À l’approche du 27 janvier, date de l’expiration du délai de 60 jours fixé par l’accord de cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël pour le retrait de celui-ci du Liban-Sud, l’heure est à la surenchère et aux menaces verbales. D’autant que Tel-Aviv ne semble pas pressé de remplir sa part du contrat. C’est cette impression qui se dégage du dernier discours du secrétaire général du parti chiite, Naïm Kassem, samedi. « Notre patience (face aux infractions israéliennes) pourrait s’épuiser avant les 60 jours ou après. Quand nous déciderons d’agir, vous le verrez immédiatement », a-t-il tonné, faisant craindre un nouveau round d’affrontements. Côté israélien, le ministre de la Défense, Israël Katz, n’a pas mâché ses mots en menaçant carrément la pérennité du cessez-le-feu. « Si le Hezbollah ne se retire pas derrière le Litani, il n’y aura...