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Politique - Cessez-le-feu

Paris souligne la « nécessité » d'un retrait israélien total du Liban-Sud

Le Quai d'Orsay réitère sa proposition de déployer le contingent français de la Finul sur les cinq positions où est restée l'armée israélienne. 

Des soldats libanais déployés à Houla, au Liban-Sud, le 18 février 2025. Photo Matthieu KARAM / L'Orient-Le Jour

Alors que Paris a affirmé mardi soir la « nécessité » d'un retrait total de l'armée israélienne du Liban-Sud, où les troupes de l'Etat hébreu demeurent localisées sur « cinq points stratégiques » par leur élévation, le long de la Ligne Bleue, malgré les termes de l'accord de cessez-le-feu négocié le 27 novembre, la France a réitéré sa proposition d'un déploiement du contingent français onusien sur ces positions. De son côté, Washington, deuxième garant du respect des modalités de l'accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël, aurait également fait état d'une proposition favorisant un retrait israélien. 

Prenant « note que les forces de défense israéliennes conservent une présence sur cinq positions du territoire libanais », et rappelant « la nécessité de (leur) retrait complet », le ministère français des Affaires étrangères a proposé que la Force intérimaire des Nations unies au Liban, la Finul, « dont le contingent français », se substitue à l'armée israélienne sur ces « cinq positions », appelant « l'ensemble des parties à se saisir de sa proposition », dans un communiqué publié par le ministère ce mardi soir. Une telle proposition avait déjà été émise il y a une semaine par la France, lorsque des médias israéliens faisaient état d'une volonté de l'armée de l'État hébreu de se maintenir sur quelques points clés au Liban-Sud. 

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Les États-Unis, soutien clé d'Israël et médiateurs de l'accord de cessez-le-feu, auraient, eux, proposé de déployer, en lieu et place des troupes israéliennes au Liban-Sud, des forces multinationales ou des entreprises de sécurité privées, selon une source diplomatique américaine citée mardi par le site Middle East Eye. Cette proposition s’inspire de ce qui serait déjà pratiqué dans le corridor de Netzarim dans la bande de Gaza, où des sociétés de sécurité privées envoient du personnel pour gérer un poste de contrôle, rappelle le média. Selon une source libanaise proche de la présidence citée par Middle East Eye, le Liban a fermement rejeté cette idée. 

Un maintien du comité de surveillance

Mis en place pour superviser l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024, le comité de surveillance du cessez-le-feu, dirigé par le général américain Jasper Jeffers, poursuivra sa « mission » selon le communiqué du ministère des français des Affaires étrangères. « Aux côtés des États-Unis au sein du Mécanisme (de supervision du cessez-le-feu, ndlr), la France continuera d'assumer l'ensemble des missions définies dans l'accord du 26 novembre 2024 » avance le texte.

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Par ailleurs, le ministère français «  salue le redéploiement des Forces armées libanaises (FAL), en coordination étroite avec la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) », qui permet de « mener les opérations de dépollution et d'accompagner le retour des populations dans les meilleures conditions de sécurité ».

« L'armée israélienne s'est retirée de tous les villages frontaliers à l'exception de cinq points », a déclaré à l'AFP une source de sécurité libanaise, suite à une guerre ayant fait plus de 4.000 victimes au Liban depuis octobre 2023, selon le ministère de la Santé. Du côté israélien, plusieurs dizaines de soldats et civils ont péri, d'après les autorités. Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a confirmé le maintien de forces dans cinq postes de contrôle ce mardi. 

Alors que Paris a affirmé mardi soir la « nécessité » d'un retrait total de l'armée israélienne du Liban-Sud, où les troupes de l'Etat hébreu demeurent localisées sur « cinq points stratégiques » par leur élévation, le long de la Ligne Bleue, malgré les termes de l'accord de cessez-le-feu négocié le 27 novembre, la France a réitéré sa proposition d'un...
commentaires (3)

Paris vient aussi d’ouvrir un centre culturel à Alger pour récompenser la politique de son président qui ne cesse d’insulter la France et refuse de rapatrier ses hors la loi qui sévissent contre les français en France. C’est dire l’autorité de ce pays qui courbe l’échine devant ceux qui crient plus fort. M. Macron a voulu donner un président et un gouvernement aux vendus en misant sur leurs promesses fallacieuses qu’ils balayaient du revers d’une main une fois le dos tourné de leur défenseur en le ridiculisant face aux libanais qui ont cru à un moment donné en lui.

Sissi zayyat

15 h 07, le 19 février 2025

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Commentaires (3)

  • Paris vient aussi d’ouvrir un centre culturel à Alger pour récompenser la politique de son président qui ne cesse d’insulter la France et refuse de rapatrier ses hors la loi qui sévissent contre les français en France. C’est dire l’autorité de ce pays qui courbe l’échine devant ceux qui crient plus fort. M. Macron a voulu donner un président et un gouvernement aux vendus en misant sur leurs promesses fallacieuses qu’ils balayaient du revers d’une main une fois le dos tourné de leur défenseur en le ridiculisant face aux libanais qui ont cru à un moment donné en lui.

    Sissi zayyat

    15 h 07, le 19 février 2025

  • Heureusement que la France nous aide, en revanche, les américains sont vraiment des vendus !

    Gaspard

    14 h 29, le 19 février 2025

  • HYPOCRITES !N,ETES VOUS PAS AVEC LES AMERICAINS ET ISRAEL LES PARRAINS DE CET ODIEUX ACCORD DE CESSEZ-LE-FEU, SEME DE PIEGES ET DE DIABLES DANS LES DETAILS, ET QUE NOS ABRUTIS AU NOM DE L,ETAT USURPE ET LE CHAMPION DU HEZBOLLAH ONT SI IDIOTEMENT SIGNE ?

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    09 h 53, le 19 février 2025

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