Capture d'écran de l'entretien de Massad Boulos à la chaîne libanaise al-Jadeed le jeudi 28 novembre 2024, deux jours après l'annonce du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Photo X/ @joey_grgs
Le président américain élu, Donald Trump, a annoncé que l'homme d'affaires libano-américain, Massad Boulos sera son haut conseiller pour les affaires arabes et du Moyen-Orient, rapporte Reuters.
« Je suis fier d'annoncer que Massad Boulos assumera le rôle de Conseiller principal du président pour les affaires arabes et du Moyen-Orient », a écrit sur le réseau X le président élu Donald Trump. « Massad est un avocat accompli et un leader respecté dans le monde des affaires, avec une grande expérience sur la scène internationale. Il a été un défenseur de longue date des valeurs républicaines et conservatrices, un atout pour ma campagne, et a joué un rôle déterminant dans la construction de nouvelles coalitions exceptionnelles avec la communauté arabo-américaine », a-t-il ajouté. M. Boulos a en effet fait campagne dans de nombreux États américains dits « pivots », auprès des communautés arabo-musulmanes, notamment dans le Michigan.
« Massad est un négociateur habile et un défenseur inflexible de la paix au Moyen-Orient. Il sera un ardent défenseur des États-Unis et de leurs intérêts, et je suis heureux de l'avoir dans notre équipe », a conclu Donald Trump.
L'homme d'affaires, qui a fait sa fortune en Afrique, est un proche du président américain élu, son fils Michael ayant épousé Tiffany, la fille de Donald Trump.
Dans une publication sur le réseau X, le ministre libanais sortant de l'Économie Amine Salam a félicité M. Boulos pour sa nomination, estimant qu'il a « su bâtir des relations de confiance et tisser des ponts entre la communauté arabe et le président Trump ». Il a estimé que cette nomination « reflète l'engagement » de Donald Trump à « accorder une importance particulière au Liban, aux Arabes et à notre région, pour instaurer la paix, la sécurité et la prospérité ». M. Salam a encore appelé à « saisir l'opportunité historique » que représente la fonction de Massad Boulos aux côtés du 47e président américain, estimant que les Libanais et le monde arabe « n'ont jamais été aussi proche qu'aujourd'hui de la Maison Blanche et du centre de décision ».
Mr Boulos ayant participé, avec échec, aux élections législatives du Liban sur la liste du CPL, je ne vois rien de bon en sortir pour notre pays. Un arriviste comme tous les Aounistes. Heureusement que Trump a aussi des gens comme Walid Fares, Darrell Issa etc... pour balancer les potentiels mauvais conseils de ce monsieur. Sinon espérons qu'il ait vu la lumière a temps et qu'il aidera positivement notre cause.
08 h 50, le 03 décembre 2024