Le numéro deux des islamistes de Hay'at Tahrir al-Cham (HTC), Ahmad al-Dalati, a affirmé que l’offensive lancée le 27 novembre par les rebelles en Syrie n'avait pas d'objectifs au Liban, alors qu'une réédition du scénario de 2014, qui a vu le déplacement de milliers de Syriens, dont des éléments affiliés à el-Qaëda et à l’État islamique, se fait craindre.
« Nous n'avons aucunement l'intention de nuire aux intérêts d'un quelconque pays voisin, et nous espérons entretenir des relations fraternelles fondées sur des intérêts communs avec les pays voisins, la région et le monde », a déclaré Ahmad al-Dalati, dans un entretien à notre chroniqueur politique Mounir Rabih publié dans le quotidien al-Modon. « Nous appelons le gouvernement libanais à retirer les éléments restants du Hezbollah du territoire syrien et à veiller à ce qu'il n'envoie pas ses combattants s'opposer à la volonté du peuple syrien libre », a-t-il poursuivi.
M. Dalati a accusé le parti chiite pro-iranien d'avoir fait « verser le sang de milliers de Syriens, contribué au déplacement de millions d'entre eux et participé aux crimes du régime contre le peuple ». « Après la guerre au Liban-Sud, le régime a laissé tomber le Hezbollah, a pris ses distances avec lui et a même divulgué les coordonnées de ses dirigeants, qui ont été assassinés par l'entité sioniste sur le sol syrien. Malgré cela, les combattants du Hezbollah continuent d'oeuvrer activement aux côtés des forces du régime et, récemment, le secrétaire général du parti Naïm Kassem a déclaré qu'il se tenait aux côtés de ces forces », a-t-il souligné. Avant d'avertir : « Nous disons aux dirigeants, membres et partisans du Hezbollah : retirez-vous de nos terres avant que les combattants des opérations militaires (des factions armées syriennes) ne vous atteignent ».
Dans un discours prononcé jeudi, le chef du Hezbollah a affirmé que le parti soutiendra le régime syrien face aux rebelles « selon ses moyens ».
« La libération de l'ensemble » de la Syrie
Le numéro deux de HTC a également soutenu que l’offensive vise à « assurer le retour des personnes déplacées dans leurs maisons, mettre fin au règne de la corruption et de la tyrannie et construire une nouvelle Syrie qui accueille tous ses habitants, quelle que soit leur confession, dans le respect de leur fierté et de leur dignité ». Il a également indiqué que « l'opération se poursuivra jusqu'à la libération de l'ensemble du territoire syrien et le renversement du régime criminel de Bachar el-Assad ». Selon lui, la gestion des villes sera « assurée par des civils, avec la participation du peuple par l'intermédiaire d'organismes transitoires, jusqu'à ce que la situation dans toute la Syrie se stabilise et qu'un système politique soit convenu, garantissant une véritable participation de tous les segments de la société ».
Dans un message adressé au peuple libanais, les factions armées syriennes ont de leur côté affirmé vendredi soir que « la bataille de la révolution syrienne aujourd'hui n'est avec aucun de vous ». « Nous espérons que vous ne vous laisserez pas entraîner par les appels désespérés des parties régionales à s'engager dans une confrontation qui n'est pas la vôtre, car ceux qui vous invitent à vous impliquer davantage sur le terrain syrien vous abandonneront tôt ou tard, comme ils l'ont fait auparavant », ont-elles ajouté. « Nous attendons avec impatience un nouvel avenir fondé sur des relations diplomatiques conjointes qui visent la prospérité et le développement de nos deux pays et la réalisation de nos intérêts communs, des relations empreintes de respect mutuel pour les droits des peuples, sans ingérence dans les affaires de l'autre partie », poursuit le texte.
En dix jours, des rebelles menés par des islamistes radicaux partis du nord-ouest de la Syrie se sont emparés de dizaines de localités et de deux des principales villes syriennes, Alep et Hama, lors d'une offensive fulgurante qui fragilise de plus en plus le régime Assad. Cette progression, favorisée par l'effondrement de l'armée syrienne devant l'avancée des rebelles dans plusieurs régions, représente un tournant dans le cours de la guerre en Syrie, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie.
-PAROLE D,ANARCHISTE, -OU BIEN DE TERRORISTE, -ET SURTOUT D,ISLAMISTE, -OU BIEN DE BAASSISTE, -LAQUELLE VAUT LA PIASTRE, -POUR QU,ON S,EN ENTHOUSIASTE, ? -DITES-MOI LE CONTRASTE. -SEPARANT CES NEFASTES. -TOUS Y SONT SUR LA PISTE, -DU POUVOIR ASSADISTE. -PRETS, L,E-RDO SCENARISTE - ET JOE L,ECONOMISTE. -LA SYRIE ON DEVASTE. -L,INTERVENTION EST FASTE. -NOTRE TERREUR EST CHASTE. -ET NOTRE BUT EST VASTE. -NOUS AVONS UNE LISTE, -OU TOUT LOCAL ARTISTE, -QUI N,EST PAS SIONISTE, -N,EST PAS NOTRE JURISTE. -NOTRE BUT EST LA CASTE, -DU REGIONAL GYMNASTE, -SURANNE ZOROASTRE, -DE LA REGION DESASTRE.
19 h 33, le 07 décembre 2024