Un sergent des Forces de sécurité intérieure libanaises, Khalil Ali Fayad, a succombé à ses blessures mercredi, après avoir essuyé des tirs à Aïtaroun, au Liban-Sud, le 26 janvier 2025, a annoncé la police dans un communiqué. 

Dans leur texte, les FSI ont rendu hommage à ce policier de 30 ans, promu à titre posthume au grade de sergent-chef. La victime, originaire de Bint Jbeil au Liban-Sud et célibataire, était entrée dans les forces de sécurité en 2015 et y était employée au sein de la division de l'information. Il a également reçu, à titre posthume, plusieurs médailles.

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 Le 26 janvier, à la veille du premier délai normalement imposé pour le retrait de l'armée israélienne du Liban-Sud, des milliers d'habitants des villages frontaliers avaient marché vers leurs localités encore occupées, protégés par l'armée libanaise. La foule avait, dans de nombreux endroits, essuyé des tirs de l'armée israélienne, qui ont fait au moins 27 morts et plus de 140 blessés, selon les autorités. 

Jeudi, la Défense civile a indiqué avoir retrouvé un corps sous les décombres à Wadi Kais, dans la localité de Khiam, dans le caza de Marjeyoun. La victime, tuée lors des bombardements israéliens pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah, a été transportée à l'hôpital de Marjeyoun pour identification, tandis que les recherches se poursuivent.

Dans le même caza, selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah, l'armée israélienne a incendié des maisons à Adaïssé et détruit à l’aide de bulldozers des routes et des champs de la région.

Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 27 novembre, après 15 mois de guerre, l'armée israélienne a tué au moins 83 personnes au Liban, dans des frappes et tirs, selon notre décompte. La guerre entre Israël et le Hezbollah a fait plus de 4.000 morts.