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Dernières Infos - Liban-Sud

Salam met en garde contre le risque d'une « nouvelle guerre » après des tirs sur Israël


Le Premier ministre libanais Nawaf Salam observant une carte, entouré de soldats libanais, lors d'une visite à Khiam, dans le sud du Liban, le 28 février 2025. Photo AFP / RABIH DAHER

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a réagi samedi matin aux tirs échangés plus tôt dans la journée le long de la Ligne bleue et mis en garde contre « la reprise des opérations militaires à la frontière sud, car elles risquent d'entraîner le pays dans une nouvelle guerre, qui serait désastreuse pour le Liban et les Libanais ».

L'armée israélienne dit avoir intercepté trois roquettes lancées vers Metula, dans le nord du pays et a riposté avec des obus d'artillerie et des tirs de mitrailleuse sur les caza de Nabatiyé et Marjeyoun au Liban-Sud. Jusqu'à présent, aucun groupe n'a revendiqué les tirs vers Israël.

M. Salam a dans ce cadre appelé le ministre de la Défense, Michel Menassa, soulignant la nécessité de prendre toutes les mesures sécuritaires et militaires nécessaires pour garantir que « seul l'État a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix ». Le 8 octobre 2023, au lendemain de l'attaque meurtrière du Hamas en Israël et du début de l'offensive israélienne sanglante sur Gaza, le Hezbollah avait ouvert son front dit de « soutien » en tirant des obus vers le Nord israélien. La guerre avait connu une escalade en septembre 2024, avec des frappes israéliennes intenses sur plusieurs régions du Liban, jusqu'à un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024. Malgré cet accord, qui réclamait notamment le retrait total de l'armée israélienne du Liban-Sud, cette dernière continue d'occuper au moins cinq positions qu'elle estime « stratégiques » en territoire libanais. 

C'est dans ce cadre que M. Salam a également contacté la coordinatrice de l'ONU au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, pour lui demander que les Nations unies « redoublent leur pression internationale sur Israël, pour qu'il se retire totalement des territoires libanais toujours occupés, car cette occupation constitue une violation de la résolution 1701 de l'ONU et des accords de cessation des hostilités approuvés par le précédent gouvernement en octobre dernier, que le Liban s'est engagé à respecter ».


Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a réagi samedi matin aux tirs échangés plus tôt dans la journée le long de la Ligne bleue et mis en garde contre « la reprise des opérations militaires à la frontière sud, car elles risquent d'entraîner le pays dans une nouvelle guerre, qui serait désastreuse pour le Liban et les Libanais ».L'armée israélienne dit avoir intercepté trois roquettes lancées vers Metula, dans le nord du pays et a riposté avec des obus d'artillerie et des tirs de mitrailleuse sur les caza de Nabatiyé et Marjeyoun au Liban-Sud. Jusqu'à présent, aucun groupe n'a revendiqué les tirs vers Israël.M. Salam a dans ce cadre appelé le ministre de la Défense, Michel Menassa, soulignant la nécessité de prendre toutes les mesures sécuritaires et militaires nécessaires pour garantir que «...