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⚡ Dans un discours prononcé à la veille du début du cessez-le-feu à Gaza, à 20h10, heure locale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël "ne céderait pas" tant que tous les otages pris par le Hamas le 7 octobre n'auraient pas été libérés, selon des propos rapportés par Reuters.
"La première phase de l'accord est temporaire", a-t-il déclaré, selon Reuters, ajoutant que le président élu Donald Trump et le président Joe Biden “soutiennent le droit d'Israël à reprendre le combat si la deuxième phase est infructueuse”.
"Si nous devons reprendre le combat, nous le ferons de manière nouvelle et énergique", a déclaré le Premier ministre israélien.
"Nous avons blessé l'ensemble de l'axe iranien et nous pouvons encore faire plus", a-t-il promis. "Comme je vous l'avais promis, nous avons changé la face du Moyen-Orient et, comme conséquence, le Hamas reste battu et solitaire", a-t-il ajouté.
La chaîne al-Arabiya a rapporté que "l'Union européenne va approuver une aide de 60 millions d'euros pour l'armée libanaise, qui couvrira le déploiement de l'armée dans le sud pendant trois ans", une information qui n'a pas été détaillée mais qui a été reprise par de nombreux sites d'informations et autres médias libanais.
Les membres du parti Otzma Yehudit présenteront dimanche matin leur lettre de démission du gouvernement pour protester contre l'acceptation de l'accord de prise d'otages et de cessez-le-feu avec le Hamas.
Le parti d'extrême droite du ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, avait menacé de se retirer de la coalition si le cabinet du Premier ministre Benjamin Netanyahu acceptait l'accord, qui devrait entrer en vigueur dimanche matin.
"Les ministres Ben-Gvir, Yitzhak Wasserlauf et Amichai Eliyahu, ainsi que les présidents des commissions parlementaires Zvika Fogel et Limor Son Har-Melech et le député Yitzhak Kroizer, quitteront leurs fonctions", a déclaré le parti d'extrême droite dans un communiqué relayé par le Times of Israel.
Le Haaretz a également relayé l'information en reprenant une déclaration d'Itamar Ben-Gvir indiquant qu'il avait l'intention de démissionner dimanche, mettant ainsi à exécution une menace formulée plus tôt cette semaine.
⚡ Israël n'appliquera pas le cessez-le-feu à Gaza tant qu'il n'aura pas reçu la liste des 33 otages qui seront libérés par le Hamas dans le cadre de la première phase de l'accord, a déclaré samedi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
"Nous n'irons pas de l'avant avec l'accord tant que nous n'aurons pas reçu la liste des otages qui seront libérés, comme convenu. Israël ne tolérera aucune violation de l'accord. La seule responsabilité incombe au Hamas", a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué cité par Reuters.
Le chef de l'État-major israélien a appelé l'armée de l'État hébreu à renforcer ses positions en Cisjordanie dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas, qui prévoit la libération de prisonniers palestiniens et d'otages capturés lors de l'offensive du 7 octobre 2023, ont rapporté les médias israéliens,
Danny Elgarat, dont le frère Itzik devrait revenir en Israël dans les prochaines semaines dans le cadre de l'accord de libération des otages, a accusé le ministre des Finances Bezalel Smotrich, de chercher à saboter l'accord de trêve et de pousser à la reprise des combats après l'exécution de sa première phase, a rapporté le Haaretz.
"Nous devons nous assurer que l'accord est pleinement mis en œuvre jusqu'à ce que tout le monde revienne", a déclaré M. Elgarat devant le quartier général de la défense à Tel-Aviv. "Cette semaine, les masques sont tombés", a-t-il encore accusé, soulignant que le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, "s'était vanté d'avoir saboté à plusieurs reprises les accords sur les otages dans le passé."

Photo BENJAMIN CREMEL/AFP
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025, organisée par la Campagne de solidarité avec la Palestine. Suite à l'interdiction par la Metropolitan Police d'une marche partant de la BBC à Londres parce que l'itinéraire passait devant une synagogue, les manifestants soutenant "un cessez-le-feu immédiat et la fin du génocide israélien à Gaza" ont été invités à se retrouver à Whitehall pour une manifestation.
⚡ Le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé samedi qu'Israël s'apprêtait à libérer "plus de 1.890 prisonniers palestiniens", en échange de la libération par le Hamas de 33 otages israéliens, dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers.
L'Égypte, qui a servi de médiateur pour cet accord avec le Qatar et les États-Unis, a déclaré que cet échange interviendrait au cours de la première phase de 42 jours de l'accord destiné à mettre fin à la pire guerre de l'histoire de la bande de Gaza.

Capture d'écran UN Web TV
Toujours lors de sa conférence de presse à Beyrouth, António Guterres a assuré que toute la communauté internationale « voulait la paix » au Liban et que "personne n’acceptera que la guerre reprenne", répondant à une question sur les garanties concernant le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre entre Israël et le Hezbollah.
Lors de son allocution, il a indiqué avoir été aux premières loges pour constater le niveau de destruction au Liban-Sud provoqué par les bombardements israéliens.
"Je forme l’espoir fervent que, des deux côtés, les populations pourront retourner dans leurs zones d’origine et reprendre leurs vies", a-t-il encore déclaré, pointant du doigt aussi bien les destructions israéliennes que les caches d’armes du Hezbollah découvertes depuis le 27 novembre par les soldats de la Force intérimaire des Nations unies au Liban.
Il a jugé "essentiel de voir le déploiement de l’armée israélienne accompagné simultanément du déploiement de l’armée libanaise", ainsi que la nécessité pour les Forces armées libanaises d’exercer un contrôle total sur les armes dans le pays.
"J’encourage la communauté internationale à soutenir l’armée libanaise afin de lui permettre d’accomplir sa mission", a-t-il insisté. Il a aussi indiqué qu’il n’y avait pas de projet pour augmenter le nombre de soldats mobilisés au sein de la Finul mais que l’ONU travaillait à renforcer les capacités des effectifs déployés.
Lors de sa conférence de presse clôturant une tournée de deux jours au Liban, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a assuré que sa visite avait été "significative et productive".
Il a affirmé avoir perçu une atmosphère de positivité qui lui a donné le sentiment que "le Liban est à l’aube d’un futur plein d’espoir".
"La fenêtre d’opportunité est ouverte, et nous devons tout faire pour que cela aboutisse", a-t-il encore lancé.
Diab Abou Jahjah, président de la Fondation Hind Rajab (HRF), une organisation qui cherche à engager des poursuites judiciaires contre les soldats israéliens dans le monde entier pour des crimes de guerre présumés à Gaza, a déclaré auprès d’Al Jazeera que l’action de son ONG « ne s’arrêtera pas avec le cessez-le-feu ».
« Nous sommes soulagés de l’arrêt des tueries pour la population de Gaza, cependant, les crimes ont été commis et la justice doit être rendue. Pour nous, rien ne change, si ce n'est que nous aurons peut-être plus de possibilités de rassembler des preuves maintenant qu'il y aura, espérons-le, une certaine forme de fin au génocide en cours à Gaza », a-t-il expliqué.
Au moins 13 procédures pénales contre des membres des troupes israéliennes poursuivis pour leurs agissements au cours de la guerre à Gaza ont été lancées par des juridictions nationales à travers le monde.
Pour en savoir plus sur ces ennuis judiciaires auxquels sont désormais confrontés certains soldats israéliens.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a annoncé que 50 camions de carburant devraient entrer dans la bande de Gaza avec le début du cessez-le-feu dimanche.
M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les Etats-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait "l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant".
Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.
Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré: "Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza", où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.
Israël devrait recevoir ce samedi après-midi les noms de trois otages qui seront libérés demain, selon la chaîne publique israélienne Kan qui indique que le chef du Mossad, David Barnea, sera informé par le Hamas via le Qatar. Il transmettra par la suite l'information aux familles.
L'armée israélienne a annoncé cet après-midi avoir intercepté un missile tiré du Yémen avant qu'il ne pénètre dans l'espace israélien, indique l'AFP.
"Suite au déclenchement des sirènes il y a peu dans les zones d'Eilat et Arava (dans le sud d'Israël, NDLR), un missile qui avait été tiré du Yémen a été intercepté par" l’armée de l'air, indique un communiqué militaire. Le projectile a été abattu "avant de pénétrer sur le territoire" national, ajoute le texte.
Un porte-parole de la Défense civile de Gaza a déclaré qu'il était interdit aux habitants de se rendre dans le corridor de Netzarim, qui sépare la partie nord de la bande de Gaza de son reste.
Ce dernier a appelé les Palestiniens à ne pas se précipiter dans le nord de la bande de Gaza après le cessez-le-feu par "crainte des restes de la guerre".
"La crise de la bande de Gaza ne peut être résolue que par une résolution internationale autorisant l'ouverture permanente de tous les points de passage", a-t-il ajouté qui affirme que "90 % des maisons du nord de la bande de Gaza ont été complètement ou partiellement détruites, et y retourner représente un danger".
De nouvelles sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs régions israéliennes, notamment dans la ville d'Eilat, sur la mer Rouge, à la suite de "l'envoi d'un projectile depuis le Yémen", selon un communiqué de l'armée israélienne. Il s'agit du deuxième tir de missile attribué aux rebelles houthis aujourd'hui après celui intercepté plus tôt dans la matinée dans le centre d'Israël.
Près de 300 prisonniers palestiniens condamnés à perpétuité seront libérés lors de la première phase de l’accord d’échange de détenus entre le Hamas et Israël, a indiqué l’Office des prisonniers palestiniens.
La plupart de ces prisonniers à vie, dont le nombre s’élève à 96, inclus dans cette liste sont des membres du mouvement Fateh. Certains d’entre eux sont emprisonnés depuis plus de trente ans, a déclaré l’ONG palestinienne, citée par Al Jazeera qui précise que des prisonniers appartenant à toutes les "factions de la résistance palestinienne" seront libérés.
Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, ont revendiqué un tir de missile sur Israël, où l'armée avait affirmé plus tôt ce matin avoir intercepté un projectile en provenance de ce pays.
Les houthis ont ciblé le "ministère de la Défense de l'ennemi israélien dans la région occupée de Yafa (le nom arabe de Jaffa, ndlr) à l'aide d'un missile balistique", a affirmé leur porte-parole militaire, Yahya Saree.
Les rebelles houthis yéménites ont annoncé par la voix de leur porte-parole militaire, le brigadier Yahya Saree, qu'ils se "coordonneraient étroitement avec la résistance palestinienne" pour faire face à Israël en cas de "violation de l'accord de cessez-le-feu à Gaza", a-t-il déclaré dans un communiqué cité par Reuters.
L'armée israélienne a déclaré avoir mené des frappes sur 50 "cibles terroristes" dans la bande de Gaza hier, selon un communiqué de l'armée cité par Reuters.
Selon le dernier communiqué du ministère de la Santé du Hamas, 23 Palestiniens ont été tués et 83 ont été blessés au cours des dernières 24 heures.
Une frappe israélienne près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a tué au moins un Palestinien, selon Al Jazeera. L'attaque a eu lieu dans la localité d'al-Fukhari, à l'est de la ville, selon les correspondants locaux du média qatari.
Celle-ci fait suite à une attaque antérieure contre une autre habitation dans la région de Khan Younès qui avait tué cinq membres d’une même famille, dont trois enfants.
Les familles des otages israéliens devraient demander à l'armée israélienne de cesser d'intensifier les frappes dans les dernières heures précédant l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, car cela "serait une raison de tuer leurs enfants", a déclaré un porte-parole des militants palestiniens, Abou Hamza, membre des Brigades al-Quds du Jihad islamique à Gaza, rapporte Reuters.
Le Jihad islamique détient également des otages israéliens en plus du mouvement dominant de l'enclave, le Hamas.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Assaad Chibani a déclaré qu'il "attendait avec impatience" le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, alors que les nouveaux dirigeants du pays cherchent à se faire une place dans le paysage politique régional, rapporte Reuters.
Il a fait ces déclarations lors d'une conférence de presse conjointe à Damas avec le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, qui a déclaré que la Ligue arabe travaillait avec les États membres pour activer la participation de la Syrie.
L'offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza a tué au moins 46 899 Palestiniens et en a blessé 110 725 autres depuis le 7 octobre 2023, a déclaré le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne cité par Reuters.
23 Palestiniens ont été tués et 83 ont été blessés au cours des dernières 24 heures, selon un communiqué du ministère.

Photo X/@UN_Spokesperson
En visite au Liban, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a exprimé au sortir de sa réunion avec le président de la République, le général Joseph Aoun, son "soutien total et sa volonté de mobiliser pleinement la communauté internationale pour apporter toutes les formes d'aide au Liban, dans l'espoir d'une reprise rapide de ce pays pour qu’il redevienne un centre vital pour le Moyen-Orient."
M. Guterres a indiqué avoir exprimé la solidarité de l’ONU avec "le peuple libanais qui a tant souffert" ainsi que son "soutien total" au nouveau président et au futur gouvernement "avec la conviction qu'il sera désormais possible de renforcer les institutions de l'État libanais et de créer les conditions nécessaires pour permettre à l'État de protéger pleinement ses citoyens", dans des propos rapportés par l’Agence officielle d’informations (ANI, officielle).
Le secrétaire général de l’ONU a par ailleurs appelé de ses voeux au retrait des forces israéliennes du Liban-Sud et le déploiement de l'armée libanaise sur l'ensemble du territoire libanais. "Il sera alors possible d'ouvrir une nouvelle page pour la paix", a-t-il dit. Et de conclure : "Je sais que les Libanais possèdent une dynamique exceptionnelle, une résilience immense et un grand courage. Je suis convaincu qu'une fois le conflit terminé, le processus de reconstruction commencera."

Une femme pleure sur la dépouille d'un Palestinien tué par une frappe israélienne à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 18 janvier 2025. Photo Hatem Khaled/Reuters
Les troupes israéliennes ont pris d'assaut plusieurs quartiers de la ville de Hébron en Cisjordanie occupée, notamment Jabal al-Rahma, la zone d'Ashabi et Nimra, selon des sources de sécurité citées par l'agence de presse Wafa.
Elles ont également pris d'assaut la ville d'Idhna, à l'ouest d'Hébron, perquisitionné des dizaines de maisons, arrêté un grand nombre de citoyens et transformé l'une des maisons en centre d'enquête de terrain, avant de relâcher les résidents, selon l'agence.
Le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, s'est adressé samedi à l'État libanais et à la communauté internationale : "Ne testez pas notre patience", a-t-il lancé lors d'un discours tenu pendant un événement consacré à la "Résistance à Gaza", à la veille de l'entrée en vigueur d'une trêve entre le mouvement Hamas et Israël dans l'enclave, qui pourrait mener à la fin d'une guerre dévastatrice de plus d'un an.
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Des forces israéliennes se sont dirigées vers la localité de Wadi Slouki depuis Houla, dans le caza de Marjeuoun au Liban-Sud, tirant des rafales de mitrailleuse lourde, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Au moins 122 Palestiniens, dont 33 enfants et 33 femmes, ont été tués par des frappes israéliennes depuis que le Hamas et Israël ont annoncé avoir convenu d'un accord de cessez-le-feu, selon la défense civile de l'enclave palestinienne, citée par Al Jazeera.
La plupart des tués, 92, l'ont été à Gaza-ville, 19 à Khan Younès, une dizaine dans le centre de Gaza et deux autres à Rafah, dans le sud, a déclaré Mahmoud Basal, porte-parole du service de secours, sur Telegram.
Plus de 270 Palestiniens ont également été blessés depuis l’annonce de l'accord, a-t-il ajouté.
Le ministère de l'Intérieur de Gaza a indiqué dans un communiqué qu'il commencerait à déployer des forces de police dans tous les gouvernorats de l'enclave palestinienne dès l'entrée en vigueur de l'accord de cessez-le-feu, dimanche.
« Nous appelons tous les citoyens à préserver les biens publics et privés, à éviter toute action susceptible de mettre leur vie en danger et à coopérer avec les officiers et les membres de la police, de la sécurité et des agences de service », a précisé le ministère qui a décrit les 15 mois de guerre avec Israël comme « le plus grand crime commis contre un peuple sans défense dans les temps modernes ».
« La fermeté légendaire de notre peuple dans la bande de Gaza a contrecarré tous les objectifs de la guerre criminelle d'extermination, et notre peuple a réaffirmé qu'il était plus digne de survivre et de construire l'avenir de ses générations qu'une occupation barbare qui disparaîtra inévitablement », conclut le communiqué.
Le Hamas a déclaré que le mécanisme de libération des otages israéliens dépendra du nombre de prisonniers palestiniens libérés par Israël, conformément aux termes de l'accord de cessez-le-feu, selon Reuters.
Le mouvement palestinien a ajouté que la liste des prisonniers palestiniens à libérer sera publiée un jour avant que l'échange ait lieu.
Des sirènes d’alarme ont retenti dans le centre d'Israël et à Jérusalem à cause d'un projectile vraisemblablement lancé du Yémen, a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué. Selon l'AFP, des explosions ont été entendues.
Le gouvernement israélien a approuvé le début des travaux de reconstruction dans le nord de la bande de Gaza dans le cadre de la première phase de l'accord de cessez-le-feu, à partir de dimanche matin, a appris le Haaretz.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré dans un communiqué qu'elle prévoyait d'acheminer des hôpitaux modulaires dans la bande de Gaza au cours des deux prochains mois, après le cessez-le-feu.
Un afflux d'aide est attendu à Gaza dès l'entrée en vigueur de l'accord, à partir de dimanche. La réhabilitation des infrastructures de l'enclave commencera également à ce moment-là, notamment le rétablissement de l'électricité, de l'eau, de l'assainissement, des communications et des routes, tandis que l'équipement nécessaire pour enlever les décombres et les débris sera acheminé.

Des enfants palestiniens marchent dans les décombres à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, en janvier 2025. Photo Mohammed Salem/Reuters
Un sondage réalisé par le journal israélien Maariv a révélé que 73 % des Israéliens soutiennent l'accord de cessez-le-feu et que seuls 19 % s'y opposent.
Le sondage révèle également que 91 % des partisans des partis d'opposition israéliens soutiennent l'accord, alors que seulement 52 % des partisans de la coalition le soutiennent.
L'Autorité palestinienne est prête à "assumer pleinement ses responsabilités" dans la bande de Gaza, a déclaré hier le président palestinien Mahmoud Abbas, dans sa première réaction officielle depuis l'annonce, mercredi, de l'accord de cessez-le-feu.
"Le gouvernement palestinien, sous la direction du président Abbas, a achevé tous les préparatifs pour assumer pleinement ses responsabilités dans la bande de Gaza", indiquait un communiqué de la présidence palestinienne, réaffirmant "l'autorité légale et politique de l'Etat de Palestine sur ce territoire".
Le cessez-le-feu à Gaza entrera en vigueur dimanche à 6h30 GMT, soit 8h30 locales, a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères dans un tweet sur X samedi, selon Reuters.
Le nouveau dirigeant de la Syrie et le président des Emirats arabes unis ont discuté lors d'un appel hier des moyens de renforcer les relations bilatérales après la chute de Bachar el-Assad, qu'Abou Dhabi avait soutenu dans ses efforts de normalisation, a indiqué un média d'Etat syrien.
« Un appel téléphonique a eu lieu entre Ahmad el-Chareh, et Mohammad ben Zayed Al-Nahyane, au cours duquel les deux parties ont discuté des moyens de renforcer les relations bilatérales », a indiqué l'agence officielle syrienne Sana. Début janvier, le chef de la diplomatie syrienne, Assaad el-Chaibani s'était rendu à Abou Dhabi à cette fin pour sa première visite aux Emirats depuis le renversement d'Assad.
▶️ Plus de détails ici.
Israël doit libérer 737 prisonniers palestiniens en échange de celle de premiers otages israéliens lors de la première phase de l'accord de trêve, a annoncé le ministère israélien de la Justice.
Dans le cadre de la première phase de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, "le gouvernement approuve la libération de 737 prisonniers et détenus sous la garde de l'administration pénitentiaire", a indiqué le ministère dans un communiqué cité par l'AFP. Parmi les prisonniers appelés à être libérés se trouve Zakaria Zubeidi, responsable de plusieurs attentats contre des civils israéliens et ex-leader des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah, qui s'était évadé d'une prison israélienne en 2021.
⚡ Tôt ce matin, le gouvernement israélien a ratifié l'accord de cessez-le-feu à Gaza et de libération des otages, a annoncé le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette décision est tombée après une réunion du cabinet qui a duré plus de six heures et s'est terminée dans la nuit.
Selon cet accord, vivement contesté par certains membres durs du cabinet, un cessez-le-feu de six semaines doit entrer en vigueur dimanche, accompagné des premiers échanges d'otages contre des prisonniers. Ces mesures pourraient ouvrir la voie à la fin des 15 mois de guerre à Gaza.
Bonjour et bienvenue sur notre couverture en direct des événements au Moyen-Orient, notamment la guerre de Gaza, qui est entrée dans son 470e (et peut-être dernier) jour, en attendant la trêve prévue demain.
Nous suivrons également dans cette couverture en direct les répercussions dans la région, au Liban et au Yémen, ainsi que les derniers développements en Syrie, plus d'un mois après la chute du régime Assad.
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