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Nos Lecteurs ont la Parole

Note au nouveau gouverneur de la BDL

Le Liban détient 9,2 millions d’onces de réserves d’or, occupant la deuxième place dans le monde arabe après l’Arabie saoudite, mais aussi la deuxième place mondiale pour les réserves par habitant après la Suisse.

À quoi servent les réserves d’or ?

Nous avons appris à l’université qu’elles agissent comme un mécanisme de sécurité financière et un gage de confiance dans la stabilité économique et monétaire.

Pourtant, chez nous, ces réserves substantielles n’ont pas joué le rôle de sécurité et de stabilité qui leur est dévolu : nous subissons depuis octobre 2019 la pire crise de notre histoire, économique, sociale, financière et monétaire.

Quelle qu’en soit la raison, le résultat est le même : cet encombrant trésor n’a servi à rien, même dans les moments les plus critiques ! Mais il est peut-être temps que cela change.

Le cours mondial de l’or a plus que doublé en cinq ans. Nos réserves, qui valaient 13,6 milliards de dollars au début de la crise en octobre 2019 (1 478 dollars l’once), se rapprochent actuellement de 30 milliards.

Cette plus-value importante, il faut en profiter. D’autant plus qu’un climat de confiance s’est instauré dans le pays, récemment doté d’un pouvoir exécutif qui permet d’envisager l’avenir avec plus de sérénité.

Sans attendre le bon vouloir du FMI de nous consentir deux ou trois milliards pour relancer l’activité, déclenchons nous-mêmes l’étincelle par une injection massive d’argent frais dans l’économie, d’une vingtaine de milliards par exemple. Comment ? Les autorités monétaires en fourniront la moitié en liquéfiant un tiers des réserves d’or. L’autre moitié devra provenir de l’ensemble des actionnaires des banques libanaises. Ces derniers devront être convaincus de la profitabilité de l’opération puisque les liquidités provenant de la vente des réserves d’or seront confiées aux banques à des taux minimes qu’elles pourront prêter à leurs clients au taux normal, permettant au secteur bancaire de recouvrer sa prospérité et sa vitalité.

La logique derrière cette idée de se délester d’une portion de nos réserves ? Si le prix de l’or continue de grimper, la réévaluation du restant des réserves fera compensation. Si le prix baisse, la vente au prix fort aura été autant de gagné. Et entre-temps, l’économie aura été relancée, avec la croissance au rendez-vous.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

Le Liban détient 9,2 millions d’onces de réserves d’or, occupant la deuxième place dans le monde arabe après l’Arabie saoudite, mais aussi la deuxième place mondiale pour les réserves par habitant après la Suisse. À quoi servent les réserves d’or ?Nous avons appris à l’université qu’elles agissent comme un mécanisme de sécurité financière et un gage de confiance dans la stabilité économique et monétaire. Pourtant, chez nous, ces réserves substantielles n’ont pas joué le rôle de sécurité et de stabilité qui leur est dévolu : nous subissons depuis octobre 2019 la pire crise de notre histoire, économique, sociale, financière et monétaire. Quelle qu’en soit la raison, le résultat est le même : cet encombrant trésor n’a servi à rien, même dans les moments les plus critiques ! Mais...
commentaires (1)

Bel article. Il faut profiter du prix et rendre aux foyers entreprises leur argent volé au plus vite. Ça ne peut plus attendre.

Raed Habib

14 h 42, le 12 avril 2025

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Commentaires (1)

  • Bel article. Il faut profiter du prix et rendre aux foyers entreprises leur argent volé au plus vite. Ça ne peut plus attendre.

    Raed Habib

    14 h 42, le 12 avril 2025

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