
Des commerces dans le centre de Jounieh le 8 mars 2025. Photo Philippe Hage Boutros/L'Orient-Le Jour
L’indice des prix à la consommation (IPC) au Liban a affiché en février sa plus faible hausse mensuelle depuis septembre 2024, un mois où il avait baissé pour la première fois en deux ans et demi.
Calculé par l’Administration centrale des statistiques qui est rattachée à la présidence du Conseil des ministres, et mesurant uniquement les prix en livres libanaises, l’IPC a progressé de 0,66 % en rythme mensuel et de 15,64 % en rythme annuel.
Ce niveau reste très élevé, bien qu’il soit l’un des plus faibles depuis que le taux de change LL/dollar s’est stabilisé courant 2023, après l’effondrement de la monnaie nationale en marge de la crise économique qui a éclaté en 2019.
Les prix n’ont que peu bougé en février, pendant que le Liban se dotait enfin d’un gouvernement de plein pouvoir pour prendre la suite du cabinet de Nagib Mikati qui était démissionnaire depuis les législatives de mai 2022.
Les prix de l’essence et du diesel, qui sont réglementés par le ministère de l’Énergie et de l’Eau, ont baissé d’environ 14 % et 18 % respectivement sur cette période, tandis que le prix du gaz domestique a pris un peu plus de 10 %.
Sur le plan sécuritaire, le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah tient toujours, malgré le fait que l’armée israélienne ne se soit toujours pas retirée de cinq sites qu'elle juge stratégiques du Liban-Sud, et poursuit ses opérations contre des membres présumés du Hezbollah.
Le moral du secteur privé, quelque peu rasséréné par le cap promis par le tandem formé par le président Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam, n’a pour l’instant pas été entamé par les incertitudes liées à la situation sécuritaire ou la capacité de ce même tandem à mener les réformes nécessaires pour redresser le pays.
Il n’y a pas grand-chose qui ressort au niveau des hausses relevées dans la sous-catégorie de l’IPC, qui soit inférieure à 2 %, avec une majorité qui n’atteint même pas 1 %. Les frais de logement (loyer et énergie) figurent en tête de ce timide peloton avec une légère augmentation de 1,75 % (+18,45 % en rythme annuel). L’alimentaire et les boissons non alcoolisées (+1,30 % ; +20,50 % en rythme annuel) et les transports (+1,28 % ; +8,94 %) suivent.
Moins nombreuses, les trois baisses relevées au niveau des sous-catégories sont moins homogènes. Les prix des meubles et autres équipements de maison décrochent de 5,46 % (-8,17 % en rythme annuel), ceux de l’habillement reculent de 3,45 % (-14,42 %) et les télécommunications de 0,02 % (-2,82 %).
Comme en janvier, l’IPC a augmenté dans toutes les régions du pays sauf dans la Békaa, où il a baissé de 0,74 %. Pour ce qui est des hausses, le Mont-Liban ouvre la marche (+1 %) suivi par Nabatiyé (+0,95 %), le Liban-Nord (0,80 %), Beyrouth (+0,46 %) et enfin le Liban-Sud (0,09 %).
Depuis que le taux de change LL/dollar s’est stabilisé, 2023 ; malgré l’effondrement de la monnaie nationale depuis la crise économique de 2019 ; mesurant uniquement les prix en livres libanaises ; maintenant que le Liban s’est doté enfin d’un gouvernement de plein pouvoir à la suite du cabinet de Nagib Mikati démissionnaire depuis les législatives de mai 2022 EH BIEN : Thank you , America becoming great again ( ? ) , le prix du CHICKLETS N’A PAS VARIER ( 8 ans, 0% variation ): Le moral du secteur privé est au plus haut malgré l’augmentation des TAXES…….souriez.
18 h 44, le 22 mars 2025