
Des soldats libanais sur des véhicules militaires lors d'opérations de reprises de sites auparavant tenus par des factions palestiniennes dans la Békaa, le 21 décembre 2024. Photo X/@LebarmyOfficial
L'armée libanaise a repris le contrôle de plusieurs sites tenus auparavant par le Front populaire pour la libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) et le Fateh el-Intifada (un mouvement issu d'une scission au sein du Fateh) dans la région de la Békaa samedi matin, rapporte notre correspondante dans la région, Sarah Abdallah.
La troupe a ainsi repris en main un centre du commandement général du FPLP-CG, d'Ahmad Jibril, dans la région de Sultan Yacoub, dans la Békaa-Ouest. « Des individus armés de la faction ont quitté les lieux et se sont dirigés vers une destination inconnue », selon nos informations.
Un peu plus tôt, l'armée libanaise avait également repris une base de Sultan Yacoub et le camp de Heloué, géré par le Fateh el-Intifada, ainsi que le site de Hechmech, entre Koussaya et Deir el-Ghazal, dans l'est de la Békaa. Après avoir sécurisé les zones en question, les militaires y ont mené des inspections, y compris dans les tunnels précédemment utilisés par le FPLP-CG, et ont déployé des unités pour quadriller les lieux.
Dans un communiqué publié sur X en début d'après-midi, l'armée libanaise a confirmé ces informations, ajoutant avoir « saisi des quantités d'armes, de munitions et de matériel militaire » sur les différents sites, photos à l'appui.
Une vidéo partagée par la chaîne locale LBCI sur ses réseaux montre des soldats libanais cagoulés en train de déployer le drapeau libanais et celui de la troupe, à Hechmech.
Selon notre correspondante, l'armée a par ailleurs intensifié sa présence près de Ersal, Ras Baalbeck et Qaa, des localités limitrophes de la Syrie voisines. Ses soldats ont « arrêté nombre de voitures utilisées pour du trafic, notamment des dizaines de véhicules opérant dans le trafic de carburants, tabac et autres ».
Cela aurait dû etre fait il y a longtemps mais la milice hezballah l'interdisait car les positions représentaient une jonction avec les forces de Assad. Les événements en Syrie font que le hezb n en a plus besoin. Ce n'est malheureusement pas l'Etat Libanais qui montre réellement ses muscles mais une action esthétique pour leurer les chancelleries occidentales
02 h 25, le 22 décembre 2024