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Politique - 50 ans de la guerre civile au liban

La guerre en chiffres

L'Orient-Le Jour présente ci-dessous une sélection de chiffres racontant l'histoire de la guerre civile.

La guerre en chiffres

Comme pour la mémoire, les chiffres s'estompent au fil des années.

Comment comptabiliser les morts de la guerre, par exemple ?

Dans une étude portant sur les victimes de la guerre civile (1975-1990), l’association Lebanon Renaissance Foundation juge que le nombre de morts a été largement surestimé. Le rapport conclut sur le chiffre de 48 049 morts, une estimation obtenue en examinant les archives des journaux an-Nahar et as-Safir.

Comme le veut la formule, « si ça saigne, tout baigne ».

Mais l'enfant qui est mort de malnutrition a-t-il été comptabilisé dans ce calcul ? Qu'en est-il de l’adolescent qui est allé chercher de l'eau et n'est jamais revenu ?

D’autres sources parviennent à un bilan plus élevé. « On estime que la purge sanglante de quinze ans a fait 71 328 morts et 97 184 blessés », écrit Fawwaz Traboulsi dans son Histoire du Liban moderne. Aucune méthodologie n'est citée, simplement une estimation précise.

Dans la fourchette haute, le Comité international de la Croix-Rouge arrive à un bilan de 150 000 morts. D'autres publications avancent le chiffre de 200 000, voire 250 000 victimes.

50 ans plus tard, le pays n'est toujours pas parvenu à un consensus.

À travers des données rassemblées ici et là, dans des ouvrages d’histoires, des Mémoires ou des études, L'Orient-Le Jour présente ci-dessous une sélection de chiffres racontant l'histoire de cette guerre de quinze ans.











 

Comme pour la mémoire, les chiffres s'estompent au fil des années. Comment comptabiliser les morts de la guerre, par exemple ? Dans une étude portant sur les victimes de la guerre civile (1975-1990), l’association Lebanon Renaissance Foundation juge que le nombre de morts a été largement surestimé. Le rapport conclut sur le chiffre de 48 049 morts, une estimation obtenue en examinant les archives des journaux an-Nahar et as-Safir. Comme le veut la formule, « si ça saigne, tout baigne ». Mais l'enfant qui est mort de malnutrition a-t-il été comptabilisé dans ce calcul ? Qu'en est-il de l’adolescent qui est allé chercher de l'eau et n'est jamais revenu ?D’autres sources parviennent à un bilan plus élevé. « On estime que la purge sanglante de quinze ans a fait 71 328 morts et 97 184 blessés », écrit Fawwaz...
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