
Hassan Farhat, un cadre du Hamas au Liban assassiné par Israël le 4 avril 2025, à Saïda, au Liban-Sud. Photo circulant sur les réseaux sociaux
Vendredi à l'aube, Saïda, au Liban-Sud, s'est réveillée au son d'une frappe aérienne israélienne qui a visé la maison d'un responsable local du Hamas, Hassan Farhat, dans le quartier de Dalaa, situé dans le cœur de la ville. Deux explosions ont été entendues vers 3 heures du matin. L'attaque a touché un appartement résidentiel du quatrième étage, soufflant ses murs extérieurs et l'engloutissant dans les flammes. Il s'agissait de la première frappe israélienne à Saïda intra-muros depuis le 17 février, lorsqu'une frappe de drone a tué un commandant du Hamas, Mohammad Chahine, en plein cessez-le-feu.
Le fils de Hassan Farhat, Hamza (également membre du Hamas), et sa fille, Jinane, ont aussi été tués dans l'attaque. Selon le Hamas, Hassan Farhat, alias « Abou Yasser », était un commandant de son aile militaire, les Brigades al-Qassam.
Il était originaire de la ville de Bassa, située près de la ville d'Acre qui se trouve aujourd'hui dans le nord d'Israël. Selon l'armée israélienne, Hassan Farhat était le « commandant du secteur ouest du Hamas au Liban ». L'armée israélienne a également affirmé qu'il était impliqué dans la promotion de plans contre Israël pendant la guerre et qu'il était responsable du lancement de roquettes sur la région de Tzfat (Safed). Cette attaque avait entraîné la mort d'une soldate israélienne et blessé plusieurs autres militaires, le 14 février 2024.
Peu après l'assassinat du responsable du Hamas, des dizaines de personnes ont manifesté dans le camp de réfugiés de Aïn el-Héloué, le plus grand du Liban, situé à la lisière de Saïda.
« Lutte de longue date contre l'ennemi israélien »
Dans son éloge funèbre, le Hamas a souligné le « rôle de pionnier (de Hassan Farhat) et ses contributions sur la voie du jihad et de la résistance, ainsi que sa lutte de longue haleine contre l'ennemi israélien ». Son engagement s'est étendu jusqu'au « Déluge d'al-Aqsa », au cours duquel il a occupé plusieurs positions jihadistes avancées ».
Une photo de Hamza Farhat et de son fils, aux côtés de son beau-frère, Mohammad Bachacha, a circulé sur les réseaux sociaux. Ce dernier avait été tué avec l'ancien chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh el-Arouri, éliminé dans une frappe israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth, le 2 janvier 2024.
Malgré l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, l'armée israélienne mène régulièrement des frappes au Liban-Sud et dans la Békaa. Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, a averti samedi que si l'État libanais ne parvenait pas à obtenir des résultats politiques face aux violations israéliennes, « d'autres options » seraient envisagées.
Avait il des papiers en règle pour etre au Liban ce Monsieur? Si non comment est il rentré, si oui qui les lui a fourni? Au renouvellement des papiers de séjour dans tout pays, une enquête est faite....Dans les deux cas le Liban Officiel complice ou autruche au choix, a une part de responsabilité. Et tant que le hezballah n'est pas desarmé ces situations subsisteront. Les decideurs du Liban officiel se complaisent ils de diriger un Etat poubelle?
20 h 42, le 04 avril 2025