
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, glissant son bulletin dans l’urne, le 15 décembre 2022 lors de la dixième séance présidentielle. Ali Fawaz/Parlement
Toutes les options sont sur la table : que personne ne soit élu, que Joseph Aoun remporte le scrutin ou qu’un autre candidat parvienne à obtenir la majorité relative ou même absolue.
OLJ / Par Anthony SAMRANI, le 08 janvier 2025 à 00h00
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, glissant son bulletin dans l’urne, le 15 décembre 2022 lors de la dixième séance présidentielle. Ali Fawaz/Parlement
Dites, M. Samrani, que nous somnes un peuple dépendants de l’Occident et de l’Arabie Saoudite et bien d’autres pays. Et que nous sommes pataugeons dans la mendicité jusqu’au trognon. Dites également que si Joseph Aoun, “le favori” sera élu, il ne sera pas redevable aux députés qui voteront pour lui malgré eux, mais aux Américains eux-même.. D’ailleurs, ce n’est pas seulement pour renforcer le pouvoir de l’institution militaire que le chef de l’armée fait depuis plus de deux ans les va-et-vient entre les États-Unis et le Qatar.
Pauvre pays...
"… Compte tenu des stratégies des uns et des autres, des revirements de dernière minute, des négociations dans les coulisses et de la pression internationale …" - la "démocratie" made in Lebanon quoi…
« Bien malin est celui qui peut prédire ce qui se passera jeudi lors de la séance consacrée à la présidentielle » écrivez-vous…. Et bien je vais faire mon petit malin en écrivant que jeudi, le Général Joseph Aoun sera élu President de la République et ce sera pour le plus grand bien du Liban. Au-delà de ce qui précède, il est bien triste de lire que l’avenir d’un pays qui a un potentiel si grand, puisse être entre les mains d’un mafieux de la pire espèce ; d’un écervelé et d’un repris de justice…
Dites, M. Samrani, que nous somnes un peuple dépendants de l’Occident et de l’Arabie Saoudite et bien d’autres pays. Et que nous sommes pataugeons dans la mendicité jusqu’au trognon. Dites également que si Joseph Aoun, “le favori” sera élu, il ne sera pas redevable aux députés qui voteront pour lui malgré eux, mais aux Américains eux-même.. D’ailleurs, ce n’est pas seulement pour renforcer le pouvoir de l’institution militaire que le chef de l’armée fait depuis plus de deux ans les va-et-vient entre les États-Unis et le Qatar.
16 h 14, le 08 janvier 2025