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Politique - Liban

Ortagus : Aoun est « déterminé à prendre les décisions audacieuses et nécessaires » pour le redressement

« Si vous prenez les décisions difficiles dont je parle toujours dans les médias, le président Trump (...) sera avec vous à chaque étape », assure l'émissaire américaine.

Ortagus : Aoun est « déterminé à prendre les décisions audacieuses et nécessaires » pour le redressement

Morgan Ortagus, envoyée spéciale adjointe des États-Unis pour le Moyen-Orient, à son arrivée au Grand Sérail à Beyrouth, le 5 avril 2025. Ibrahim Amro / AFP

L’émissaire américaine Morgan Ortagus a estimé que le président libanais Joseph Aoun était déterminé à prendre « les décisions audacieuses et nécessaires » pour le redressement du Liban, alors que le chef de l'État a dernièrement insisté sur le désarmement du Hezbollah, dans le sillage de la trêve conclue le 27 novembre entre ce parti et Israël.

Lors d'une rencontre mardi à l'occasion de la participation d'une délégation officielle libanaise aux réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), Mme Ortagus a affirmé avoir constaté du courage chez le président Aoun. « J'ai vu un dirigeant déterminé à prendre les décisions audacieuses et nécessaires pour mettre le Liban sur la voie du redressement », a-t-elle souligné. « Que nous vivions ici ou au Liban, notre objectif est le même : il ne s'agit pas de revenir à 1975 ou aux soi-disant « jours de gloire », mais de construire un avenir plus brillant et plus prospère que le Liban n'a jamais connu dans son histoire, car je sais que le Liban a ce potentiel », a ajouté l'envoyée américaine. 

« Nouvelle phase »

Mme Orgatus a ainsi estimé que « le Liban est aux portes d'une nouvelle phase, une phase qui est meilleure que ce qui a précédé ». Et d'ajouter : « Si vous décidez de prendre ce chemin, si vous prenez les décisions difficiles dont je parle toujours dans les médias, je vous promets que le président Donald Trump, son administration et les États-Unis, seront avec vous à chaque étape, mais nous ne pouvons pas revenir en arrière. Nous ne pouvons pas répéter les erreurs du passé. La seule façon d'aller de l'avant est de renforcer l'État, de faire avancer les réformes et de revitaliser pleinement le pays - pas seulement de revenir à la gloire, mais d'entrer dans une phase nouvelle et meilleure ».

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L'émissaire américaine a par ailleurs noté que le président américain se rendra au Moyen-Orient, lors de sa première visite officielle, et se dirigera vers l'Arabie saoudite, soulignant que l'administration américaine accorde une importance à la région du Moyen-Orient. « Malheureusement, nous avons hérité d'une région pleine de conflits et de chaos, mais le président Trump est déterminé à tenir sa promesse d'être un président de paix, et c'est exactement ce à quoi nous travaillons », a-t-elle conclu. Donald Trump se rendra en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats Arabes Unis du 13 au 16 mai, a annoncé sa porte-parole Karoline Leavitt. Il s'agira du deuxième déplacement international du président américain depuis son investiture le 20 janvier, après son voyage prévu à Rome pour les obsèques du pape François samedi.

Les autorités libanaises œuvrent pour que l'État récupère « le monopole des armes », notamment après deux tirs de roquettes depuis le Liban-Sud en direction d'Israël, auxquels l'État hébreu a riposté violemment en frappant notamment la banlieue sud de Beyrouth. Malgré la trêve, Israël continue de mener des frappes quasi-quotidiennes contre des membres présumés du Hezbollah, et maintient une présence au Liban-Sud dans cinq positions qu'il juge «stratégiques». La semaine dernière, le président libanais avait affirmé qu'il œuvrait à faire de 2025 l’année « du monopole de l’État sur les armes ». Dimanche, le Premier ministre Nawaf Salam a souligné que « l'État libanais est seul maître de la décision de guerre et de paix, et la seule partie autorisée à posséder des armes ». De son côté, le secrétaire général du Hezbollah Naïm Kassem avait déclaré vendredi que son parti « ne permettra à personne de le désarmer », appelant à un « dialogue sur une stratégie de défense complète ».

L’émissaire américaine Morgan Ortagus a estimé que le président libanais Joseph Aoun était déterminé à prendre « les décisions audacieuses et nécessaires » pour le redressement du Liban, alors que le chef de l'État a dernièrement insisté sur le désarmement du Hezbollah, dans le sillage de la trêve conclue le 27 novembre entre ce parti et Israël.Lors d'une rencontre mardi à l'occasion de la participation d'une délégation officielle libanaise aux réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), Mme Ortagus a affirmé avoir constaté du courage chez le président Aoun. « J'ai vu un dirigeant déterminé à prendre les décisions audacieuses et nécessaires pour mettre le Liban sur la voie du redressement », a-t-elle souligné. « Que nous vivions ici ou au Liban,...
commentaires (4)

Il y a en principe trois « tout petit personnage » , mondialement connu (chu , autrement censure …)devenu quatre , puis un rajout d’un Cinquième au Liban. Voilà , hop aujourd’hui on a UNE sixième reconnue Comédienne : bravo, on danse de joie , c’est ce que le LIBAN a besoin : Bla Bla Bla.

aliosha

08 h 44, le 24 avril 2025

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Commentaires (4)

  • Il y a en principe trois « tout petit personnage » , mondialement connu (chu , autrement censure …)devenu quatre , puis un rajout d’un Cinquième au Liban. Voilà , hop aujourd’hui on a UNE sixième reconnue Comédienne : bravo, on danse de joie , c’est ce que le LIBAN a besoin : Bla Bla Bla.

    aliosha

    08 h 44, le 24 avril 2025

  • Soutenez le président Joseph Aoun pour remplir sa mission en tant que président élu. A lui de décider en fin de compte.

    Mohamed Melhem

    06 h 01, le 24 avril 2025

  • Clairement !

    Wow

    14 h 13, le 23 avril 2025

  • Il faut dire qu’il a un allié de taille comme jamais aucun président n’a eu. Il ne faut pas gaspiller ses chances en courbant l’échine et se perdre dans des négociations vaines qui nous ont coûté cher pendant des décennies. Si ces mercenaires avaient la moindre intention de sauver notre pays ça se saurait. Ils ont profité de chaque faiblesse des nouveaux venus pour les rouler dans la farine et reprendre du service à cause de la naïveté des gens au pouvoir qui ont toujours fait semblant de les croire.

    Sissi zayyat

    11 h 01, le 23 avril 2025

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