Le chef de l'unité de liaison du Hezbollah, Wafic Safa (à d.) dans la banlieue sud de Beyrouth le 5 janvier 2025. Photo Ani
Un responsable du Hezbollah a affirmé vendredi le refus du mouvement chiite de discuter de la question de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.
Un accord de cessez-le-feu a mis fin, le 27 novembre dernier, à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte entre Israël et le parti de Dieu, qui a été très affaibli. Il prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de kilomètres au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du pays.
« Il n'est pas question de désarmement » dans les discussions actuelles, a déclaré Wafic Safa, chef de l'unité de liaison du Hezbollah, à la radio al-Nour, affiliée au mouvement. Il a indiqué que son parti avait transmis cette position au président libanais Joseph Aoun, qui avait déclaré mardi souhaiter faire de 2025 l'année du « monopole des armes » aux mains de l'État.
« Ne serait-il pas logique que d'abord Israël se retire, libère ensuite les prisonniers, puis cesse ses agressions (au Liban) et qu'ensuite, nous discutions d'une stratégie de défense ? » en réfléchissant « à la manière de protéger le Liban », a-t-il poursuivi. Ce message a été également relayé cette semaine par le député du Hezbollah Hassan Fadlallah ou encore le mufti jaafarite Ahmad Kabalan, réputé proche du tandem chiite, alors que la question du désarmenent a été abordée lors du Conseil des ministres jeudi.
Washington fait pression sur les autorités libanaises pour qu'elles poussent au désarmement du Hezbollah. L'armée israélienne s'est maintenue dans plusieurs positions du sud du Liban et continue de mener des frappes, disant cibler le Hezbollah.
Wafic Safa affirme que le Hezbollah et l'armée libanaise respectent l'accord de trêve. « Le problème, c'est qu'Israël ne l'a pas appliqué », a-t-il ajouté. Une source proche du Hezbollah a récemment déclaré à l'AFP que son mouvement avait déjà cédé environ 190 de ses 265 positions à l'armée libanaise dans le sud. Une source anonyme a indiqué jeudi au Washington Post que ce chiffre serait de 500.
Un responsable du Hezbollah a affirmé vendredi le refus du mouvement chiite de discuter de la question de son arsenal tant qu'Israël ne se sera pas totalement retiré du sud du Liban.Un accord de cessez-le-feu a mis fin, le 27 novembre dernier, à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte entre Israël et le parti de Dieu, qui a été très affaibli. Il prévoit notamment le démantèlement de l'infrastructure militaire du Hezbollah entre le fleuve Litani et la frontière israélienne, à une trentaine de kilomètres au sud, ainsi que le retrait des forces israéliennes du sud du pays.« Il n'est pas question de désarmement » dans les discussions actuelles, a déclaré Wafic Safa, chef de l'unité de liaison du Hezbollah, à la radio al-Nour, affiliée au mouvement. Il a indiqué que son parti avait...
De grès ou de force le Hezballah rendra ses armes et ses dirigeants dont Wafic Safa fait partie rentreront dans les oubliettes de l'histoire. Ils sont nombreux ceux comme lui qui ont vociféré et gesticulé et leur mémoire et celle de leurs partis effacées. Si on se souvient bien il y avait des dizaines de "abou" chez les palestiniens et autant de partis, ils ont été tous défaits militairement, et politiquement et 10 ans plus tard personne ne s'en souvenait. Et ils ont été défaits par la Syrie des Assad á Tripoli et ni par les Israéliens, ni par les milices chrétiennes.
19 h 18, le 19 avril 2025