
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea. Photo ANI
Le chef des Forces libanaises (FL) Samir Geagea a commenté dimanche le tir de roquettes samedi depuis le Liban en direction d'Israël, estimant que l’incident est suffisant pour « rebattre les cartes ».
« De nouvelles roquettes ont été lancées à partir du Liban, qu’il s’agisse d’une, de deux ou de trois, cela suffit à rebattre les cartes à nouveau et causer encore plus de pertes humaines et matérielles, alors que l’État reste absent », a-t-il déclaré à Meerab à l'occasion de la Fête des mères, en marge d’une célébration donnée en l’honneur de mères de membres des FL tombés.
Samedi matin, trois roquettes ont été tirées à partir du Liban-Sud vers la localité israélienne de Metulla, aussitôt interceptées par le système de défense israélien. En représailles, Israël a bombardé au moins six villages du Sud et 18 sites dans cette région et dans la Békaa, tuant et blessant plusieurs personnes. Bien que les violations israéliennes soient quotidiennes, les événements de samedi sont les plus graves depuis le cessez-le-feu de novembre 2024, qui a mis fin à la guerre entre le Hezbollah et l’État hébreu. Le Hezbollah, pour sa part, a démenti toute implication dans l’incident, et l’armée libanaise a retrouvé les plateformes en bois qui ont servi au lancement des roquettes.
« Le Liban devrait avoir tourné la page des catastrophes et nous sommes dans une nouvelle étape, qui est celle de l’espoir de sortir de la situation où nous nous trouvons », a poursuivi M. Geagea. Et d’ajouter : « Nous avons milité ces dernières années en faveur de l’édification d’un État effectif au Liban, et nous avons réussi notre pari avec l’élection de Joseph Aoun à la présidence de la République, la nomination de Nawaf Salam à la présidence du conseil des ministres et par la formation du gouvernement. »
E crise depuis 2019, le Liban a connu une période extrêmement dangereuse, accentuée par le déclenchement des affrontements entre le Hezbollah et Israël, qui ont commencé le 8 octobre 2023, le lendemain du déclenchement de la guerre de Gaza. Ces affrontements ont dégénéré en une guerre quasi-totale en septembre dernier, avant qu'un cessez-le-feu ne soit conclu et entre en vigueur le 27 novembre, sous l'égide des États-Unis et de la France.
Cependant, ce cessez-le-feu a été marqué par de nombreux incidents, frappes et violations, notamment israéliennes. L'armée de l'État hébreu a refusé de se retirer de cinq sites stratégiques, comme elle devait le faire avant le 18 février, et le Hezbollah ne s'est pas encore désarmé. La Banque mondiale a estimé à 11 milliards de dollars les financements nécessaires pour reconstruire le pays.
Raison pour laquelle les armes doivent être ramassées, toutes les armes. Le hezbollah a tellement violé la Loi, qu’il est le premier suspect de tous les malheurs encourus. Il a tellement menti qu’on ne le croit plus lorsqu’il nie son implication. Il avait bien nié sa responsabilité dans l’assassinat de rafic hariri ! De plus ce hezb de malheur s’est servi de tous les groupes terroristes possibles pour détruire le pays, palestiniens , baasistes,fondamentalistes…il a toujours défendu la possession des armes illégales. Son désarmement total est devenu la conditionsi nécessaire à notre survie.
06 h 48, le 24 mars 2025