
Le patriarche maronite Béchara Raï. Photo ANI
Le patriarche maronite, Béchara Raï, et le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Elias Audi, ont tous deux exprimé, dans leur homélie dominicale, leurs souhaits concernant les qualités du futur président libanais, à quatre jours d'une séance parlementaire consacrée à l'élection du futur chef de l'État.
Le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022, et la séance de vote du 9 janvier 2025 est la première fixée par le président de l’Assemblée nationale depuis plus d’un an.
De Bkerké, Mgr Raï a prié pour « la paix pour les quatre jours » avant la séance de jeudi, « jour où le Parlement se réunira pour élire un Président de la République qui gagnera la confiance des citoyens et la confiance de la communauté internationale ». Le chef de l'État devra également « œuvrer à la réconciliation nationale, consolider l'unité interne, planter l'espoir dans les cœurs et la paix dans les âmes », selon le patriarche.
De son côté, le métropolite grec-orthodoxe a estimé que le Liban a besoin d'un « véritable repentir de la part de ses dirigeants qui ont négligé leurs devoirs ». Il a ajouté que « les Libanais attendent avec espoir la réunion d'élection du président dans quelques jours et craignent qu'elle ne ressemble aux précédentes », qui se soldaient toutes par un défaut de quorum après le premier tour de scrutin, en raison du départ de l'hémicycle des députés du tandem chiite Amal-Hezbollah et de leurs alliés. Il a souhaité l'élection d'un « président qui sera fidèle au Liban, un protecteur efficace de la constitution » qui fera preuve « d'intégrité, ouverture et de détermination pour construire un État moderne, juste, exempt de corruption ». Le futur président devra également être « insoumis » aux puissances étrangères et ne pas se laisser «intimider» pour ne pas conclure « d'accords aux dépens du Liban ».
Cet homme providentiel existe bel et bien. Encore faut il pouvoir l’élire plutôt que de le voir évincé par la seule volonté des fossoyeurs de notre pays qui ne rencontrent jusqu’alors aucune protestation à leurs agissements. Berry se comporte comme s’il avait sauvé notre pays d’un désastre alors qu’il a toujours été l’allié de ceux qui les ont ruiné et saccagé. Aucune explication tangible, mais qu’importe, il est là et n’a aucune opposition. Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin?
12 h 32, le 06 janvier 2025