
Les armes à destination du Liban saisies par les autorités syriennes à Tartous le vendredi 17 janvier. @SanaAjel/X
La direction de la sécurité générale de la ville côtière de Tartous, en Syrie, a indiqué qu'« après coordination avec la direction des renseignements dans le gouvernorat et grâce à un contrôle et une surveillance continus, une opération de contrebande d'armes vers le Liban via des points de passage illégaux a été déjouée. Les armes et les roquettes ont été saisies juste avant d'entrer sur le territoire libanais », a indiqué l'agence officielle syrienne Sana, dans un message publié sur la plateforme X.
Les autorités syriennes et Hay'at Tahrir al-Cham (HTC) avaient commencé mardi à fermer des passages illégaux sur les berges syriennes de la rivière al-Kabir, non loin de la frontière-nord du Liban. Par ailleurs, des passages situés le long de la frontière nord-est du Liban, dans la région de Hermel, ont également été bloqués par le HTC dans les villages syriens proches de la frontière.
Lutter contre la contrebande
Compte tenu de la situation de guerre avec Israël, le Liban n’a de frontière terrestre ouverte qu’avec la Syrie, d’où le fait que toute marchandise arrivant au pays par voie terrestre doit passer par ce pays. La frontière-nord avec la Syrie fait face depuis des années à l’entrée illégale de réfugiés syriens et de marchandises de contrebande.
Des bulldozers syriens s'activaient mercredi à fermer de nombreux passages non autorisés à l'aide de monticules de terre élevés. L'armée libanaise avait déjà fermé plusieurs de ces points de passages du côté libanais.
Des sources syriennes citées mercredi dernier par notre correspondant dans le Nord Michel Hallak indiquaient que cette opération prendra du temps en raison du grand nombre de passages constamment ouverts par des bandes des deux côtés de la frontière, qui possèdent des terrains dans le secteur et profitent de la baisse du niveau de la rivière en raison de l'absence des précipitations cet hiver.
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