Le président de la République, Joseph Aoun, recevant le Premier ministre désigné, Nawaf Salam, à Baabda, le 14 janvier 2025. Photo tirée du compte X de la présidence
C’était peut-être trop beau pour être vrai. En l’espace de quelques jours, entre le 9 et le 13 janvier 2025, Joseph Aoun, commandant en chef de l’armée, a été élu à la présidence de la République. Et Nawaf Salam, ancien président de la Cour internationale de justice, a été désigné pour former le tout premier gouvernement du mandat. Ces deux choix avaient sans doute de quoi donner aux Libanais une bouffée d’oxygène, les deux hommes étant identifiés dans l’opinion comme étant porteurs de changement. Ils ont d’ailleurs aussitôt affiché leur détermination à redresser le pays en mettant sur les rails les réformes nécessaires exigées par la communauté internationale pour venir à la rescousse du pays du Cèdre. Mais dans un pays comme le Liban, on ne change pas les réalités politiques aussi rapidement. Alors que tout semblait permettre d’espérer...
C’était peut-être trop beau pour être vrai. En l’espace de quelques jours, entre le 9 et le 13 janvier 2025, Joseph Aoun, commandant en chef de l’armée, a été élu à la présidence de la République. Et Nawaf Salam, ancien président de la Cour internationale de justice, a été désigné pour former le tout premier gouvernement du mandat. Ces deux choix avaient sans doute de quoi donner aux Libanais une bouffée d’oxygène, les deux hommes étant identifiés dans l’opinion comme étant porteurs de changement. Ils ont d’ailleurs aussitôt affiché leur détermination à redresser le pays en mettant sur les rails les réformes nécessaires exigées par la communauté internationale pour venir à la rescousse du pays du Cèdre. Mais dans un pays comme le Liban, on ne change pas les réalités politiques aussi rapidement....
Eh non ! Tous les Libanais n’ont pas eu ce sentiment soulagement suite à l’élection de Joseph Aoun. Et ce n’est ni ce dernier ni le premier ministre désigné qui vont insuffler l’optimisme dans un pays par où le communautarisme a le dernier mot.
14 h 35, le 31 janvier 2025