Le Premier ministre Nawaf Salam a une nouvelle fois mis en garde contre la reprise des opérations militaires à la frontière sud et convoqué le commandant en chef de l’armée, Rodolphe Haykal, pour une mise à jour de la situation au Liban-Sud, selon un communiqué publié vendredi par le Grand Sérail, alors qu'Israël a mené de nouvelles frappes sir la banlieue sud de Beyrouth, une première depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 novembre dernier.

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M. Salam a également demandé au au général Haykal d’enquêter rapidement pour identifier les auteurs des tirs de roquettes vendredi depuis le Liban vers Israël, qualifiant ces actes « d’irresponsables, qui menacent la sécurité et la stabilité du Liban » et appelant à « arrêter leurs auteurs pour les déférer devant la juridiction compétente ». Il a ensuite insisté pour que tout soit mis en œuvre « pour que de tels actes ne se reproduisent pas », y compris le transfert à l’armée libanaise des armes déployées par des milices et d'autres groupes militants.

Le chef du gouvernement a également effectué une série de contacts avec des responsables arabes et internationaux, afin d'exercer une pression maximale pour qu’Israël, qui occupe toujours plusieurs positions au Liban-Sud, « mette fin à ses attaques répétées ».

Nawaf Salam a enfin « réaffirmé l'engagement total du Liban dans la mise en œuvre de la résolution 1701 (de l'ONU qui a mis fin à une guerre en 2006 entre le Hezbollah et Israël mais qui n’a jamais été pleinement appliquée, NDLR) et des accords de cessation des hostilités ». Il a aussi réaffirmé que « seule l'armée libanaise est mandatée pour protéger les frontières, et que l'État libanais est le seul à décider de la guerre et de la paix », en écho à des déclarations qu’il avait faites il y a une semaine.