Nous refermons cette couverture en direct de l'annonce du nouveau gouvernement de Nawaf Salam, merci de nous avoir suivis.
"Je remercie le président et le Premier ministre pour leur confiance, a réagi sur X le nouveau ministre des Télécommunications, Charles Hage. Je m'engage avant tout à travailler avec sérieux pour améliorer le secteur des télécommunications, qui constitue le pilier de la vie économique, sociale et politique. Je m'engage également à faire preuve de transparence envers l'opinion publique".
"Les nouveaux ministres doivent être les gardiens de la République, de sa Constitution, de ses lois, de ses institutions et des intérêts des citoyens. Leur devoir est de balayer la corruption et le clientélisme de leurs ministères. C'est ainsi que l'État pourra se redresser et que la confiance sera restaurée", a réagi sur X le député Pierre Bou Assi (Forces libanaises).
Le président du parti Kataëb Samy Gemayel a contacté le nouveau Premier ministre Nawaf Salam pour le féliciter de la formation du nouveau gouvernement. Il a salué « sa patience et sa détermination à former un gouvernement en moins d’un mois ». Il a espéré que « le nouveau cabinet pourra jouer un rôle à la mesure du discours d’investiture du président de la République, notamment dans la restitution des institutions de l’Etat et le monopole des armes aux mains de l’Etat ».
Kaja Kallas, haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, a félicité le Liban, dans un message publié par son bureau, « pour la formation d'un nouveau gouvernement », réaffirmant le « soutien indéfectible au peuple libanais et, en particulier, à la reconstruction d'institutions publiques capables de remplir leur mission au service de tous les citoyens ».
Et d’ajouter : « Nous sommes prêts à aider le nouveau gouvernement à faire avancer un programme axé sur les réformes et tourné vers l'avenir et à relancer le partenariat UE-Liban, notamment en organisant un conseil d'association cette année. »
Le président Joseph Aoun a exprimé, dans un communiqué publié sur X, sa « satisfaction quant à la formation du nouveau gouvernement », félicitant son président et ses ministres et leur souhaitant de réussir dans leurs tâches.
Le président de la République a assuré que « les membres du gouvernement sont non partisans et seront certainement au service de tous les Libanais car leur objectif est de servir l'intérêt du Liban ».
La formation du « gouvernement de réforme et de salut » a été basée sur « des critères de compétence, d'expérience, de spécialisation, de CV et de réputation », selon le communiqué de la présidence.
« J'ai convenu avec le président (Nawaf) Salam que le gouvernement ne comprendrait pas de ministres appartenant à des partis politiques, qu'il serait homogène et solidaire et qu'il travaillerait comme une équipe soudée », a-t-il conclu.
Gaza
Un haut responsable du Hamas, Bassem Naïm, a exhorté samedi les pays arabes "à ne pas normaliser leurs relations" avec Israël, après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu'un accord avec l'Arabie saoudite allait "se faire".
Ryad a vivement réagi aux propos de M. Netanyahu, affirmant qu'il n'y aurait aucune normalisation sans la création d'un Etat palestinien, qualifiant sa position d'"inébranlable". L'Arabie saoudite avait engagé en 2020 des négociations avec Israël en échange d'un pacte de défense avec Washington et d'une assistance pour un programme nucléaire civil, avant de les suspendre après le début de la guerre à Gaza.
L'ambassade américaine au Liban salue la formation d'un nouveau gouvernement et dit espérer des réformes.
Le nouveau ministre de l'Information, Paul Morcos, a affirmé à la chaîne al-Jadeed que "le Liban est confronté à de grands dangers, qui étaient et sont toujours présents, mais ce qui a changé aujourd'hui, c'est la nouvelle gestion politique du pays, dirigée par le président de la République, Joseph Aoun, et le premier ministre, Nawaf Salam". Il a estimé que "si le nouveau gouvernement ne pourra pas faire l'impossible, son travail sera diligent".
L'ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, a salué dans un message sur X la formation "de la réforme et du sauvetage". "Une 1e étape dans le chantier de réformes qui s'annonce, pour l'instauration d'un état de droit, au service de tous ses citoyens", a-t-il écrit, assurant que la France "sera au rendez-vous pour soutenir" Nawaf Salam et le cabinet.
L'ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro, a salué dans un message sur X la formation "de la réforme et du sauvetage". "Une 1e étape dans le chantier de réformes qui s'annonce, pour l'instauration d'un état de droit, au service de tous ses citoyens", a-t-il écrit, assurant que la France "sera au rendez-vous pour soutenir" Nawaf Salam et le cabinet.
Le nouveau gouvernement est convié à un premier Conseil des ministres au palais présidentiel, mardi 11 février à 11h.
Le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a affirmé sur X être prêt à faire face à une "quadruple alliance" après la formation du gouvernement. "Nous n'acceptons pas que quelqu'un nomme qui nous représente. Nous n'acceptons pas que quelqu'un nie notre identité et notre lutte. Nous n'acceptons pas de renoncer à nos droits et à notre rôle. Nous n'acceptons pas que quelqu'un puisse prendre le contrôle de notre décision, et certainement de notre dignité. Nous n'acceptons pas que l'on puisse nous imposer quoi que ce soit sans que nous en soyons convaincus, même si nous sommes pénalisés", a-t-il écrit.
L'ONU a salué la formation du nouveau gouvernement. « La formation du gouvernement (...) annonce un nouveau chapitre plus radieux pour le Liban », a déclaré le bureau de la représentante des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, dans un communiqué.
L'ex-Premier ministre Nagib Mikati a appelé son successeur Nawaf Salam, pour le féliciter pour la formation du nouveau gouvernement et lui souhaiter du succès dans le travail du nouveau cabinet, selon les informations de notre chroniqueuse politique Hoda Chédid.
Le cinquième ministre chiite, qui faisait obstacle dans les tractations avec le tandem chiite Amal-Hezbollah, est Fadi Makki. Il relève de la quote-part du Premier ministre et non du tandem chiite, selon nos informations.
L'ambassadrice de l'Union européenne au Liban, Sandra De Waele, a publié sur X, quelques minutes après l’annonce du gouvernement de Nawaf Salam, un message de « soutien au nouveau gouvernement libanais ». « Nous nous félicitons de l'engagement pris par le Premier ministre Nawaf Salam d'adopter un programme réformiste. Les réformes sont nécessaires pour l'avenir du Liban et nous continuerons à les soutenir. Nous comptons sur tous les acteurs politiques pour qu'ils ne se contentent pas d'adopter des réformes, mais qu'ils les mettent également en œuvre », a-t-elle écrit.
Cinq femmes font partie du gouvernement de Nawaf Salam, contre une seule dans le précédent cabinet. Le gouvernement de Hassane Diab, formé en janvier 2020, comportait, lui, six femmes.
- Ministre des Déplacés et ministre d’État pour la technologie d’information et l’intelligence artificielle : Kamal Chéhadé
- Ministre du Travail : Mohammad Haïdar
- Ministre de la Santé : Rakan Nasreddine
- Ministre de l'Information : Paul Morcos
- Ministre du Développement administratif : Fadi Makki
- Ministre de la Justice : Adel Nassar
- Ministre des Affaires sociales : Hanine Sayyed
- Ministre des Travaux publics et des Transports : Fayez Rassamny
- Ministre de l'Industrie : Joe Issa el-Khoury
- Ministre de l'Agriculture : Nizar Hani
- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Noura Baïrakdarian
- Ministre des Télécommunications : Charles el-Hajj
- Ministre de l'Environnement : Tamara Elzein
- Ministre de la Défense : Michel Menassa
- Ministre de l'Économie : Amer Bsat
- Ministre du Tourisme : Laura el-Khazen Lahoud
- Ministre de l'Éducation : Rima Karamé
- Ministre de l'Énergie et de l'Eau : Joe Saddi
Voici la liste des membres du nouveau gouvernement :
- Président du Conseil des ministres : Nawaf Salam
- Vice-président du Conseil des ministres : Tarek Mitri
- Ministre des Finances : Yassine Jaber
- Ministre de la Culture : Ghassan Salamé
- Ministre de l'Intérieur : Ahmad Hajjar
- Ministre des Affaires étrangères : Joe Raggi
Salam : Je veux restaurer la confiance entre le Liban et les pays voisins.
Salam : Je veux instaurer l’État de droit, donc poser les bases de la réforme et du sauvetage, pour lancer avec le président le chantier du Liban nouveau.
Salam : Aucune mouture gouvernementale ne peut satisfaire tout le monde, mais cette équipe va travailler en harmonie et ce ne sera pas un lieu de dissensions mais de travail.
Il faut restaurer la confiance entre le gouvernement et le peuple, notamment en étant à la hauteur des ambitions des jeunes, a ajouté Nawaf Salam.
Nawaf Salam a insisté sur le fait que "la réforme est la seule voie pour un vrai changement, avec la sécurité, l'application de la résolution 1701 et le retrait israélien" des villages et zones encore occupés du Liban-Sud.
Le nouveau gouvernement porte le titre de "la réforme et du sauvetage", a annoncé le Premier ministre désigné
Nawaf Salam s'exprime du palais présidentiel de Baabda.
M. Makkiyé a lu les décrets signés par le président de la République pour la démission du cabinet sortant de Nagib Mikati et la nomination de Nawaf Salam président du Conseil.
Le secrétaire général du Conseil des ministres Mahmoud Makkiyé, annonce la formation du gouvernement, à Baabda.
Selon le décret de formation du gouvernement signé par MM. Aoun et Salam, et conformément à ce qui avait été précédemment annoncé, la nouvelle équipe sera constituée de 24 membres.
Les dernières tractations de M. Salam ont principalement buté sur la personnalité à nommer dans le cinquième ministère prévu pour les chiites. MM. Aoun et Salam tiennent en effet à proposer eux-mêmes un nom pour ce poste.
Jeudi, le chef du législatif et du mouvement Amal, Nabih Berry, avait refusé le nom proposé par le chef de l'État et le Premier ministre désigné, faisant échouer une réunion à l'issue de laquelle l'annonce de la nouvelle équipe ministérielle semblait pourtant imminente. Un deuxième nom, celui de Nasser Saïdi, ancien ministre de l'Économie et de l'Industrie, avait été accepté vendredi par M. Berry, qui négocie au nom du duo chiite Hezbollah-Amal, mais M. Saïdi avait lui-même refusé le poste.
M. Salam a été désigné Premier ministre le 14 janvier 2025. Depuis, il mène des concertations pour former son équipe, qu'il veut composée de personnalités non-partisanes.
Le gouvernement sortant de Nagib Mikati était uniquement chargé de l'expédition des affaires courantes depuis les élections législatives de mai 2022.
Le Premier ministre libanais désigné Nawaf Salam était arrivé vers 14h au palais présidentiel de Baabda pour présenter à Joseph Aoun une mouture de son cabinet. Une réunion qui était la quatrième en quatre jours entre les deux hommes, et à laquelle s'est joint le président de la Chambre, Nabih Berry.
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct de l'actualité politique, alors que le président de la République, Joseph Aoun, et le Premier ministre désigné Nawaf Salam ont signé le décret de formation du nouveau gouvernement, après trois semaines de tractations.
M. Aoun a également signé, selon le compte X de la présidence, le décret de démission du gouvernement sortant de Nagib Mikati.
Nominations, réformes, justice, cessez-le-feu... Quel avenir pour le Liban ?
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