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Culture - Cinéma

Le cinéma libanais à l’honneur au Festival du court-métrage à Clermont-Ferrand

Le son et l’art libanais sont à l’honneur de la 47e édition de cette plus grande manifestation mondiale du genre, qui s’ouvre vendredi.

Le cinéma libanais à l’honneur au Festival du court-métrage à Clermont-Ferrand

Le film « Hizz ya Wizz » de Wissam Charaf inaugure le focus Liban au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand. Photo DR

Le cinéma libanais a le vent en poupe au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. La manifestation, considérée comme la plus grande et la référence mondiale du genre, célèbre le Liban et ses artistes dans un focus spécial intitulé « Maabar » (passage). 

Une vingtaine de films réalisés entre 2004 et 2024 sont à l’affiche, dont 10 inédits, 15 fictions dont une animée, et 5 documentaires dont la liste complète est à retrouver ici. 

À signaler, notamment, un programme entièrement consacré à l’œuvre de Wissam Charaf, cinéaste primé à de multiples reprises au festival et qui animera une masterclass mardi. Parmi les films projetés : le tout nouveau documentaire Maabar (2025) de Cédric Kayem et Anthony Tawil, la fiction animée primée à Cannes Waves’ 98 (2015) d’Ely Dagher, le documentaire Minerva (2021) de Lucien Bourjeily, la fiction Warsha (2021) de Dania Bdeir, ainsi que des œuvres de Michelle et Noel Keserwany, d’Ahmad Ghossein, de Rami Kodeih, de Ramzi Bashour, de Manon Nammour, de Fadi Baki, d’Isabelle Mecattaf, de Samir Syriani et Waël Noureddine.

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Dans un pays « agité par de tragiques événements », « les artistes demeurent et se réinventent », livrant ces dernières années des films d’« une ampleur et portée étonnantes », soulignent les organisateurs. 

L’affiche du focus libanais est signée par l’artiste libanais Brahim Samaha, qui est peintre et graveur. Il est également le fondateur du Cabriolet Film Festival qui se tient à Beyrouth depuis une quinzaine d’années. 

Il sera présent au festival et participera à l’exposition « Anatomie du labo », qui se tiendra au Lieu-Dit.

Jusqu’au 8 février, plus de 500 films venant d’environ 80 pays seront projetés de 9h00 à 21h00 sur onze sites clermontois.

L’affiche du focus libanais est signée par l’artiste libanais Brahim Samaha. Photo DR


Bruit du vent, du verre et la respiration

Le son est également à l’affiche du festival. Bruit du vent dans des feuilles d’arbre, verre qui casse, respiration : une rétrospective sur le son invitera le public dans «un univers où chaque bruissement devient un acteur-clé de l’histoire». Michelle Couttolenc, ingénieure du son oscarisée, figure parmi les membres du jury et donnera une masterclass mercredi.

Comédies, fictions, animations : les trois principales compétitions, nationale, internationale et Labo, proposeront 143 courts-métrages choisis parmi 8 200 films inscrits. Onze membres du jury, réalisateurs, scénaristes, écrivains, dont la figure du féminisme Ovidie, seront chargés de les départager. 

Le festival constitue souvent un tremplin pour de jeunes réalisateurs ou réalisatrices, comme en témoignent chaque année les nominations au Festival de Cannes ou aux Oscars.

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Pour la quatrième année, le prix du meilleur « queer métrage » sera remis à un film issu de l’une des trois compétitions qui, au delà des thématiques LGBT+, « présentera une ouverture sur un monde résistant aux normes », d’après les organisateurs. 

Et pour la deuxième année consécutive, la technologie XR, qui utilise des techniques numériques pour renforcer les perceptions et sensations du public, trouvera sa place au festival avec six films sélectionnés.

En 2023, Laurent Wauquiez, alors président Les Républicains (LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a divisé par deux les aides octroyées à l’association Sauve qui peut le court métrage, qui pilote le festival. Depuis, des mesures importantes d’économies ont dû être mises en œuvre.

Pour l’édition 2025, les organisateurs espèrent battre le record de 170 000 entrées établi en 2020.

Parallèlement au festival, Clermont-Ferrand accueillera la 40 édition du Marché du film court, rendez-vous de la filière du format court, de lundi à jeudi.

Le cinéma libanais a le vent en poupe au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand. La manifestation, considérée comme la plus grande et la référence mondiale du genre, célèbre le Liban et ses artistes dans un focus spécial intitulé « Maabar » (passage). Une vingtaine de films réalisés entre 2004 et 2024 sont à l’affiche, dont 10 inédits, 15 fictions dont une...
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