Deux morts dans une frappe israélienne de drone à Jarjouh au Liban-Sud | En direct

Nous refermons cette couverture en direct et la reprendrons demain matin. Merci de nous avoir suivis.

Liban

Suite à l'effondrement cet après-midi d'un bâtiment précédemment visé par l'armée israélienne dans la localité de Aïn Qana (caza de Nabatiyé), les équipes de secours ont retrouvé le corps d'une victime civile sous les décombres, selon notre correspondant.

Liban

Des drones israéliens ont survolé les villages d'el-Rihane dans le caza de Jezzine, selon notre correspondant.

Gaza

Des milliers de manifestants pro-palestiniens ont défilé jusqu'à l'ambassade des États-Unis à Londres pour protester contre le projet du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en expulser ses habitants. Agitant des drapeaux palestiniens et portant des pancartes "Ne touchez pas à Gaza", plusieurs milliers de personnes ont marché depuis Whitehall, où se situe la résidence du Premier ministre, jusqu'à l'ambassade américaine située au sud de la Tamise.

Dans le cortège londonien, les manifestants affichaient des pancartes: "Tenez tête à Trump" ou encore "M. Trump, le Canada n'est pas votre 51e Etat. Gaza n'est pas votre 52e". "Je pense que c'est complètement immoral, illégal, mais aussi infaisable et absurde", a déclaré à l'AFP Stephen Kapos, un survivant de la Shoah âgé de 87 ans. 

Cette marche s'est déroulée à l'initiative de l'organisation Palestine Solidarity Campaign.

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Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, apprécie "le soutien total" du président américain, Donald Trump, aux décisions à venir d'Israël sur la bande de Gaza, a indiqué son bureau après l'échange de trois otages israéliens retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens libérés par Israël, repris par l'AFP.

"La position ferme du président Trump a conduit à la libération de trois de nos otages aujourd'hui, malgré le refus du Hamas de les libérer auparavant", indique M. Netanyahu, ajoutant qu'il convoquerait le cabinet de sécurité "dès que possible pour décider des prochaines étapes pour Israël", selon le communiqué de son bureau.

Liban

La frappe israélienne contre un véhicule dans la localité de Jarjouh (caza de Nabatiyé) a fait deux morts et trois blessés, selon un bilan revu à la hausse, rapporte notre correspondant.

Liban/Israël

⚡La chaîne 12 israélienne a déclaré que l'armée israélienne avait pris pour cible (dans sa frappe aujourd'hui à Jarjouh) un membre de l'unité 127 du Hezbollah responsable du lancement du drone sur Israël la semaine dernière.

Vue de la voiture visée par un drone israélien. Photo fournie par notre correspondant Mountasser Abdallah

Liban

⚡Un drone israélien a lancé une attaque contre un véhicule au carrefour de Jarjouh-Arab Salim dans l'Iklim al-Touffah (caza de Nabatiyé), faisant au moins un mort et deux blessés, selon notre correspondant qui précise que des ambulances se sont rendues sur les lieux.

Liban

Le responsable de l’unité de liaison du Hezbollah, Wafic Safa a jugé "inacceptable" l’attaque contre les forces de la Finul vendredi sur la route de l’aéroport. "Le Hezbollah entretient de bonnes relations avec la Finul, la coordination entre les deux parties est totale et le Hezbollah respecte la résolution 1701", a souligné M. Safa à la chaine télévisée Al Mayadeen pro-iranienne.

"Nous devons faire la distinction entre un sit-in pacifique au cours duquel nous exprimons notre opinion contre la décision d'interdire l'avion iranien et l'attaque contre la Finul", a-t-il ajouté, appelant toutefois les autorités et l’armée libanaise à "regarder la situation du peuple" et à ne "pas lui mettre plus de pression".

Wafic Safa a par ailleurs estimé que la question du retrait israélien des villages frontaliers est du ressort de l'Etat et du comité de surveillance du cessez-le-feu. Il a précisé que le Hezbollah déterminera sa position par la voix de son secrétaire général Naïm Kassem, lors des funérailles de l'ancien secrétaire général du parti, Hassan Nasrallah.

Liban

Une forte explosion a secoué dans l'après-midi la localité de Yaroun (caza de Bint Jbeil), toujours sous occupation israélienne.

Elle a été entendue dans les villages environnants, rapporte notre correspondant, Mountasser Abdallah.

Une seconde explosion a retenti dans la localité de Labouné (caza de Tyr) au sud de Naqoura. Selon les habitants de Naqoura qui ont rapporté avoir vu des flammes, elle a été provoquée par l’armée israélienne qui fait exploser des bâtiments.  

Liban

Le secrétaire général du Hezbollah, Naïm Kassem, s'exprimera demain dimanche, à 18h30, en hommage aux dirigeants disparus du parti, selon un communiqué du parti chiite.

Liban-Sud

Des drones israéliens ont survolé les localités de Toul, Harouf et Doueir, dans le caza de Nabatiyé, selon notre correspondant, Mountasser Abdallah.

Affaire des avions iraniens

L'Iran s'est dit prêt à mener des "discussions constructives" avec le Liban pour la reprise des vols Téhéran-Beyrouth, après une interdiction d'atterrir faite à deux avions iraniens qui suscite la colère de partisans du Hezbollah.

Le chef de la diplomatie iranienne et son homologue libanais ont échangé par téléphone des "moyens de résoudre le problème des vols civils entre les deux pays" et assuré de leur "disponibilité à mener des discussions constructives et de bonne foi", selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères.

Sur la route de l'aéroport de Beyrouth

Un organisateur de la manifestation crie : "le sit-in est fini, ne vous en prenez pas aux forces de l'ordre".

Non loin, un soldat posté sur un pont affirme à L'Orient-Le Jour, que "ce qu'il va se passer est déjà connu. Ils vont aboyer jusqu'à ce soir, mais nous n'avons aucune crainte" concernant la situation sécuritaire. "Après tout, l'Etat, c'est nous".

Peu après, la foule s'est dispersée et la route a été rouverte à la circulation.

Liban

"Ils ont jeté des bombes lacrymogènes sur nous", dénonce une adolescente en larmes auprès de nos journalistes Lyana Alameddine et Caroline Hayek sur place. "Ils jettent ça sur les jeunes... On fait ça pour le Sayyed (Hassan Nasrallah) et pour le pays... Certains ont vomi, d'autres saignent. Il n'y a que des agents (israéliens) dans ce pays !" peste la jeune femme.

Des coups de feu ont par ailleurs été entendus sur place, créant la panique.

Liban-Sud

L'armée israélienne construit des fortifications sur le lieu-dit de Tallet el-Hamames, au sud de Khiam (caza de Marjeyoun), selon des témoins des villages avoisinants cités par notre correspondant Mountasser Abdallah. Des bulldozers israéliens ont été aperçus en train de transporter des blocs de béton sur le site et procèdent également à des travaux de terrassement sur cette zone frontalière qui fait partie des cinq positions en territoire libanais qu’Israël exige de conserver.

Pour rappel, les cinq points où l'armée israélienne souhaite maintenir sa présence après le 18 février sont :

• Tallet el-Hamames (Marjeyoun)

• Labouné / Alma el-Chaab (Tyr)

• Jabal Blat, aux abords de Ramiyé, (Bint Jbeil)

• Jal el-Deir, au sud de Aïtaroun, (Bint Jbeil)

• La position nouvellement établie le long de la route Markaba-Houla (Marjeyoun)

Liban

Nawaf Salam a en outre annoncé que la déclaration ministérielle de son gouvernement serait prête lundi.

Liban

Nawaf Salam affirme que Beyrouth est "en pourparlers avec l'Iran". Comme cela avait été évoqué hier, il a affirmé que le Liban a voulu envoyer deux avions de la Middle East Airlines pour ramener les passagers coincés en Iran. Une source avait indiqué hier à L'OLJ le refus de Téhéran d'accueillir ces avions et les autorités iraniennes avaient affirmé que toute interdiction des avions iraniens au Liban serait réciproque en Iran.

"La sécurité des passagers" à l'AIB est une ligne rouge, a ajouté le Premier ministre.

Il a encore critiqué "les émeutes et actes de vandalisme qui portent atteinte à la sécurité publique".

Liban

Présent à la manifestation sur la route de l'aéroport, le député du Hezbollah Ibrahim Moussaoui a affirmé que le parti "attend de voir comment va agir le gouvernement dans les prochains jours pour agir en conséquence.

Liban

S'exprimant du palais de Baabda, après une réunion avec le président Joseph Aoun, le Premier ministre Nawaf Salam a estimé que l'agression du convoi de la Finul est un "crime contre le Liban".

Il a dénoncé "une manifestation loin d'être pacifique" hier soir. "Toute personne qui perturbe la sécurité doit être sévèrement condamnée, a-t-il dit. Si certains croient que c'est en attaquant la Finul que le délai du 18 février sera respecté, ils se trompent"

Le Premier ministre a par ailleurs estimé que la liberté d'expression est sacrée, "Mais attaquer des biens et bloquer des routes est inacceptable", a-t-il martelé.

Liban

🔴 "La décision d'interdire à l'avion (en provenance d'Iran) d'atterrir au Liban est une atteinte à l'Etat et aux forces de sécurité", a dénoncé le vice-président du Conseil politique du Hezbollah, Mahmoud Qamati, pendant le sit-in. "Pourquoi vous soumettez-vous aux diktats américains et israéliens ?", a interrogé le responsable.

"Nous n'accepterons pas que notre patrie tombe aux mains israéliennes et américaines (...) ni cette humiliation", a-t-il poursuivi. Pendant le discours de M. Qamati, des fumigènes ont été lancés sur les manifestants, semant la confusion et la tension dans les rangs.

Liban

"Nous sommes descendus pour nous opposer a la décision concernent l’avion (en provenance de Téhéran refoulé jeudi par les autorités libanaises). Cela va a l’encontre de notre souveraineté", estime une manifestante participant au "sit-in populaire" organisé par le Hezbollah sur la route de l'aéroport de Beyrouth à notre journaliste sur place Lyana Alameddine.

"Tout ça a cause d’un tweet (d’Avichay Adraee, le porte-parole de l’armée israélienne). C’est pour cela que nous protestons", ajoute-t-elle.

"Nous ne sommes pas contre les Libanais. Nous avons beaucoup sacrifié pour le pays. Même pour les personnes qui étaient contre nous", poursuit-elle à l’attention des personnes craignant ces mouvements de foule.

Liban

Les manifestants présents au sit-in dans la banlieue sud de Beyrouth scandent des slogans favorables au secrétaire général actuel du Hezbollah, Naïm Kassem, mais aussi des "Labbayka ya Nasrallah" (à tes ordres, Nasrallah) en référence à son prédécesseur, Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre dernier par Israël.

Liban/Finul

Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné l’attaque menée contre un convoi de la Finul vendredi soir près de l’aéroport de Beyrouth, au cours de laquelle deux Casques bleus népalais ont été blessés et un véhicule incendié. "Ces agressions sont inacceptables et les responsables doivent être traduits en justice", a-t-il déclaré.

"La sécurité du personnel onusien doit être garantie en toutes circonstances. (…) Toute attaque contre les soldats de la paix constitue une violation du droit international, pouvant être qualifiée de crime de guerre", a-t-il ajouté.

Liban

Selon notre journaliste Lyana Alameddine présente sur place, de nombreux hommes en scooter se dirigent vers la manifestation, portant des drapeaux du Hezbollah. Des ambulances sont postées sur la route menant à l'Aéroport international de Beyrouth. "Amérique, Amérique ! Tu es le pire diable !" scandent les manifestants.

Capture d'écran al-Manar

"Mort à Israël ! Mort à Israël !" scandent certains manifestants présents au sit-in auquel le Hezbollah a appelé dans la banlieue sud de Beyrouth, sur la route de l'aéroport. 

Gaza

Le Hamas appelle Washington à "contraindre" Israël à respecter l'accord de trêve, si les États-Unis tiennent vraiment à la vie des otages retenus à Gaza depuis plus de 16 mois, indique l'AFP.

"Les États-Unis doivent contraindre l'occupation à honorer l'accord s'ils se soucient vraiment de la vie des prisonniers", a affirmé Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, dans un communiqué. Le Hamas a reçu des "garanties sur l'entrée de maisons préfabriquées et d'équipement lourd dans la bande de Gaza" et "nous avons les moyens de répondre à l'occupation si elle n'honore pas les termes de l'accord de cessez-le-feu".

Gaza

Le chef de l’armée israélienne, Herzi Halevi, a déclaré que ses troupes "avaient pour devoir de ramener tout le monde", selon un communiqué publié sur le compte X de l’armée israélienne. "Nous déployons de nombreux efforts à cette fin et, en même temps, nous préparons des plans d'attaque", a-t-il ajouté.

Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tiendra à 19h (locales) une réunion téléphonique avec le ministre de la Défense, Israël Katz, des négociateurs et des hauts responsables sécuritaires sur la question des otages, selon Axios.

La consultation débutera au moment où expirera l'ultimatum lancé par le président américain Donald Trump, selon lequel le Hamas doit libérer tous les otages qu'il détient d’ici à 19h, "sinon le cessez-le-feu à Gaza prendra fin".

Liban-Sud

Selon des sources locales citées par notre correspondant Mountasser Abdallah, un drone israélien a lancé un missile visant le quartier de Aqaba, dans la localité de Aïnata (caza de Bint Jbeil), sans qu’aucun blessé soit signalé jusqu’à présent.

Cisjordanie occupée
Les forces israéliennes ont mené une incursion dans la localité d’el-Biré, en Cisjordanie occupée, et ont attaqué la maison d’un prisonnier palestinien libéré dans le cadre des échanges de détenus ce samedi.

Des sources locales ont indiqué à l’agence de presse officielle Wafa que des véhicules militaires israéliens avaient pris d’assaut le centre d’el-Biré pour cibler la maison de Mazen al-Qadi, 45 ans, détenu par Israël depuis plus de deux décennies.

Depuis l’aube, les forces israéliennes ont également attaqué les maisons de plusieurs autres prisonniers libérés aujourd’hui, selon plusieurs faisceaux d'information.

Gaza

🔴 Après la libération des trois otages israéliens (et binationaux) par le Hamas, Donald Trump a affirmé que "cela diffère de leur déclaration de la semaine dernière selon laquelle ils ne libèreraient aucun otage", selon une publication postée sur son réseau social Truth Social et repris par Reuters.

"Israël devra maintenant décider de ce qu'il fera à midi aujourd'hui (19h heure de Beyrouth), date limite décidée pour la libération de tous les otages", a poursuivi M. Trump alors que l'accord de cessez-le-feu à Gaza prévoit une deuxième phase au cours de laquelle les otages doivent être progressivement libérés. Washington "soutiendra la décision" que prendra Israël, a conclu le président américain.

Liban-Sud

L'armée israélienne a brûlé des habitations à Kfar Kila, dans le caza de Marjeyoun, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah. Des véhicules israéliens progressent par ailleurs à Yaroun, dans le caza de Bint Jbeil.

Gaza

Un autre convoi de Palestiniens libérés par Israël est arrivé à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, rapporte l'AFP. Celui-ci transporte 333 prisonniers palestiniens libérés des prisons israéliennes, selon Al Jazeera.

Gaza

La principale association israélienne des familles d'otages à Gaza a appelé à tout faire pour empêcher que la trêve s'effondre et à poursuivre sur l'élan des libérations permises par celles-ci, après le retour en Israël de trois des otages dans la matinée, rapporte l'AFP.

"Ces derniers jours et les témoignages terrifiants des otages libérés [sur leur détention, NDLR] exigent des actes immédiats. Nous ne pouvons pas laisser l'accord [de trêve] s'effondrer, nous devons continuer d'utiliser cette dynamique pour que [chaque otage bénéficie d'une libération] rapide", écrit le Forum des familles d'otages dans un communiqué.

Gaza

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé que 25 corps ont été retrouvés au cours des deux derniers jours, et ajoute avoir enregistré 12 nouveaux blessés.

Selon le communiqué, 48 264 Palestiniens ont été officiellement tués depuis le début de l'offensive israélienne sur l'enclave palestinienne, en plus de 111 688 blessés, tandis que des milliers de personnes sont toujours portées disparues.

Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a estimé le bilan des morts à plus de 61 700, affirmant que des milliers de personnes disparues sous les décombres sont désormais présumées mortes.

Gaza

Anat Angrest, la mère du soldat Matan Angrest, a déclaré au quotidien israélien Haaretz que si le Hamas s'est engagé à respecter l'accord d'échange, le gouvernement israélien "a fait du surplace pour des raisons politiques" ce qui a empêché sa mise en œuvre en temps voulu.

La mère a révélé que l'un des prisonniers israéliens récemment libérés, qui avait participé à l'échange, avait indiqué que son fils Matan était toujours en vie à Gaza. "Nous demandons aux autorités israéliennes de prendre des mesures pour que l'accord progresse", a-t-elle déclaré.

Gaza

L'appel "par certains" à "la déportation systématique" des Palestiniens est un "comble", a dénoncé le président de la Commission de l'Union Africaine, après la proposition de Donald Trump d'une prise de contrôle américaine du territoire palestinien et d'un déplacement forcé de sa population.

La guerre à Gaza "continue de se dérouler dans le silence presque total des puissances du monde, si ce n’est l’appel par certains, à la déportation systématique des palestiniens hors de leurs terres, c’est un comble", a affirmé Moussa Faki Mahamat lors de l'ouverture du sommet de l'UA à Addis Abeba.

Un ex-détenu palestinien accueilli à Ramallah, en Cisjordanie occupée, le 15 février 2025. Photo Mohammed Torokman/Reuters

Gaza

Avant leur libération, l'administration pénitentiaire israélienne a fait porter aux prisonniers palestiniens des tenues sur lesquelles était écrit en arabe : "Nous n'oublierons pas et nous ne pardonnerons pas".

Selon les médias d'État israéliens, l'administration  pénitentiaire a diffusé des photos des centaines de prisonniers palestiniens devant être libérés, vêtus de chemises portant son logo, une étoile de David et la phrase en question.

Gaza

Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré que son équipe médicale avait immédiatement transféré quatre des prisonniers libérés qui étaient arrivés plus tôt à Ramallah vers un hôpital de la Cisjordanie occupée, en raison de leur état de santé "gravement" dégradé.

De nombreux prisonniers précédemment libérés par Israël ont montré des signes de torture sévère et de famine, entre autres.

Photo fournie par le bureau de presse du Hezbollah

Liban-Israël

Le député du Hezbollah Hassan Ezzedine a affirmé : "L'ennemi israélien cherche à se maintenir dans cinq points stratégiques clés, ce qui est inacceptable et condamnable. L'accord de cessez-le-feu aurait dû prendre fin dans les deux mois, mais l'ennemi est resté contre la volonté du gouvernement et du peuple libanais", a-t-il dénoncé lors d'une commémoration des membres du Hezbollah tués à Harouf (Nabatiyé).

"Malgré toutes les violations commises par l'ennemi, nous n'avons pas encore vu de condamnation ou de plainte déposée auprès du Conseil de sécurité de l'ONU concernant la violation de la souveraineté libanaise par l'ennemi et son agression", a-t-il poursuivi.

Gaza

Un bus de détenus palestiniens libérés par Israël est arrivé à Ramallah, en Cisjordanie occupée, indique l'AFP.

Gaza

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré travailler avec les Etats-Unis en vue de libérer tous les otages encore retenus à Gaza "aussi vite possible", après le retour en Israël de trois otages supplémentaires dans le cadre de la trêve avec le Hamas.

"Cette semaine, le Hamas a (...) tenté de violer l'accord (de trêve) et de créer une crise de toutes pièces avec des accusations infondées" mais a dû faire machine arrière sous la pression conjointe d'Israël et des Etats-Unis avec qui "nous travaillons en pleine coordination (...) pour sauver tous nos otages, les vivants et les morts, aussi vite que possible", a déclaré M. Netanyahu selon un communiqué publié par son bureau.

Gaza

La libération des trois otages aujourd'hui par le Hamas porte à 133 le nombre total d'otages libérés par le mouvement palestinien depuis le 7 octobre 2023. Selon notre décompte, 73 se trouvent encore dans la bande de Gaza, et seuls 3 otages parmi les 12 devant encore être libérés lors de la première phase de l’accord sont encore vivants.

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Gaza

Les trois otages libérés à Gaza sont maintenant en Israël, selon l'armée israélienne citée par l'AFP. Sacha Trupanov, Russo-Israélien, Yaïr Horn, Israélo-Argentin, et Sagui Dekel-Chen, Israélo-Américain "ont franchi la frontière avec le territoire israélien" et sont en route vers le lieu où ils doivent retrouver des membres de leur famille, indique un bref communiqué militaire.

L'otage israélo-russe Alexander Trufanov prend la parole au moment de sa libération par le Hamas à Khan Younès, le 15 février 2025. Photo Reuters

Gaza

L'armée israélienne a annoncé avoir récupéré les trois otages pris en charge un peu plus tôt par la Croix-Rouge après leur libération par le Hamas et le Jihad islamique dans le sud de la bande de Gaza, rapporte l'AFP.

La Croix-Rouge a remis à l'armée les trois hommes à l'intérieur de la bande de Gaza et ils sont actuellement en train d'être escortés par des membres des forces spéciales vers le territoire israélien, indique un communiqué militaire.

Gaza

Un convoi du CICR a quitté Khan Younès avec les trois otages israéliens libérés, rapporte l'AFP.

Gaza

Le Hamas exhibe sur une scène à Khan Younès les trois otages devant être libérés, rapporte l'AFP présente sur place.

Liban-Sud

L'armée israélienne a brûlé des habitations ce matin à Meis el-Jabal et Houla, villages du caza de Marjeyoun, selon notre correspondant Mountasser Abdallah.

Gaza

La suite du cessez-le-feu reste incertaine, les négociations prévues sur la deuxième phase n'ayant toujours pas commencé. Le Hamas a dit hier s'attendre à ce que ces pourparlers commencent "en début de semaine prochaine". Les médiateurs - Qatar, Etats-Unis et Egypte - espèrent les entamer "la semaine prochaine à Doha", a de son côté indiqué une source proche des négociations.

La deuxième étape de l'accord est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre, avant une dernière phase consacrée à la reconstruction de Gaza, un chantier gigantesque estimé par l'ONU à plus de 53 milliards de dollars.

Sur le sort à plus long terme de Gaza, un sommet de cinq pays arabes doit se tenir le 20 février à Riyad, pour répondre au "plan" du président américain Donald Trump - décrié à l'international mais salué par Israël - d'une prise de contrôle du territoire palestinien et du déplacement de sa population en Egypte et Jordanie, ce que ces deux pays ont refusé.

Gaza

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui transfère les otages du Hamas à l'armée israélienne à Gaza, s'est dit hier "très inquiet des conditions de vie" des captifs israéliens après avoir appelé à ce que les libérations se déroulent de façon "digne".

Lors de la précédente libération, le 8 février, le Hamas avait contraint trois otages très affaiblis physiquement à saluer une foule de Gazaouis, dans une mise en scène qui avait provoqué la colère en Israël.

Sept détenus palestiniens alors libérés ont pour leur part été hospitalisés en Cisjordanie occupée, "en raison de la brutalité" de leur détention, selon le Club des prisonniers. Parmi les détenus palestiniens qui doivent être relâchés ce samedi, 36 ont été "condamnés à la perpétuité", dont 24 seront expulsés, selon le Club des prisonniers palestiniens.

Gaza

Comme à chaque libération d'otages, des dizaines de combattants cagoulés et en armes du Hamas ont été déployés ce matin autour d’un podium, cette fois-ci à Khan Younès, dans le sud de Gaza, rapporte l'AFP.

Une large affiche y est accrochée portant le logo des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et plusieurs messages politiques en arabe, en anglais et en hébreu, dont l'un affirme "Pas de déplacement sauf vers Jérusalem", en allusion au refus des Palestiniens d'un projet américain de déplacer les Palestiniens hors de Gaza.

Gaza

Le Hamas et Israël doivent procéder aujourd'hui au sixième échange d'otages israéliens contre des détenus palestiniens en vertu de l'accord de cessez-le-feu à Gaza, qui a frôlé cette semaine le point de rupture.

Ces libérations de trois Israéliens, tous binationaux, captifs dans la bande de Gaza depuis 16 mois et de 369 prisonniers palestiniens doivent intervenir alors que le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est attendu ce soir en Israël.

Les trois hommes devant d'abord être libérés à Gaza sont Sacha Trupanov, un Israélo-Russe de 29 ans, Sagui Dekel-Chen, Israélo-Américain de 36 ans, et Yair Horn, Israélo-Argentin de 46 ans.

Ils ont été enlevés au kibboutz Nir Oz lors de l'attaque du 7 octobre 2023 menée par le Hamas dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine et qui a déclenché la réplique sanglante d'Israël dans l'enclave. Sur 251 personnes alors prises en otage, 73 sont toujours à Gaza, dont au moins 35 mortes, selon l'armée israélienne.

Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, près d'un mois après l'entrée en vigueur de la trêve à Gaza, qui a mis fin, au moins temporairement, à une guerre de 471 jours ayant causé des dizaines de milliers de morts.

Nous suivrons également les derniers développements au Liban, où la période d'application des modalités du cessez-le-feu conclu le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah a été prolongée de 22 jours. Nous couvrirons également la situation en Syrie, plus de deux mois après la chute du régime Assad, le 8 décembre 2024.