Le lion a fui la jungle pour trouver refuge chez l’ours blanc. Un ophtalmologue à la faible vision d’une Syrie gangrenée depuis 2011, se heurtant à une situation pour laquelle aucun remède préventif n’a été préconisé, et ce malgré une réflexion et des conseils en commun accord du comité politique issu de la même école. En prônant un traitement inclusif (l’opposition), comme solution radicale qui aurait empêché l’aggravation de l’État agonisant, tout en évitant l’infiltration du virus « sionisus », qui continuera à ronger la Syrie, la plaçant dans un isoloir, depuis les premières manifestations, selon le diagnostic établi par les spécialistes. La mauvaise décision de l’imprévoyant a accéléré la dégradation de l’état fébrile de la Syrie. Les malaises se sont amplifiés provoquant le déplacement de plus de 20 millions de personnes vers différents refuges à travers le monde.
Pendant ce temps, les alliés semblent proposer un calmant concocté par Dimitri Mendeleïev (Russie), administré par Avicenne (Iran) comme traitement de survie comparable à une perfusion qui s’est matérialisée en urgence par l’envoi des secouristes de la résistance Hezbollah. Mais après treize ans de combat, ce traitement s’est révélé inefficace. Les cellules malines loin d’être neutralisées par le remède chimique ont résisté en se propageant désormais sur toute la surface. Le choc est palpable, comme ces cellules sont loin de devenir bénignes du fait que leur administrateur est enraciné dans l’axe du mal.
Dès lors, une question cruciale se pose, à quand la fin des souffrances. Comme un docteur en cache un autre, les nouveaux gants rouges sauront-ils trouver la conduite à tenir et prescrire la thérapie même tardive capable de guérir les blessures profondes du peuple syrien. Ce peuple marqué par treize années de traumatisme ayant pour conséquences l’emprisonnement, les déplacements et l’appauvrissement. En attendant de colmater les plaies ouvertes et de suturer les déchirures du peuple syrien, la situation, complexe et instable, continue de s’envenimer laissant planer le doute sur l’avenir de la Syrie en hypertension au risque d’occasionner des hémorragies traînant le pays dans une mort clinique.
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