Il y a des vagues ce dimanche matin sur la plage de la marina de Jiyé. Comme à chaque fois que la mer s’agite, Ali Kassem s’est mis à l’eau dès le lever du jour pour profiter de la houle, avant de dispenser sa première leçon de la matinée, à 7h30. Entre deux acrobaties, il flotte près d’Arthur, l’un de ses apprentis du jour, pour lui enseigner comment s’engager dans le creux des « bonnes vagues » qui déferlent au milieu du courant formé par les récentes entrées maritimes. « Cet endroit est l’un des meilleurs spots au Liban : il n’y a pas trop de rochers et nous avons régulièrement de bonnes vagues. C’est parfait pour les débutants », explique le jeune moniteur. Donner des cours de surf, dès que le vent et les marées le permettent, est devenu le quotidien de Ali, réfugié syrien originaire de la région d’Idleb, dans le nord de la...