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Toute entrave à la reconstruction est une « bombe à retardement sociale », met en garde un député du Hezbollah

Toute entrave à la reconstruction est une « bombe à retardement sociale », met en garde un député du Hezbollah

Le député du Hezbollah Ali Fayad. Photo Agence nationale d'information ANI

Le député du Hezbollah Ali Fayad a mis en garde lundi contre toute « entrave » à la reconstruction au Liban, notamment en raison de pressions américaines et israéliennes, estimant que le retard de la reconstruction pourrait devenir une « bombe à retardement sociale ». 

S'exprimant lors d'une cérémonie de commémoration d'un groupe de membres du Hezbollah tués pendant la guerre avec Israël, il a souligné que « si certains pensent que l'obstruction à la reconstruction est un moyen d'affaiblir la résistance, ils se trompent car notre peuple est conscient et comprend parfaitement les objectifs malveillants qui se cachent derrière ces calculs ». Il a aussi averti que « l'obstruction à la reconstruction est une bombe sociale à retardement qui, si elle se prolonge, explosera au visage de ceux qui cherchent à nuire à la résistance ».

« Nous exprimons notre satisfaction devant la position officielle unifiée du Liban en réponse aux pressions exercées par l'envoyée américaine, car nous croyons sincèrement et avec réalisme que l'unité de la position libanaise est une nécessité primordiale à ce stade, a poursuivi Ali Fayad, en référence probable aux différentes déclarations de ces derniers jours refusant toute normalisation des relations entre Beyrouth et Tel-Aviv. Le patriarche maronite, Béchara Raï, s'était notamment opposé à une telle normalisation, tout comme les officiels libanais. Il a estimé que cette position unifiée permet déjà de parcourir « la moitié du chemin » pour préserver la souveraineté du Liban et « libérer nos territoires » toujours occupés par Israël. 

Alors que Washington fait pression pour aboutir à une normalisation, l'émissaire américaine Morgan Ortagus, arrivée à Beyrouth le week-end dernier dans un contexte de tensions accrues avec Israël, a finalement adopté un ton nettement plus diplomatique que prévu, notamment en ce qui concerne le désarmement du Hezbollah. Selon les informations obtenues par L'Orient Today auprès de plusieurs responsables libanais, les rencontres de Mme Ortagus avec les dirigeants libanais ont été qualifiées de positives. En ce qui concerne les armes du Hezbollah, Mme Ortagus a réitéré la position de Washington selon laquelle le désarmement devrait avoir lieu « dès que possible », mais elle n'a pas imposé de calendrier, comme certains responsables libanais le craignaient ou l'espéraient. Elle n'a pas non plus évoqué la question de la normalisation.

« Notre décision inébranlable est de veiller à ce que la résistance et l'armée restent ensemble dans la défense de la patrie, dans la protection de sa stabilité et la mise en œuvre des efforts conjoints pour sa sécurité » a conclu Ali Fayad.

Le député du Hezbollah Ali Fayad a mis en garde lundi contre toute « entrave » à la reconstruction au Liban, notamment en raison de pressions américaines et israéliennes, estimant que le retard de la reconstruction pourrait devenir une « bombe à retardement sociale ». S'exprimant lors d'une cérémonie de commémoration d'un groupe de membres du Hezbollah tués pendant la guerre avec Israël, il a souligné que « si certains pensent que l'obstruction à la reconstruction est un moyen d'affaiblir la résistance, ils se trompent car notre peuple est conscient et comprend parfaitement les objectifs malveillants qui se cachent derrière ces calculs ». Il a aussi averti que « l'obstruction à la reconstruction est une bombe sociale à retardement qui, si elle se prolonge, explosera au visage de ceux qui...