
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné, le 16 mars 2025. Photo Hassan Ibrahim / Parlement libanais
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a convoqué une réunion des commissions conjointes lundi 24 mars, afin de se pencher sur plusieurs propositions de loi, relatives notamment aux futures élections législatives, prévues au printemps 2026.
Les commissions des Finances et du Budget, de l’Administration et de la Justice, de la Défense nationale, de l’Intérieur et des Municipalités, de la Santé publique, du Travail et des Affaires sociales, de l’Économie nationale, du Commerce, de l’Industrie et de la Planification, ainsi que des Technologies de l’information ont été appelées à cette réunion lundi prochain, à 11h.
Le communiqué du bureau de presse de M. Berry précise que deux lois relatives à la Croix-rouge libanaise, dont l'une liée à sa protection, seront à l'ordre du jour, une autre visant à établir un système obligatoire de soins de santé primaires universels, une quatrième liée aux industries technologiques. Les deux dernières propositions de loi concernent les élections législatives et la création d'un Sénat. Ce dernier point est normalement prévu dans le cadre des accords de Taëf (1989), qui avaient mis fin à la guerre civile (1975-1990) au Liban.
Le Liban pour seule circonscription
Selon des informations de la chaîne locale MTV, la proposition de loi relative aux législatives a été présentée par le député du mouvement Amal Ali Hassan Khalil, bras droit de Nabih Berry. Elle prévoit notamment l'ajout de six députés représentant la diaspora aux 128 parlementaires actuels. Le scrutin se ferait, selon ce texte, selon un système de vote proportionnel, comme cela est actuellement le cas, mais dans lequel le Liban ne représenterait qu'une seule circonscription. La loi électorale actuelle, adoptée en 2017, divise le Liban en 15 circonscriptions électorales, dans lesquelles chaque électeur vote pour une liste ouverte de candidats, avec la possibilité d'utiliser un vote préférentiel unique au sein de la liste choisie.
La seconde loi prévoit l'élection d'un Sénat de 46 membres, élus pour six ans, sur base confessionnelle.
De quoi relancer le débat sur la loi électorale que veut ouvrir Nabih Berry depuis plusieurs années, sept ans après l'adoption, après des mois de tractations politiques, de la dernière version de cette loi.
Après leur étude par les commissions conjointes, les propositions de loi qui ont été approuvées sont envoyées devant l'assemblée plénière pour être votée par l'ensemble des députés. Celles qui nécessitent encore des amendements peuvent être renvoyées en commissions.
Qu’est ce qu’il mijote encore celui -là. Un jour il défend encore les armes illégales de la milice malgré l’accord signé sur son désarmement, et le lendemain il veut changer la Loi électorale comme si de rien n’était. Durant plus de deux ans il n’a pas daigné convoquer la chambre pour élire un Président. Ce retors n’a plus de crédibilté. Il dirige d’ailleurs lui aussi une milice armée illégale, amal. Alors parler de Loi, alors qu’il la viole tous les jours devient ridicule. Il est temps pour ce centenaire de laisser la place aux autres.
09 h 09, le 22 mars 2025