Une simple photo ramassée dans la poussière d’un dépôt nous ouvre les portes d’un monde disparu, où l’amour d’une mère pour son enfant s’élève en silence contre l’oubli.
Une maman libanaise et sa petite, joue contre joue, dans les années 1950. Studio Roland Sidawi/ Collection Georges Boustany
Cette photo me serre le cœur : alors qu’elle exprime, mieux que mille mots, l’amour absolu qu’une mère peut porter à son enfant, elle a fini dans un carton anonyme, dans un dépôt crasseux, où j’ai fini par la choisir parmi des dizaines de milliers d’autres. Que je l’aie trouvée là n’est pas une bonne nouvelle : cela signifie que cette maman et sa petite ne sont plus de ce monde, qu’elles n’ont pas eu de descendance ou que la photo a été perdue ou volée. Il y a, dans certaines images, une puissance qui transcende le temps et les drames. J’ai fini par acquérir l’intime conviction que ce n’est pas moi qui choisis certaines photos, mais elles qui s’imposent et exigent de s’exprimer. Celle-ci en fait partie. Cette femme, ses yeux clos, son sourire suspendu entre la joie et l’émerveillement et, dans ses bras, cette enfant, ronde de candeur et...
Cette photo me serre le cœur : alors qu’elle exprime, mieux que mille mots, l’amour absolu qu’une mère peut porter à son enfant, elle a fini dans un carton anonyme, dans un dépôt crasseux, où j’ai fini par la choisir parmi des dizaines de milliers d’autres. Que je l’aie trouvée là n’est pas une bonne nouvelle : cela signifie que cette maman et sa petite ne sont plus de ce monde, qu’elles n’ont pas eu de descendance ou que la photo a été perdue ou volée. Il y a, dans certaines images, une puissance qui transcende le temps et les drames. J’ai fini par acquérir l’intime conviction que ce n’est pas moi qui choisis certaines photos, mais elles qui s’imposent et exigent de s’exprimer. Celle-ci en fait partie. Cette femme, ses yeux clos, son sourire suspendu entre la joie et l’émerveillement et, dans...
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Salibi Andree
09 h 56, le 21 mars 2025
J adore....
Marie Claude
08 h 16, le 21 mars 2025
Désolée il était pharmacien pas dentiste !
ASSOCIATION PHILIPPE JABRE
07 h 49, le 21 mars 2025
Autres précisions : Roland Sidawi étant dentiste de métier et non photograhe, il ne possédait donc pas de studio. D'autre part il a laissé de magnifiques photographies de tous les enfants de ses nombreux amis.
ASSOCIATION PHILIPPE JABRE
07 h 46, le 21 mars 2025
Je signale qu'un ouvrage "un Liban sans retouche" a été consacré à l'oeuvre de Roland Sidawi, un photographe amateur qui nous a laissé un leg consiréable.
Enfin de retour Monsieur Boustany !
12 h 28, le 21 mars 2025