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Nos Lecteurs ont la Parole

Étrange espérance

C’est étrange, cette humanité,

La seule à semer la mort et bâtir des cités,

À s’envoyer des bombes et construire des hôpitaux,

À détruire des corps tout en tendant des anneaux.

Une trêve, dit-on, comme un souffle brisé,

Un instant suspendu dans l’éternité.

Pas une paix, pas une fin, juste une pause,

Comme un cri étouffé au cœur d’une rose.

Nous sommes faits d’ombre et de lumière,

De cyanure et de miel, d’une poussière amère,

Des mains qui frappent, des cœurs qui pleurent,

Des ruines qui saignent, des rêves qui demeurent.

Il y a dans ce silence une tristesse infinie,

Un vide cruel où danse la folie.

Mais aussi, au fond des cendres et des décombres,

Une flamme fragile qui s’élève des ombres.

Peut-être est-ce là notre cruel paradoxe,

Des âmes meurtries qui rêvent de l’aurore,

Des bâtisseurs d’espoir sur des terres hostiles,

Des funambules perdus sur des fils immobiles.

Et dans ce souffle arraché au chaos,

Il reste une étincelle, un sursaut.

Car même dans l’absurde, au bord du trépas,

L’humanité vacille, mais elle ne tombe pas.

Youmna BISSAT

Étudiante en sciences politiques

Montréal, Canada

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « Courrier » n’engagent que leurs auteurs. Dans cet espace, « L’Orient-Le Jour » offre à ses lecteurs l’opportunité d’exprimer leurs idées, leurs commentaires et leurs réflexions sur divers sujets, à condition que les propos ne soient ni diffamatoires, ni injurieux, ni racistes.

C’est étrange, cette humanité,La seule à semer la mort et bâtir des cités,À s’envoyer des bombes et construire des hôpitaux,À détruire des corps tout en tendant des anneaux.Une trêve, dit-on, comme un souffle brisé,Un instant suspendu dans l’éternité.Pas une paix, pas une fin, juste une pause,Comme un cri étouffé au cœur d’une rose.Nous sommes faits d’ombre et de...
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