 15 sièges de la municipalité de Chekka (Batroun).
Le ministre de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, a appelé à éviter les « tirs de célébration » à l’annonce des résultats des élections et a assuré que les services sécuritaires poursuivront les auteurs de ces tirs.
Un jeune homme issu de la localité de Aïn el Dahab au Akkar, Mohammad Jihad Khaled, a été tué par une balle perdue, lors de tirs de célébration à l’occasion de l’annonce des premiers résultats des municipales, rapporte notre correspondant au Liban-Nord.
Le Courant patriotique libre (CPL) a annoncé des victoires pour les listes qu’il soutient à Deir Bella et à Ijdabra, dans le caza de Batroun, ainsi qu’à Mounjez, dans le Akkar. Un moukhtar soutenu par le CPL a également été élu à Mounjez.
La machine électorale de Majd Harb a affirmé à L'Orient-Le Jour avoir remporté, jusqu'ici, deux moukhtars à Tannourine, notant qu'une candidate indépendante pour le poste de moukhtar a également été élue.
Le Courant patriotique libre (CPL) a annoncé la victoire de son candidat Ghassan Ghoch au poste de moukhtar à Chattine, dans le caza de Batroun.
Salam affirme qu’il « ne peut pas garantir » la tenue des municipales dans le Sud
Le Premier ministre, Nawaf Salam, s’est félicité de « la vitesse à laquelle les plaintes (relatives aux municipales) ont été traitées », lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur qui coïncidait avec la fermeture des bureaux de vote. « Nous allons tirer les leçons des problèmes qui se sont produits aujourd’hui et nous travaillerons mieux à Beyrouth, dans la Békaa et le Sud », a-t-il indiqué. M. Salam a par ailleurs insisté sur « l’importance du contrôle des opérations de versements de pots-de-vin aujourd’hui ». Ce dossier sera déféré devant la justice, a-t-il ajouté.
A propos de l’organisation des municipales au Liban-Sud, le samedi 24 mai, le Premier ministre a déclaré « continuer à travailler pour que les élections aient lieu au Sud à travers les contacts politiques et diplomatiques ». Il a par ailleurs déclaré qu’il « ne peut pas garantir » la tenue du scrutin dans le Sud, la région étant quasi-quotidiennement visée par des frappes israéliennes.
Taux de participation légèrement revus à la hausse
Dans un nouveau bilan du taux de participation, le ministère de l'Intérieur a annoncé un taux de participation de 47,81% au Akkar et 36,72% au Liban-Nord.
- Akkar : 47,77 % ;
- Tripoli : 26,7 % ;
- Zghorta : 39,22 % ;
- Bécharré : 32,45 % ;
- Minié-Denniyé : 51,17 % ;
- Koura : 39,12 % ;
- Batroun : 49,71 %.

Photo fournie par notre correspondant Michel Hallak
Les premières urnes ont commencé à arriver dans le Sérail de Halba
Les premières urnes ont commencé à arriver dans le Sérail de Halba pour le dépouillement, en présence du mohafez du Akkar, Imad Labaki, rapporte notre correspondant au Liban-Nord, Michel Hallak.
Par ailleurs, 51 municipalités et 51 moukhtars ont été élus d’office au Akkar, selon notre correspondant.

Photo fournie par le bureau de presse du ministre
Menassa salue la coordination entre les ministères de la Défense et de l'Intérieur pour faire réussir les municipales
Le ministre de la Défense, le général Michel Menassa s'est rendu à la salle d’opérations du commandement de l'armée libanaise et et a inspecté l'avancement du processus électoral au Liban-Nord et au Akkar.
M. Menassa a salué "les efforts déployés par l'armée libanaise et les autres organes sécuritaires pour favoriser la sécurité du processus électoral ainsi que la coordination entre les ministères de la Défense et de l'Intérieur pour que cette échéance nationale se déroule avec succès".
Nawaf Salam est arrivé au ministère de l'Intérieur
Le Premier ministre Nawaf Salam est arrivé à la salle d’opérations du ministère de l'Intérieur pour suivre le processus de dépouillement des élections municipales au Liban-Nord et au Akkar.
Le taux de participation final s'élève à 35,9% au Liban-Nord et à 47,3% au Akkar
Le ministère de l’Intérieur a annoncé la fin de la journée électorale au Liban-Nord et au Akkar après la fermeture des bureaux de vote à 19h. Il a indiqué que le taux final de participation s’élevait à 35,9% au Liban-Nord et 47,3% au Akkar. Les taux de participation sont répartis comme suit :
- Akkar : 47,3 % ;
- Tripoli : 25,04 % ;
- Zghorta : 38,77 % ;
- Bécharré : 32,03 % ;
- Minié-Denniyé : 49,96 % ;
- Koura : 38,92 % ;
- Batroun : 48,26 %.
Parmi les 614 295 électeurs que compte le Liban-Nord, 220 562 personnes ont participé au scrutin, contre 139 363 (sur les 294 647 électeurs) au Akkar.
Fermeture des bureaux de vote
Les bureaux de vote ont fermé à 19h au Liban-Nord et au Akkar. Dans les petits villages de la région, il ne restait plus d'électeurs à l'intérieur des centres, selon notre correspondant Michel Hallak. Mais dans d'autres plus importants, tels que Bebnine, Mechmech et Fneideq, des électeurs se trouvaient encore dans les bureaux de vote. Ces derniers participent au vote avant que le dépouillement ne débute sous peu.
Le nombre de plaintes présentées lors du scrutin « ne dépasse pas les 500 », selon le ministre de l'Intérieur
Le ministre de l’Intérieur, Ahmad Hajjar, a assuré que le nombre de plaintes présentées lors du scrutin aujourd’hui « ne dépasse pas les 500 plaintes et dont la plupart sont d’ordre administratif », lors d’une conférence de presse au ministère.
Quant aux incidents qui ont eu lieu dans différentes localités, « ils étaient élevés à cause de la dureté de la bataille et de l’enthousiasme excessif », a ajouté M. Hajjar.
Voici les derniers chiffres de participation disponibles, selon le ministère de l'Intérieur :
Akkar : 34,28 % ;
Tripoli : 21,13 % ;
Zghorta : 36,04 % ;
Bécharré : 32,15 % ;
Minié-Denniyé : 44,57 % ;
Koura : 35,29 % ;
Batroun : 44,93 %.
Ambiance « compétitive et civilisée » dans le Akkar, selon Hajjar
Lors de sa tournée dans le Akkar, le ministre de l'Intérieur Ahmad Hajjar a souligné que le scrutin s'y déroule « dans une ambiance compétitive et civilisée, ce qui est très positif. » « Quelques incidents ont été enregistrés dans certaines localités, mais ils ont été rapidement réglés par l’armée et les forces de sécurité présentes dans les centres de vote », a-t-il ajouté, appelant les habitants à « coopérer avec les services de sécurité et à conclure cette journée électorale dans un esprit de démocratie renforcée. »
« On aurait voulu que tout le monde s'entende »
Dans le Akkar, à Kobeyate, Layal souligne que la bataille « est plus centrée autour des moukhtars que du conseil municipal ». « On aurait voulu que tout le monde s'entende », affirme l'électrice, alors qu'une liste alliant CPL, FL et Kataëb est opposé à une autre, incomplète.
Un peu plus loin, Pedro, 29 ans, espère que « le changement va atteindre la municipalité ».
À Qobbé, une chance pour de « nouveaux candidats »
Dans le quartier de Qobbé, à Tripoli, Wisal vote, à 26 ans, pour la première fois. Interrogée sur ses intentions de vote, elle regarde sa mère en souriant et répond : « comme elle ». Sa mère, elle, indique à L'OLJ « espérer du changement : ça a commencé avec le président et le gouvernement, donc on souhaite que cela atteigne Tripoli ».
Ghina, 38 ans, indique pour sa part que le scrutin était « très organisé et démocratique ». « L'ambiance est différente que lors des dernières municipales, parce qu'entretemps nous avons connu une révolution, la guerre, la crise économique etc. », souligne-t-elle. Disant donner leur chance à de « nouveaux candidats », elle affirme attendre de voir « ce qu'ils feront de cette chance ».
L’Association libanaise pour la démocratie des élections a encore relevé une série d'infractions dans différents bureaux de vote, notamment à Minié, où une alterction est survenue suite à un contact non-autorisé entre le président d'un bureau de vote et un délégué d'une liste électorale, ainsi qu'à Miriata, où « de graves irrégularités » ont été signalées.
Une bagarre est survenue entre des délégués de listes concurrentes à Berqaël, dans le Akkar, rapporte notre correspondant Michel Hallak. L'armée et la police sont intervenues pour séparer les personnes impliquées dans l'incident. A Sfiré, dans le caza de Minié-Denniyé, l'élection a été temporairement interrompue par une dispute dans le bureau de vote réservé aux femmes, qui a dégénéré en bagarre au cours de laquelle des chaises ont été brisées.
Les derniers chiffres de participation disponibles :
Akkar : 34,28 % ;
Tripoli : 16,32 % ;
Zghorta : 30,80 % ;
Bécharré : 26,55 % ;
Minié-Denniyé : 35,35 % ;
Koura : 29,93 % ;
Batroun : 39,16 %.
Egalement à Tebbané, Rabiaa Hamoud, la trentaine, se dit « pleine d’espoir pour un changement » : « Nous espérons que de bonnes personnes seront élues, que la classe politique actuelle n’aura plus d’hégémonie sur Tripoli. J’aimerais aussi que l’on régule TikTok, les motos, les vélos, et qu’on répare enfin les trottoirs. »
Bien que l'armée libanaise et les forces de sécurité soient présentes à travers Tripoli, l'institution militaire était particulièrement déployée entre les quartiers de Tebbané et Jabal Mohsen.
L'espoir d'une amélioration des services dans le quartier tripolitain de Tebbané
Dans le quartier de Tebbané, à Tripoli, des sources sécuritaires prévoient une hausse de l’affluence après 17h en raison de l’achat de voix, avec des prix qui augmenteraient en fin de journée
À l’école secondaire intermédiaire du quartier, Alaa Mnajed, 23 ans, et sa sœur Chekriyé confient être « très heureuses de pouvoir voter et de donner leur voix à quelqu’un en qui elles ont confiance ». Elles espèrent que le nouveau conseil municipal « améliorera les services, réparera les routes et les nids-de-poule, se débrassera des ordures qui remplissent les rues, et offrira davantage de services aux enfants ». Elles dénoncent également la privatisation progressive des rares parcs publics : « À chaque fois qu’un parc est ouvert, il devient payant. Nous ne pouvons pas nous le permettre. »
Devant l’établissement, une tension palpable régnait. Un groupe de représentants de listes, visiblement contrariés de ne pas avoir pu accompagner les électeurs à l’intérieur du centre de vote, évoquaient des « complots » et accusaient certains de « manipuler les noms des listes ».
Nouveau point sur les taux de participation, tels que publiés par le ministère de l'Intérieur :
Akkar : 26,73 % ;
Tripoli : 10,78 % ;
Zghorta : 24,49 % ;
Bécharré : 21,78 % ;
Minié-Denniyé : 26,34 % ;
Koura : 24,46 % ;
Batroun : 32,43 %.
La sécurité de l'Etat a arrêté à Chekka une personne accusée d'avoir confisqué les cartes d'identité d'un homme et de son épouse afin qu'ils votent en faveur d'une liste spécifique, selon l'Ani. Le plaignant a également été appréhendé. Les deux hommes restent en garde à vue, pour les besoins de l'enquête.
Après Tripoli, le ministre de l'Intérieur, Ahmad Hajjar, s'est rendu au Sérail de Halba, où il a été reçu par le mohafez du Akkar, Imad Labaki
À Halba, dans le Akkar, où trois listes s’affrontent, Fadi dit avoir « formé sa propre liste », affirmant que la concurrence est forte et que son objectif est simplement le bien-être de cette localité.
À l’extérieur, Kifah exprime son soutien a indiqué à notre journaliste Lyana Alameddine qu’il a voté pour le maire sortant, « un ami d’enfance ». Selon lui, ces élections ne sont pas influencées par des considérations politiques, mais relèvent uniquement d’une histoire familiale.
« J'aimerais que le changement aille plus vite », affirme une électrice à Batroun
À l'heure du déjeuner, vers 14h, à Batroun, un des bureaux de vote est loin d'être plein. On y voit des volontaires de deux listes différentes, Batroun madinati et Kelna lel Batroun. Nancy, la quarantaine, se dit fière d'être une « citoyenne de Batroun ». Celle qui vient de voter dit avoir fait « un mix entre des gens d'avant et des nouveaux visages », avec l'espoir que Batroun soit « plus belle » que maintenant. « Cela fait des années qu'on voit une légère amélioration au quotidien, mais j'aimerais que le changement aille plus vite. J'ai voté pour les gens qui, selon moi, vont faire le nécessaire rapidement pour que Batroun devienne ce qu'elle doit vraiment être. »
Des vidéos et témoignages faisant état de soupçons de fraude électorale et d’achats de voix circulent dans plusieurs localités du Akkar, accompagnés d’un échange d’accusations entre différentes parties, rapporte notre correspondant Michel Hallak. Ces éléments, dont l’authenticité n’a pas encore pu être vérifiée, ont été transmis aux services de sécurité compétents pour enquête.
Tensions dans les bureaux de vote : « les forces de sécurité n’hésiteront pas à intervenir », lance Hajjar
Depuis Tripoli, le ministre de l'Intérieur, Ahmad Hajjar, a affirmé que « les élections se déroulent dans une atmosphère calme et organisée », disant avoir noté un « fort engagement citoyen », relevant toutefois « quelques incidents et une certaine tension dans plusieurs régions », il a affirmé que les forces de sécurité et l'armée « œuvrent à limiter » ces incidents. Il a appelé les électeurs à « faire cesser » ces tensions, affirmant que « les forces de sécurité n’hésiteront pas à intervenir et à arrêter toute personne coupable de violation ou de trouble à l’ordre public. »
« Le ministère suit minute par minute les développements de la journée électorale dans toutes les régions, et toute infraction ou violation est immédiatement traitée », a ajouté M. Hajjar, qui a indiqué que son ministère traite toutes les plaintes reçues via la ligne d'urgence, notamment en ce qui concerne les accréditations des délégués des listes électorales.
Concernant l'accessibilité des bureaux de vote, et après plusieurs plaintes de personnes en situation de handicap, le ministre a dit que cette question « fera l'objet d'un suivi rigoureux ».
Les nouveaux chiffres de participation disponibles :
Akkar : 26,1 % ;
Tripoli : 10,61 % ;
Zghorta : 23,59 % ;
Bécharré : 20,24 %
Minié-Denniyé : 25,94 % ;
Koura : 23,69 % ;
Batroun : 31,25 %.

Photo Mohammad Yassine / L'OLJ
En image
Des panneaux électoraux dans une rue de Tripoli.
A Tripoli, la multiplication des listes divise les électeurs
Pour Ghazi el-Sayyed, électeur dans la cinquantaine, ce « morcèlement » est un véritable problème, une catastrophe. » Contrairement aux précédents scrutins où deux blocs principaux s’affrontaient, il anticipe désormais la présence d’au moins quatre pôles rivaux au sein du conseil municipal. Un phénomène qui, selon Ali el-Sayyed, est plutôt positif. « Le nombre élevé de listes reflète mieux la réalité de Tripoli aujourd’hui. Ceux qui perdent aujourd’hui gagneront peut-être demain », estime-t-il
« Rien ne changera, je suis simplement venu exercer mon droit », estime de son côté Samer Afiouni. Il nuance toutefois son propos en disant espérer « un changement sous le gouvernement actuel de Nawaf Salam ».
Le ministre de l'Intérieur, Ahmad Hajjar, le mohafez du Nord, Ramzi Nohra, et le directeur général de la sécurité de l'Etat, Edgar Lawandos, se sont réunis au sérail de Tripoli, dans la salle d'opérations des FSI, afin d'effectuer un suivi du scrutin.
Selon l'Ani, plus de 300 plaintes ont été traitées depuis l'ouverture des bureaux de vote dans le Akkar et au Liban-Nord. Elles se répartissent comme suit :
Nombre total de plaintes : 307
Plaintes administratives : 253
Plaintes sécuritaires : 18
Plaintes reçues via les médias et les réseaux sociaux : 36
La majorité de ces plaintes émanent du Akkar (41 % du nombre total) et de Tripoli (25,5 %).
A Mina, l'espoir de voir des « jeunes et professionnels » arriver au conseil
A Mina, Yara et Hiba, âgées de 24 et 25 ans, disent vouloir voter pour des « jeunes et professionnels, qui feront quelque chose pour Mina et Tripoli ». Elles citent parmi les priorités à donner, selon elles, la question des déchets, l'éclairage des rues et la sécurité.
Un groupe de femmes sort à son tour d'un bureau de vote, exprimant leur joie d'avoir voté. Elles confient à L'OLJ vouloir « des routes plus propres pour leurs enfants ».
Un blessé et des arrestations après une bagarre à Fneideq
Selon notre correspondant dans le Nord, Michel Hallak, une dispute et un mouvement de foule ont eu lieu dans un bureau de vote pour femmes de Fneideq, dans le Akkar, et un soldat qui tentait de séparer les personnes impliquées a été « agressé ». Une autre personne a été blessée d'un coup de couteau, selon ses informations. Pour apaiser les tensions, une patrouille des commandos de l'armée a été dépêchée sur place et plusieurs suspects ont été arrêtés. Le vote a continué sans interruption malgré ces tensions.
« De nouveaux visages et du sang neuf » à Amioun
Toujours à Amioun, dans le Koura, deux filles et leur mère sont là pour le changement, saluant le fait qu'il y a « de nouveaux visages et du sang neuf » parmi les candidats, selon l'une d'elles, Ghiwa, la vingtaine, qui est revenue de Doha spécialement pour glisser son bulletin dans l'urne.
À ses côtés, sa mère, la cinquantaine, affirme son intention de ne voter que pour une seule liste, sans panachage. « Il nous faut un seul et même projet, donc une seule liste, c'est plus cohérent. Et cette fois-ci, je vote pour d'autres personnes qu'avant. »
La localité d'Amioun est un territoire habituellement acquis au Parti syrien national social (PSNS), affaibli ces derniers mois par des dissensions internes et la chute du régime Assad en Syrie.
Nouveau point sur les chiffres de participation :
Selon le ministère de l'Intérieur, le taux tourne entre 15 et 24 % dans les différents cazas, à l'exception de Tripoli où le nombre d'électeurs est bien en-deçà des autres régions.
Voici les différents taux par caza :
Akkar : 21,47 % ;
Tripoli : 7,9 % ;
Zghorta : 17,63 % ;
Bécharré : 15,39 % ;
Minié-Denniyé : 20,89 % ;
Koura : 18,42 % ;
Batroun : 24,73 %.
Parole d'électrice à Amioun, dans le Koura : « Qui vivra verra, allons déjà voter ! »
Fida, 44 ans, habitante de Amioun, localité du caza de Koura, se rend aux urnes avec détermination : « Pour la première fois, je vais voter pour des personnes en qui j’ai réellement confiance. Je compose ma propre liste et j’espère qu’on verra vite des améliorations dans le coin », affirme-t-elle à notre journaliste Lisa Goursaud.
Accompagnée de sa fille, Fida s’impatiente devant le chaos à l’entrée du bureau de vote, reflet selon elle du laisser-aller de la ville. « L’eau, l’électricité, la propreté, les routes… tout est à refaire, tout est à changer. Qui vivra verra, allons déjà voter ! » lance-t-elle avec philosophie.
Incidents à Bhanine et Mar Touma, tensions à Bakhaoun
Selon des informations de l'Ani, une bagarre s'est produit dans le bureau de vote situé dans l'école de Bhanine, entre des partisans de deux listes concurrentes. L'armée et la police sont intervenues pour séparer les personnes impliquées et rétablir le calme. A Mar Touma, une autre dispute a obligé les forces de sécurité à suspendre temporairement le processus électoral pour apaiser les tensions.
A Bakhaoun, où un premier incident avait été rapporté dans la matinée, la situation reste tendue, selon notre journaliste sur place, Lyana Alameddine. Des bousculades se produisent devant les bureaux de vote, où les FSI tentent de réguler l'afflux d'électeurs. Une femme de 29 ans, Rim Zaarouf, attend depuis plus d'une heure et demie pour voter, déplorant les disputes fréquentes qui perturbent le processus électoral. « De tels incidents ne devraient pas se produire », souligne-t-elle. Et devant un autre bureau de vote, réservé aux hommes, un délégué dénonce des irrégularités, notamment que, « trois personnes décédées » ont voté pour la liste concurrente.
« Rien ne changera » à Zghorta
A Zghorta, Elma, 32 ans, vote pour la deuxième fois aux élections municipales. Peu importe pour quel candidat elle opte, la jeune femme est convaincue que rien ne changera. « Quand tu compares Zghorta à d’autres régions, tu te rends compte qu’il y a un problème. Cela fait des années que la situation stagne », explique la jeune femme, qui dit être venue pour pousser vers le changement.
La jeune femme, qui vit et travaille à Zghorta jette de temps à autre des coups d'œil autour d'elle : les volontaires de la liste des Marada sont partout. « Que ce soit pour les poubelles, la propreté, ou les taxes... Il est grand temps que les choses changent. Mais je ne me fais malheureusement aucune illusion. »
Selon des nouveaux chiffres du ministère de l'Intérieur, les taux de participation sont les suivants selon les cazas :
14,29 % dans le Akkar
5,10 % dans le caza de Tripoli
12,39 % dans le caza de Zghorta
10,98 % dans le caza de Bécharré
13,85 % dans le caza de Minié-Denniyé
13,07 % dans le caza du Koura
17,41% dans le caza de Batroun
Une comparaison avec les chiffres de 2016 montre que le taux de participation en fin de matinée est bien moins élevé que lors du précédent scrutin dans le caza de Minié - Denniyé (18,4 % en 2016), et légèrement inférieur à Bécharré (12 % en 2016) et dans le Koura (14,9 %).
A Bakhaoun, c'est « la bataille des Samad »
Pour atteindre Bakhaoun, localité située sur les hauteurs du caza de Minié-Denniyé, il faut traverser une route semée de nids-de-poule, bordée de collines couvertes de déchets. Dans ce village, c'est « la bataille des Samad » qui fait rage, entre deux listes soutenues chacune par un député, Jihad ou Abdel Aziz Samad. « L’un est le 8, l’autre le 17 », plaisante un habitant, au bord de la route, en référence au 8-Mars et au soulèvement populaire du 17 octobre 2019. Il prévoit de voter dans l'après-midi et anticipe des surprises. « Ce que je veux, c’est le retour de la sécurité, ici c’est devenu la jungle », ajoute-t-il, exprimant son souhait de voir du sang neuf pour induire un véritable changement.
Depuis Tripoli, Fatima Jaber, sexagénaire, glisse son bulletin dans l’urne pour la toute première fois de sa vie. Entre enthousiasme et émotion, elle confie espérer « un véritable changement ». Refusant de s’aligner sur une liste unique, elle a préféré cocher des noms au cas par cas. « Je dois exprimer mon opinion », affirme-t-elle.
Pour rappel, pour les municipales les bulletins de vote sont ouverts et un électeur peut panacher son vote à travers plusieurs listes.
Mikati veut « un conseil municipal cohérent » à Tripoli
L’ancien Premier ministre, Nagib Mikati a appelé les habitants de Tripoli, sa ville natale, à participer massivement au scrutin. S’exprimant devant le bureau de vote du lycée public Hassan Hajjé de la ville, il a déclaré que « la démocratie est belle, et nous espérons un bon résultat, car ces élections sont bénéfiques pour les régions, les villages et les villes, en vue du développement », a-t-il déclaré. « Cette compétition vise à servir la ville. Mon choix ne s’est pas porté sur une seule liste, mais sur des personnes compétentes issues de différentes listes, en tenant compte de la diversité sociale et confessionnelle de Tripoli, ainsi que de la présence féminine. J’ai sélectionné des profils compétents, éthiques et rationnels, à même de former un conseil municipal cohérent », a-t-il poursuivi. Pour rappel, une des multiples listes en compétition à Tripoli est soutenue par le député et homme d’affaires Ihab Matar, allié avec M. Mikati, un des poids lourds de la deuxième ville du Liban.
Concernant la faible participation en matinée, il a estimé que « c’est normal, vu l'heure ». A 11h, moins de 4 % des Tripolitains avaient voté, contre un taux de participation avoisinant ou dépassant les 10 % dans les autres régions.
Les nouveaux chiffres de participation peu avant 11h, tels que rapportés par le ministère de l’Intérieur :
11,70% dans le Akkar
3,49% dans le caza de Tripoli
9,28% dans le caza de Zghorta
7,96% dans le caza de Bécharré
10,34% dans le caza de Minié-Denniyé
9,86% dans le caza du Koura
13,23% dans le Caza de Batroun
Le vote a été temporairement suspendu dans un bureau de Bakhaoun, dans la région de Denniyé, rapporte l'Ani, qui fait état de « bousculades » dans les salles de vote pour les femmes. « Les électrices et des délégués ont été tenus de sortir dans la cour » de l'Institut technique de la localité pendant quelques minutes, avant que la situation ne revienne à la normale.
A Btermaz, dans la même région, le début du vote a du être retardé faute d'isoloirs. Les présidents des bureaux de vote sont entrés en contact avec le ministère afin que ces isoloirs leur soient apportés.
Hajjar et Menassa suivent le bon déroulement de la journée
Au ministère de l'Intérieur, les ministres de l'Intérieur, Ahmad Hajjar, et de la Défense, Michel Menassa, continuent de superviser depuis le centre d'opérations, le déroulement du scrutin.
Dans ce cadre, Ahmad Hajjar a afirmé que « le gouvernement travaille collectivement pour assurer le bon déroulement » de la journée. Le déploiement important des forces de sécurité et de l'armée devant les bureaux de vote permet également, selon lui, de sécuriser le processus électoral, « malgré les défis importants » dans les mohafazats du Nord et du Akkar.
Le chef de la Sécurité de l'Etat, Edgar Lawandos, effectue une tournée de surveillance dans le Akkar, selon l'Ani. Il s'était au préalable réuni avec le mohafez du Akkar, Imad Labaki.
L'envie de voir « un projet et quelque chose de différent » à Zghorta
A Zghorta, Antonella, avocate, discute en attendant son tour pour voter. La jeune femme de 27 ans vote pour la première fois aux élections municipales.
« Je ne suis vraiment pas quelqu'un de politisée, mais c'était important pour moi de venir aujourd'hui. Honnêtement, j'ai juste envie de voir un vrai projet se mettre en place à Zghorta, peu importe par qui, peu importe avec quel parti. La région mérite mieux que ce qu'elle connait actuellement et depuis des années, il nous faut quelque chose de différent cette fois-ci », affirme-t-elle à L'OLJ.
« Rien ne change » concernant l'accessibilité des bureaux de vote, regrette un électeur à Minié
Retour à Minié où, après avoir voté, Hussein Dhaïbi fume une cigarette. En fauteuil roulant, il a du être porté par des hommes au deuxième étage de l’école où sont installés les bureaux de vote. « Rien ne change » concernant la question de l'accessibilité des bureaux pour les personnes handicapées, selon cet homme, qui regrette que les organisateurs « auraient du penser aux personnes âgées et à mobilité réduite ». « Ca m'a affecté de devoir être porté pour pouvoir voter », ajoute-t-il. Comme dimanche dernier, la campagne « Haqqi » (mon droit) a déployé des volontaires pour s'assurer que les bureaux de vote sont accessibles et surveiller la manière dont sont traitées les personnes handicapées dans les bureaux de vote. Une centaine d'observateurs sont déployés dans la région
M. Dhaïbi indique en outre avoir voté en fonction de la « vision politique » des listes et de considérations familiales. « C'est la base la famille ». Mais toutefois, « s'il y avait eu le cheikh Saad (Hariri, ndlr) » il n'aurait pas hésité, en en aurait même « oublié la famille ». « On croit en Dieu et on croit au cheikh Saad », lance-t-il.
A Tripoli, où quatre listes s'affrontent, les rues sont pleines d'activité autour de la place el-Nour. De nombreuses personnes autour du bureau de vote et dans les rues arborent des tee-shirts aux couleurs des listes et candidats, selon notre journaliste sur place Emily Carpenter.
Alors que la contestation d'octobre 2019 avait été particulièrement vivace dans la grande ville du Nord, un jeune homme affirme à L'OLJ que « depuis la thawra, la révolution de 2019, on voit un vrai changement ».

Photo Mohammad Yassine / L'OLJ
A Batroun, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a voté. A sa sortie du bureau, il a souligné que « le vote d'aujourd'hui est un vote pour Batroun », soulignant que malgré la présence d'une liste incomplète face à celle soutenue par les partis, « il ne faut pas penser qu'il n'y a pas de bataille ».
Ambiance « bon enfant » à Zghorta
Dans un bureau de vote de Zghorta, à l'école Tony Frangié, l'ambiance est plutôt bon enfant. Tout le monde semble bien se connaître. Des représentants de la liste « Ensemble pour Zghorta et Ehden » des Marada plaisantent lorsqu'on s'approche d'eux : « Silence électoral ! On ne peut rien vous dire ! » dit l'un d'entre eux à notre journaliste Lisa Goursaud, en faisant signe de se zipper la bouche.
Un délégué d'une des listes en lice vient ensuite glisser un bulletin dans la main de notre journaliste, lui demandant de le glisser dans l'urne dans le bureau de vote.
« C’est surtout parce que c’est la famille »
A Minié également, Rachid Zreika, 23 ans, vote pour la première fois de sa vie. « Je ne m’attendais à ce qu’il y ait un engouement pour les municipales », dit le jeune homme dans un bureau de vote, alors que les rues sont bondées de monde. Le jeune homme, qui affirme ne pas être « politisé » dit avoir voté pour la « meilleure liste » à ses yeux. « Ils sont tous éduqués », renchérit-il, avant de concéder : « C’est surtout parce que c’est la famille. C’est ce qui compte vraiment ».
A Minié, des électeurs « perdus » par l'absence du courant du Futur
Alors que, sur la route menant à Minié, les portraits des candidats sont quasiment aussi nombreux que ceux des anciens Premiers ministres et leaders du courant du Futur Rafic (assasiné en 2005) et Saad Hariri, dans un bureau de vote de la localité ,l'absence de listes soutenues par ce parti se fait sentir, plus de trois ans après la mise en retrait de la vie politique de Saad Hariri.
« Généralement, on vote pour le Futur, mais cette fois on est perdus », confie Sima*, qui ne veut pas donner son vrai nom, à notre journaliste sur place Lyana Alameddine. La politique est donc devenue une affaire de famille, indique la mère de cinq enfants, qui dit avoir choisi de voter pour des candidats « qui disent qu'ils veulent travailler et qui ont déjà commencé à le faire ». « On essaie quelque chose de nouveau », ajoute-t-elle.
Dans les files, les femmes âgées passent en premier, et la chaleur affecte les électeurs. Un dame a d'ailleurs fait un petit malaise.
Le point sur les taux de participation, à 10h, trois heures après l'ouverture des bureaux de vote :
Au Liban-Nord (général) : 4,58 % des inscrits sont venus voter, répartis comme suit entre les différents cazas :
- Tripoli : 1,94 %
- Zghorta : 6,12 %
- Bécharré : 4,88 %
- Minié-Denniyé: 6,75 %
- Koura : 5,85 %
- Batroun : 8,84 %
Au Akkar : 7,40 %

Le mufti du Akkar, cheikh Zayd Bakkar Zakaria, à Fneideq. Photo Michel Hallak
Le mufti du Akkar vote à Fneideq
Le mufti du Akkar, cheikh Zayd Bakkar Zakaria, a voté à Fneideq, selon notre correspondant. Après avoir déposé son bulletin dans l'urne, le religieux sunnite a salué une « véritable fête démocratique », marquée de « fraternité et concurrence loyale ». Appelant à une « participation active » des Libanais au scrutin, il a souligné l'importance d'accueillir les résultats du scrutin « avec fair-play ».
A Fneideq, l'on témoigne d'une forte affluence dans les bureaux de vote. Deux listes y sont en compétition. compétition.
Le ministre de la Défense, Michel Menassa, est arrivé au ministère de l'Intérieur pour suivre depuis le centre d'opérations, le scrutin, selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle).

Des électeurs et des soldats devant le sérail de Halba, dans le Akkar. Photo Michel Hallak
Le vote au Akkar : ambiance calme, participation à la hausse attendue après la messe
Selon notre correspondant dans le Akkar Michel Hallak, le scrutin a commencé dans le calme dans cette région la plus au nord du Liban. Aucun problème majeur n'a jusque là été signalé et les Forces de sécurité intérieure et l'armée sont déployés à l'extérieur des bureaux de vote. Si la participation reste timide jusqu'à présent, une hausse progressive de la participation est entendue en fin de matinée, après la fin des messes dominicales, selon les informations de notre correspondant.
Dans cette région, plus de 50 conseils municipaux ont déjà été élus d'office, suite à des ententes entre les partis, les notables et les grandes familles.
Que faut-il savoir sur le scrutin dans le nord du pays ? L'aspect politique
Ce dimanche le scrutin a donc lieu dans les mohafazats (gouvernorats) du Liban-Nord et du Akkar, où un total de 288 conseils municipaux seront élus, respectivement 154 et 134 dans chacune des deux régions.
Le vote va être marqué par plusieurs facteurs par rapport au scrutin précédent, notamment l'absence de listes soutenues par le courant du Futur de Saad Hariri, qui s'est retiré de la politique depuis 2022, et contrairement à ce que ce dernier avait promis en février lors d'un passage à Beyrouth. Un autre facteur va être la perte de vitesse des formations politiques qui étaient proches du régime syrien, après la chute d'Assad en décembre 2024, ainsi que la popularité en berne du parti chrétien du Courant patriotique libre, fondé par l'ancien président Michel Aoun.
Pour tout comprendre sur les enjeux du scrutin et les batailles à suivre, (re-)lisez ici cet éclairage de Salah Hijazi : Municipales au Liban-Nord : les batailles à suivre
L'organisation des municipales, un « signal positif », selon Joseph Aoun
Lors de sa visite matinale au centre d'opérations des Forces de sécurité intérieur, pour suivre le lancement du second tour de ce scrutin, le président libanais, Joseph Aoun, a estimé que le succès des élections « enverra un signal positif à l'étranger, sur la volonté de l'Etat d'honorer toutes les échéances constitutionnelles dans le délai imparti ». Il a également évoqué un « message, à l'intérieur du Liban et à l'extérieur, que l'Etat libanais est de nouveau sur la bonne voie ». M. Aoun a encore espéré un taux de participation élevé, alors que dimanche dernier ce dernier était autour de 45 %, et salué le travail des forces de sécurité et des ministères de l'Intérieur et de la Justice. Il a encore appelé à lutter contre les infractions et la corruption.
Processus « fluide » jusqu'à maintenant, selon Hajjar, un premier cas de tentative d'achat de voix détecté
Le ministre de l’Intérieur et des Municipalités, Ahmad Hajjar, a déclaré dans la matinée que « le processus électoral a démarré dans tous les bureaux de vote avec fluidité et calme, et que des problèmes mineurs ont été résolus ». Il a réitéré l'importance de « ne tolérer aucune infraction », faisant état d'un cas de tentative d'achat de voix détecté par la Sécurité de l'Etat, transmis à la justice. M. Hajjar a appelé à une participation importante des citoyens à « exercer leur droit démocratique après neuf ans d'attente ».
Le dernier scrutin municipal avait eu lieu en 2016. Les mandats des conseils municipaux aurait du expirer en 2022, mais en raison de la crise financière et, l'année dernière, de la guerre entre le Hezbollah et Israël, ces mandats ont été prorogés à trois reprises.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7h du matin dans les différents cazas concernés, de Batroun au Akkar, en passant par le Koura, la région de Zghorta, Bécharré, Minié-Denniyé, et la grande ville du Nord : Tripoli.
Bienvenue sur notre suivi en direct de ce nouveau dimanche électoral, dans le cadre des municipales qui doivent se tenir chaque week-end de mai. Ce dimanche, ce sont les électeurs originaires du Liban-Nord et du Akkar qui sont appelés à voter pour élire de nouveaux conseils municipaux et moukhtars (élus chargés des affaires liées à l'état civil).
Tout au long de cette journée, nous ferons le point en direct, grâce à nos journalistes dans les différentes régions, sur l'ambiance dans les bureaux de vote, en donnant la parole aux électeurs, et en fournissant les chiffres de participation et réactions des officiels sur le déroulement du scrutin.
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