Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a affirmé jeudi au site al-Mustaqbal qu’il n’était pas possible de commenter la victoire du nouveau président américain Donald Trump, précisant qu’il ne le ferait pas « avant quatre ans », lorsque son mandat sera terminé. Il a ajouté que M. Trump avait signé un « engagement écrit » pour négocier un cessez-le-feu au Liban après sa victoire. Dans son interview, M. Berry a également indiqué qu’il appellera les personnes déplacées à rentrer chez elles dès qu’un accord de cessez-le-feu sera conclu, même si « elles doivent dormir à même le sol ».
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi M. Trump avait reçu un soutien important de la part des Libanais et des Arabes du Michigan, M. Berry a répondu : « À cause de la politique de Joe Biden, qui a regardé passivement les enfants se faire tuer à Gaza et au Liban. » Interrogé sur les « promesses » du président républicain, il a souligné que « Trump a déjà signé un engagement écrit en faveur d’un cessez-le-feu au Liban dès sa victoire, alors qu’il se trouvait au restaurant de Hassan Abbas ».
Hassan Abbas est un restaurateur libano-américain du Michigan. Trump a visité son restaurant avant son élection et a promis qu’il « apporterait la paix et mettrait fin aux guerres » s’il était élu.@alarabiya ترمب يزور مطعماً لبنانياً في ميشيغان ويؤكد: أعرف الكثير من الناس من لبنان. نحن بحاجة إلى إنهاء القصة هناك ونريد السلام #العربية #ترمب #الانتخابات_الأميركية ♬ الصوت الأصلي - العربية
حسن عباس صاحب المطعم بميتشچن الذي مضىُعنده ترامب ورقة إنهاء العدوان على لبنان 🇱🇧 pic.twitter.com/k6hdgLAHdE
— mohamedsbeity (@mohamedsbeity2) November 6, 2024
Le chef du législatif a par ailleurs observé que ce que le président américain « a réalisé est sans précédent dans l’histoire américaine pour deux raisons. Premièrement, c’est la première fois qu’un candidat gagne la présidence après l’avoir perdue. Deuxièmement, il a réussi à obtenir la présidence avec la Chambre et le Sénat, ainsi qu’avec le pouvoir judiciaire, ce qui est également sans précédent ».
Nabih Berry a refusé de s’engager dans des discussions sur l’avenir des chiites au Liban, déclarant : « Je ne réponds pas à ce genre de rhétorique sectaire », estimant que tous les Libanais souffrent. Le président du Parlement a dans ce cadre félicité les Libanais d’avoir accueilli les personnes déplacées du Sud, de la Békaa et de la banlieue sud de Beyrouth. « Le soutien des chrétiens n’est pas moindre que celui des musulmans. Récemment, on m’a raconté que les habitants de Deir el-Ahmar, qui ont accueilli les personnes déplacées de Baalbeck, ont refusé de les qualifier de déplacées. Ils leur ont dit : Nous sommes les invités et vous êtes les propriétaires », a-t-il souligné.
M. Berry a enfin rappelé qu’« en 2006, lorsque le cessez-le-feu a été conclu, j’ai appelé les habitants du Sud à rentrer chez eux, et ils sont rentrés dès le lendemain. Aujourd’hui, si un cessez-le-feu est conclu, je le ferai de nouveau et les habitants du Sud, de la Békaa et de la banlieue sud de Beyrouth retourneront dans leurs villages, même s’ils doivent dormir à même le sol ».
On le voit d’ici cet accord que Berry veut qu’il soit réaliste. Il ignore les dégâts que cela peuvent causer sa personne en premier lieu. Trump est connu pour être impulsif et ne recule devant aucun fou qui prétend le menacer. Il commencera par exécuter les sanctions sur tous les corrompus qui bloquent notre démocratie, imposerait le dépôts des armes sans condition, et si cela ne suffit pas pour les convaincre, il donnerait son accord pour les dissuader d’aller plus loin dans la parole comme dans les actes sous peine de finir en chawarma indigeste. Cela nous semble plus que satisfaisant comme
11 h 10, le 08 novembre 2024