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Économie - REPÈRE

Les grands chantiers qui attendent le prochain ministre des Finances

Nominations, refonte du système bancaire, assainissement des comptes publics... Tour d’horizon des dossiers qui font de ce ministère un portefeuille-clé auquel s'accroche le tandem chiite. 

Les grands chantiers qui attendent le prochain ministre des Finances

L'entrée du ministère des Finances dans le centre-ville de Beyrouth. Photo ANI

Alors que les tractations en vue de la formation du nouveau gouvernement se poursuivent, un ministère en particulier focalise l'attention : celui des Finances, que le président du Parlement, Nabih Berry, souhaite à ton prix conserver dans son giron – après les six ans de mandat de son bras droit, Ali Hassan Khalil (de février 2014 à janvier 2020), puis de l'un de ses proches, l'actuel ministre sortant Youssef Khalil. L’actuel gouverneur par intérim de la Banque du Liban Wassim Manssouri et l’ancien député Yassine Jaber figurent aujourd’hui parmi les favoris au poste.Et si le chef du mouvement Amal justifie cela par la nécessité de préserver la représentation chiite à l’intérieur du nouvel exécutif, notamment à travers la fameuse « quatrième signature » qui lui donne un droit de regard sur tous les décrets ayant une implication...
Alors que les tractations en vue de la formation du nouveau gouvernement se poursuivent, un ministère en particulier focalise l'attention : celui des Finances, que le président du Parlement, Nabih Berry, souhaite à ton prix conserver dans son giron – après les six ans de mandat de son bras droit, Ali Hassan Khalil (de février 2014 à janvier 2020), puis de l'un de ses proches, l'actuel ministre sortant Youssef Khalil. L’actuel gouverneur par intérim de la Banque du Liban Wassim Manssouri et l’ancien député Yassine Jaber figurent aujourd’hui parmi les favoris au poste.Et si le chef du mouvement Amal justifie cela par la nécessité de préserver la représentation chiite à l’intérieur du nouvel exécutif, notamment à travers la fameuse « quatrième signature » qui lui donne un droit de regard sur tous les...
commentaires (3)

Cette histoire de quatrième signature, c’est le Moyen Âge administratif, politique et démocratique … mais le Liban adore le Moyen Âge !!! Si on supprime ce droit exorbitant de bloquer indéfiniment un texte en refusant d’apposer une signature, alors même que ce texte a été adopté en conseil des ministres (on marche sur la tête, non ?) on résout le problème de la lutte à mort pour ce minister qui n’a aucun autre intérêt dans un état failli … Cela me fait penser au processus ubuesque qui prévaut dans les banques pour encaisser un chèque (1/2 heure au bas mot et au moins 4 signatures).

JB El catalán

18 h 06, le 29 janvier 2025

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Commentaires (3)

  • Cette histoire de quatrième signature, c’est le Moyen Âge administratif, politique et démocratique … mais le Liban adore le Moyen Âge !!! Si on supprime ce droit exorbitant de bloquer indéfiniment un texte en refusant d’apposer une signature, alors même que ce texte a été adopté en conseil des ministres (on marche sur la tête, non ?) on résout le problème de la lutte à mort pour ce minister qui n’a aucun autre intérêt dans un état failli … Cela me fait penser au processus ubuesque qui prévaut dans les banques pour encaisser un chèque (1/2 heure au bas mot et au moins 4 signatures).

    JB El catalán

    18 h 06, le 29 janvier 2025

  • A ne pas oublier la nécessaire re-négociation de l'accord préliminaire avec le FMI, qui sera sans doute le premier grand chantier du Ministre et inclura effectivement un important volet bancaire

    papazulu

    17 h 43, le 29 janvier 2025

  • Il faut absolument que l’État se dédouane totalement de la mainmise du tandem Hezbollah/Amal. Des décennies durant, ils ont exercé un contrôle absolu sur les finances du Liban, et le bilan catastrophique assumé par la population ne peut ni ne doit être écarté de la refonte de l’État… Bonne chance à Nawaf et Joseph, nos nouveaux dirigeants (enfin, des vrais)!

    Christian Samman

    16 h 40, le 29 janvier 2025

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