L'un des halls de l'Aéroport international de Beyrouth. Photo Mohammad Yassine/L'OLJ
Plusieurs compagnies aériennes envisagent de suivre l'exemple de Royal Jordanian (le 1er décembre) et d'Ethiopian Airlines (le 8 décembre) pour reprendre leurs dessertes de Beyrouth, s'il faut en croire des informations au sein des agences de voyage..
Les noms d'Iraqi Airways (possible reprise dimanche), Turkish Airlines (possible vol samedi puis vols réguliers dès la semaine prochaine), Qatar Airways (deux vols quotidiens à partir du 9 décembre), Emirates (pas encore de détails) et FlyDubai (pas encore de détails) ont été évoqués.
Selon deux agences de voyages libanaises que nous avons contactées et qui souhaitent rester anonymes, Qatar Airways a reprogrammé, ce vendredi après-midi, des vols dans les terminaux de réservation, disponibles à partir du 9 décembre. L'une d'elles a indiqué avoir reçu un message de la compagnie aérienne qatarie annonçant une « reprise progressive » des vols à partir de cette même date.
Une source au sein d'une troisième agence indique que la direction de Turkish Airlines était prête à reprendre sa desserte dès samedi, mais que les autorités turques lui ont demandé d'attendre. Les derniers échos indiquent que la compagnie pourrait reprendre ses vols vers l'aéroport international de Beyrouth (AIB) lundi ou mardi. La même source indique qu'Emirates pourrait ne reprendre ses vols que le 1er janvier. Enfin, sur son site, Iraqi Airways propose des vols entre Bagdad et Beyrouth à partir du 1er décembre.
Le président de l'Association des agences de voyages et de tourisme au Liban, Jean Abboud, a indiqué que ces compagnies n'avaient pas encore confirmé la reprise, mais qu'elles avaient très certainement contacté la direction libanaise de l'aviation civile pour réserver ou se renseigner sur des créneaux.
Pour rappel, la Middle East Airlines, qui n'a jamais interrompu sa desserte malgré l'intensification des combats entre le Hezbollah et Israël, prévoit d'augmenter le nombre de vols le 12 décembre pour faire face à la forte hausse de la demande à l'approche des fêtes de fin d'année.