Des personnes fuyant les bombardements israéliens au Liban à bord d'un mini-van déchargent leurs affaires d'une camionnette pour continuer leur voyage à pied le long d'une route endommagée par une frappe israélienne, dans la zone de Masnaa du côté libanais du poste-frontière avec la Syrie, le 4 octobre 2024. Hassan Jarrah/AFP
Le 24 septembre 2024, au lendemain de l’escalade soudaine dans le conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban-Sud, Mahassen Dib décide de quitter la région de Tyr et de se rendre à Beyrouth avec ses cinq enfants. Mais à l'arrêt de bus, elle reste bouche bée quand le chauffeur lui annonce le tarif : 70 dollars par personne. « Je n'aurais jamais pu me permettre ça », dit-elle. Face à sa détresse, il lui demande alors d’attendre « un peu », lui expliquant que certains partis politiques, ainsi que des personnes aisées de la région, prennent en charge les frais de transport des gens fuyant les bombardements israéliens. Quarante minutes plus tard, le chauffeur revient et les invite à prendre place dans son mini-van : dix places ont été payées. « Je ne lui ai pas demandé qui avait payé », raconte-t-elle. « Je n'avais pas l'énergie, je voulais...
Le 24 septembre 2024, au lendemain de l’escalade soudaine dans le conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban-Sud, Mahassen Dib décide de quitter la région de Tyr et de se rendre à Beyrouth avec ses cinq enfants. Mais à l'arrêt de bus, elle reste bouche bée quand le chauffeur lui annonce le tarif : 70 dollars par personne. « Je n'aurais jamais pu me permettre ça », dit-elle. Face à sa détresse, il lui demande alors d’attendre « un peu », lui expliquant que certains partis politiques, ainsi que des personnes aisées de la région, prennent en charge les frais de transport des gens fuyant les bombardements israéliens. Quarante minutes plus tard, le chauffeur revient et les invite à prendre place dans son mini-van : dix places ont été payées. « Je ne lui ai pas demandé qui avait payé », raconte-t-elle. « Je...
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Tant que le HB continue à acheter le silence de ces malheureux, ils ne se révolteront pas. Ils sont contents qu’il paient aussi leurs soins dans les hôpitaux pour soigner leurs blessés et déchiquetés par cette guerre qu’il a été le seul à vouloir et répètent au l’envi qu’ils donneront leur vie pour lui jusqu’à la dernière goutte de sang, tant qu’il casque. Mais que vont ils devenir le jour où les caisses seront asséchées et l’argent sale épuisé? Plus de trafic en route et plus de réserves chez les mollahs. Alors iront ils jusqu’au bout de leur promesse?
Sissi zayyat
10 h 32, le 29 octobre 2024
après cela, on s'étonne que certains libanais ne veulent pas de réfugiés près de chez eux !
AJGG84
18 h 37, le 28 octobre 2024
La conclusion de l'article donne la réponse à cette question
Comme ils sont gentils ....
13 h 22, le 29 octobre 2024