Le chef de l'Etat Joseph Aoun, a salué lundi « le haut niveau de professionnalisme des pilotes libanais » devant le conseil exécutif du syndicat des pilotes libanais, mené par son président Alain John Debs, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Il a ainsi vanté « la discipline, l'engagement et le haut niveau de professionnalisme des pilotes libanais, qui ont fait preuve d'un grand courage lors de la dernière guerre israélienne contre le Liban, devenant un modèle de dévouement au travail, au Liban comme à l'étranger ».

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Être pilote d'avion au Liban pendant la guerre

Joseph Aoun a également assuré de « son soutien face aux défis auxquels (les pilotes) sont confrontés dans leur profession, et la détermination de l'État à développer le secteur aérien dans tous ses domaines, afin d’accompagner la démarche de réforme des institutions publiques et de relèvement du pays ». 

Durant les deux mois de guerre ouverte entre le Hezbollah et Israël, entre septembre et fin novembre 2024, la compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines (MEA) a été la seule à assurer des vols réguliers depuis et vers Beyrouth, ses avions atterrissant régulièrement au milieu des bombardements israéliens dans la zone entourant l’aéroport. Le gouvernement libanais de l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, avait rendu hommage à la MEA au cours d’une cérémonie organisée mi-décembre à l’Aéroport international de Beyrouth (AIB).

De son côté, le président du syndicat a exprimé le souhait de « développer le secteur aérien au Liban de manière à préserver son histoire prestigieuse, à garantir la sécurité de la navigation aérienne et à protéger les droits des pilotes conformément aux lois en vigueur, afin qu'ils puissent continuer à exercer leur métier au Liban plutôt que d'être contraints à l'émigration ».