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Idées - Commentaire

Détruire le Hezbollah, au risque de la guerre civile ?

Détruire le Hezbollah, au risque de la guerre civile ?

Un portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au milieu de débris dans le quartier de Roueiss, dans la banlieue sud de Beyrouth, visé par des frappes israéliennes dans la nuit, le 9 octobre 2024. Photo d’illustration/Archives AFP

Alors que la campagne israélienne au Liban se poursuit, plusieurs questions restent sans réponse. Quel est son objectif ultime ? Qu’adviendra-t-il du Hezbollah ? Et comment expliquer le changement de l’attitude américaine vis-à-vis de cette offensive ?

Le premier signe de ce changement est apparu au début du mois d’octobre, lorsque l’envoyé spécial américain Amos Hochstein a déclaré au Premier ministre sortant Nagib Mikati que l’offre qu’il avait transmise aux Libanais en juin dernier – et qui faisait plus ou moins écho à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU – était désormais « hors de discussion », en raison de l’évolution de la situation sur le terrain.

En retirant sa proposition, Washington paraît adopter la position israélienne selon laquelle la résolution 1701 n’est plus suffisante, car elle ne prévoit pas de mécanisme de mise en œuvre garantissant que le Hezbollah reste éloigné du territoire israélien.

« Briser la mainmise du Hezbollah »

La direction politique et militaire du Hezbollah ayant été largement décapitée après l’assassinat du secrétaire général Hassan Nasrallah, de son successeur présumé Hachem Safieddine et de plusieurs commandants militaires de haut rang, les Américains cherchent désormais à modifier fondamentalement l’équilibre des forces au Liban. « Ce que nous voulons voir sortir de cette situation, en fin de compte, c’est que le Liban soit capable de (...) briser la mainmise (que le Hezbollah) a eue sur le pays et supprimer (son) veto sur (l’élection d’)un président », a ainsi déclaré le porte-parole du département d’État, Matthew Miller.

L’élection d’un nouveau président de la République est une priorité pour les Américains, dans la perspective de la consolidation d’un ordre post-Hezbollah. Il n’est pas surprenant que le candidat qu’ils privilégient soit le commandant des forces armées, Joseph Aoun, qui représente la seule institution nationale ayant gardé le respect de la plupart des Libanais. M. Aoun incarne la logique de l’autorité de l’État contre la logique de résistance illimitée du Hezbollah.

Recette pour la guerre civile

Toutefois, ceux qui s’empressent de déclarer la mort du Hezbollah devraient être très prudents : tenter d’imposer une nouvelle réalité que le parti considérerait comme une menace pour ses intérêts vitaux est une recette pour la guerre civile. C’est une constante qui a traversé toutes les crises au Liban, les grandes décisions, lorsqu’elles ne sont pas prises par consensus, ont tendance à engendrer des conflits intercommunautaires.

Cette situation peut être frustrante pour les gouvernements étrangers. Mais le moment est mal choisi pour contraindre la communauté chiite à prendre des décisions contre le Hezbollah. La communauté est traumatisée, disloquée et lourdement armée, sans leader capable de contrôler le ressentiment et l’humiliation généralisés que les chiites doivent ressentir en tant que seule communauté ciblée par Israël. Une fois que le parti aura repris pied, il tiendra un discours selon lequel l’assaut israélien a été exploité pour marginaliser une fois de plus les chiites, afin de détourner en interne la colère née de la rage destructrice d’Israël.

Selon des voix influentes à Washington, il a été question récemment de sanctionner le président du Parlement, Nabih Berry, s’il n’appelle pas à une séance électorale. Cette idée paraît tout simplement stupide : M. Berry se trouve à l’intersection des deux logiques qui prévalent aujourd’hui, celle de la résistance et celle de l’État. En le sanctionnant, non seulement les Américains neutraliseraient le potentiel médiateur d’une solution consensuelle pour l’après-guerre du Liban – et qui pourrait éventuellement inclure le Hezbollah –, mais ils mineraient également le Parlement lui-même, laissant le pays dans un vide institutionnel.

Il semble y avoir un malentendu sur ce qu’est le Hezbollah. Pour les Américains et les Israéliens, l’organisation est simplement « une force iranienne mandataire », ce qui signifie qu’il suffit de tuer ses dirigeants pour résoudre le problème. C’est ignorer à quel point le Hezbollah est ancré dans l’identité collective de l’une des plus importantes communautés du pays. En d’autres termes, tous les efforts visant à affaiblir le parti seront interprétés par un grand nombre de chiites comme une tentative de mettre hors d’état de nuire la communauté dans son ensemble. C’est pourquoi de nombreux déplacés restent aujourd’hui fidèles au Hezbollah, en dépit des conséquences de sa colossale erreur de calcul à l’égard d’Israël – la deuxième en dix-huit ans.

En revanche, les États-Unis ont entretenu des relations particulièrement bonnes avec le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, qui a manifestement pris sur lui de mener la charge contre le Hezbollah. Lors d’une conférence organisée dans sa résidence le week-end dernier, M. Geagea a réitéré son soutien aux résolutions des Nations unies sur le Liban, en particulier à la résolution 1559 qui appelle au désarmement du Hezbollah. Le problème est que parmi les autres opposants au parti, peu suivront M. Geagea dans une confrontation qui pourrait exacerber les hostilités intercommunautaires.

À un autre niveau, les Américains doivent déterminer comment les plans militaires israéliens au Liban jouent un rôle dans tout cela. Les Israéliens disposent d’une série d’options. L’une d’entre elles vise apparemment à appliquer par la force la résolution 1559, tandis qu’une autre cherche à renforcer les accords de sécurité le long de la frontière sud. Le premier objectif pourrait très probablement entraîner une invasion jusqu’au fleuve Awali et Saïda, d’où les Israéliens prendraient leur temps pour détruire les caches d’armes du Hezbollah dans l’ensemble du pays. Le second objectif pourrait signifier que les Israéliens occupent toute la zone située entre le fleuve Litani et la frontière et qu’ils conditionnent leur retrait à l’adoption d’une résolution plus sévère que la résolution 1701.

De nombreux Libanais seraient favorables à l’affaiblissement de l’emprise du Hezbollah et le remplacement de sa force militaire par l’armée libanaise. Mais cela ne se fera certainement pas avec succès à partir de Washington ou d’Israël. Tout au plus les partis libanais pourront-ils contraindre le Hezbollah à entamer des négociations sur une nouvelle stratégie de défense nationale, et ils auront sans aucun doute besoin de M. Berry pour cela. Et même dans ce cas, rien n’est garanti, puisque Téhéran reste le décideur ultime en cette matière.

Néanmoins, en raison de l’affaiblissement significatif et durable des capacités de la milice d’une part, et de l’épuisement de sa base populaire face à la guerre, d’autre part, Téhéran pourrait revoir ses priorités, passant du réarmement du Hezbollah à la revitalisation de la communauté et à la préservation de son influence au Liban. Faute de quoi, les chiites libanais pourront en conclure qu’ils ne sont là que pour servir de chair à canon iranienne.

Ce texte est la version synthétique d’un article publié en anglais sur Diwan, le blog du Malcolm H. Kerr Carnegie MEC.

Rédacteur en chef de Diwan. Dernier ouvrage : « The Ghosts of Martyrs Square: an Eyewitness Account of Lebanon’s Life Struggle » (Simon & Schuster, 2010, non traduit)

Alors que la campagne israélienne au Liban se poursuit, plusieurs questions restent sans réponse. Quel est son objectif ultime ? Qu’adviendra-t-il du Hezbollah ? Et comment expliquer le changement de l’attitude américaine vis-à-vis de cette offensive ? Le premier signe de ce changement est apparu au début du mois d’octobre, lorsque l’envoyé spécial américain Amos Hochstein a...
commentaires (23)

Parler de guerre civile a tout bout de champ comme si tous les libanais étaient à couteaux tirés les uns contre les autres est arche faux aussi puisqu’il s’agit d’un slogan des vendus de notre pays. La preuve, cette solidarité spontanée qui est née dès la première minute de la guerre et la rencontre de tous les libanais qui semblaient découvrir leurs compatriotes, loin des clichés et des propagandes haineuses de leurs leaders respectifs. Qu’on arrête de prendre les libanais pour ce qu’ils ne sont pas.

Sissi zayyat

14 h 09, le 26 octobre 2024

Tous les commentaires

Commentaires (23)

  • Parler de guerre civile a tout bout de champ comme si tous les libanais étaient à couteaux tirés les uns contre les autres est arche faux aussi puisqu’il s’agit d’un slogan des vendus de notre pays. La preuve, cette solidarité spontanée qui est née dès la première minute de la guerre et la rencontre de tous les libanais qui semblaient découvrir leurs compatriotes, loin des clichés et des propagandes haineuses de leurs leaders respectifs. Qu’on arrête de prendre les libanais pour ce qu’ils ne sont pas.

    Sissi zayyat

    14 h 09, le 26 octobre 2024

  • L’analyse est à peine biaisée. Cet analyste parle du HB comme une entité représentant les libanais, des chiites visés et humiliés par les israéliens, et d’une guerre civile si les libanais oseraient émettre une envie de s’émanciper du joug iranien. Faux. Les chiites ne se reconnaissent pas tous par cette milice et encore moins les autres communautés. Ils sont à vouloir en finir avec sa dictature puisqu’ils sont les premiers à payer le prix fort de sa folie meurtrière. Quant aux dégâts, les libanais ne font pas la différence entre le sud et le nord puisque c’est de leur terre dont ils s’agit

    Sissi zayyat

    14 h 06, le 26 octobre 2024

  • Merci Madame Sissi Zayyat: "...le jour où les libanais deviennent avant toute autre considération, LIBANAIS et rien d’autre. Nous serons à ce moment là sauvés." Amen!

    Alain Raymond

    00 h 20, le 25 octobre 2024

  • -UN CONFLIT COMMUNAUTAIRE, -DEPEND DES SEULS MERCENAIRES. =POUR LA MAISON DU YAHU, -APPLAUDIT CHAQUE BARBU, -POURTANT DIT L,AYATOLLAH : -PAS NOUS ! C,EST LE HEZBOLLAH. -PRENEZ DONC VOTRE REVANCHE, -AU LIBAN EN AVALANCHE. =QUAND LE HEZB COUVRE L,IRAN, -ET EXPOSE LE LIBAN, -TOUTE AUTRE COMMUNAUTE, -PAIE AUSSI POUR L,EXPECTE. =LES AUTRES SONT DANS L,ANGOISSE,-DE LA HESBIQUE MENACE,-A TOUS CEUX CONTRE LEUR GUERRE,-QU,ILS SUBIRONT LEUR COLERE.-S,IL Y A CONFLIT CIVIL,-CE NE SERAIT PAS DU DRILL.-TOUS VEULENT L,APPLICATION,-FULL DE LA CONSTITUTION,-ET DE LA 1559, -POUR L,ETAT DE DROIT TOUT NEUF ! ,

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    11 h 35, le 20 octobre 2024

  • Un chose essentielle qu'on a toujours tendance à oublier chez nous et qu'il faudrait rappeler à chaque moment : QUE LE HEZB EXISTE OU PAS , ISRAEL TROUVERA TOUJOURS UN PRÉTEXTE POUR ANNEXER LE LIBAN OU UNE PARTIE DU LIBAN , C'EST UN PAYS EXPANSIONISTE , c'est le seul pays au monde dont la constitution ne mentionne aucune frontière ! Il veut s'agrandir coûte que coûte , et il inventera toujours un prétexte queklconque pour avaler notre terriroire aprés avoir anéanti nos maisons !

    Chucri Abboud

    09 h 51, le 20 octobre 2024

  • Quand on a peur d’être envahi par le voisin on ne va pas le chatouiller !

    PROFIL BAS

    09 h 07, le 20 octobre 2024

  • "Détruire le Hezbollah, au risque de la guerre civile ?" La question s’est maintes fois posée au xours des fermières décennies. On a, à chaque dois ,choisi la lâcheté de peur de la guerre … et nous avons la guerre!

    Yves Prevost

    08 h 28, le 20 octobre 2024

  • "De nombreux Libanais seraient favorables à l’affaiblissement de l’emprise du Hezbollah et le remplacement de sa force militaire par l’armée libanaise". L’expression "De nombreux libanais" est étrange, elle laisse entendre qu’il serait possible de se dire libanais et ne pas l’exiger. On nous répète ad nauseam que "Le Hezbollah fait partie su tissu social libanais". Très bien! Nous voulons bien que continue à exister ce parti, même s’il usurpe de façon b;asphématoire, le qualificatif de divin, Mais il be peut évidemment plus être question de l’existence d’armes hors des institutions officielles

    Yves Prevost

    08 h 24, le 20 octobre 2024

  • Ceux qui ont mis le feu au pays , le Feu au Sud, prétendent aujourd’hui le défendre… Faut-il rappeler que nous j’viens pas de conflit territorial avec Israël , Jusqu’à en avoir fabriqué un de toutes pièces ?Et que même s’il y en avait un, il pourrait être résolu par la négociation sous l’égide de l’ONU. Faut-il rappeler que le Liban Sud était l’endroit le plus paisible et prospère du pays , après la sortie des palestiniens et l’entrée d’un Hezbollah en scène , alors que le reste du pays sombrait dans la guerre civile ?

    LeRougeEtLeNoir

    05 h 58, le 20 octobre 2024

  • Il ne faudrait pas se laisser haper par le récit occidentale, qui est aussi celui (pour rappel) de l'envahisseur : L'Iran affaiblit, le Hezbollah peut revenir dans le Giron du Liban...mais pour se faire, il faut une volonté d'unité nationale forte et inspirée. Geagea, s'il a d'une main "monté la charge" contre le Hezb, a aussi tendue l'autre main pour l'unification politique du pays. Si les chiites se sentent intégrés aux autres communautés, on pourrait même espérer, réintégrer certains combattants du Hezb dans l'armée régulière, s'il prêtent allégeance à la Nation du Liban.

    Azia

    05 h 04, le 20 octobre 2024

  • Oui on s’en fout, si votre frère vous donne une baffe chaque jour sans raison et qu’il prenne seul toutes les décisions de la maison sans jamais vous consulter alors à la longue vous ne serez pas mécontent si un voisin plus fort vient démolir la chambre de votre frère et le ramène sur terre. C’est la même chose avec la milice depuis 2005 on a toujours tout donné même nos taxes et on a jamais rien reçu que mépris, tabassage et menaces. Le jour où nos frères dans la patrie se comporteront en vrais frères alors nous seront tous ensembles pour protéger la maison

    Liban Libre

    03 h 03, le 20 octobre 2024

  • C est comme si on avait un voisin qui se pointe aux reunions du syndic de copropriété avec une arme et qui oblige les autres propriétaires á voter pour ses idées qui ont pour consequence de bousiller l'immeuble, et qui par la suite aux réunions de copropriété avec les armes á la main leur demande d'agir pour que l'immeuble retrouve son lustre.

    Moi

    00 h 02, le 20 octobre 2024

  • Pour avoir une unité nationale, il faudrait peut etre que Hezbollah arrete de mettre le revolver sur la tempe de chaque libanais qui n'adhere pas á ses idées alors qu'il est responsable de tout ce qui se passe, et que ses dirigeants reconnaissent que quelque part il y a eu abus....N'est ce pas le béaba du Vivre Ensemble que nous souhaitons tous?

    Moi

    23 h 49, le 19 octobre 2024

  • Le hezballah imposait une dictature interne, plus sa présence armée a ruiné le pays: drogues, soutien á Assad, menaces vis a vis des pays du golfe, contrebande... au point qu'une majorité estime que la vie durant la guerre etait plus facile. Ce qui est demandé aujourd'hui est le désarmement du hezballah pour que les libanais menent une vie normale. Les non hezballah refusent de lui donner un soutien et á sa microsociété tant qu il n y a pas un engagement qu il rentrera sous l aile de l'Etat. Ce support sera perçu comme legitime par ceux qui pesent sur Israël et il y aura alors retrait.

    Moi

    23 h 41, le 19 octobre 2024

  • Madame Jaber, le mieux pour éviter que les Israéliens prennent notre Sud a toujours été de nous en remettre au droit et à la protection internationale, comme le 17 mai 1983, comme les Jordaniens, comme les Egyptiens. Vous voulez des destructions et des occupations opportunistes pour continuer à jouer au jeu du résistant? Alors misez sur le Hezbollah avec les chiites en chair à canon. Au point où on en est aujourd'hui, si ceux qui perdent régulièrement tout au Sud adorent réellement ça, moi je dis qu'il faut leur donner ce qu'ils cherchent et que les Israëliens le prennent à la fin, ce Sud.

    M.E

    23 h 37, le 19 octobre 2024

  • Certains commentaires sont étonnants : et si Israël met en pratique la stratégie que certains membres de leur gouvernement ne cachent pas ? Si Israël envahit le sud jusqu’au fleuve Awali et décide de ne plus repartir, vous direz quoi : Ahlan wa sahlan, bienvenus dans le sud, on s’en fout, c’est pas chez nous ?

    Jaber Magali

    22 h 53, le 19 octobre 2024

  • Voire la milice éliminée peut déclencher une guerre civile? Seul l’Etat dans l’Etat, la caste milicienne , sont les garants de la paix civile ? De quelle logique stupide s’agit-il ? La paix civile n’est possible que si tous les citoyens sont égaux devant la loi, si la loi de tous s’impose à tous, et si le monopole de la force et de la contrainte publique se trouve aux mains de l’Etst . Voilà quels sont les piliers de la paix civile !

    LeRougeEtLeNoir

    22 h 20, le 19 octobre 2024

  • Le hezbollah était la guerre civile libanaise!!

    Wlek Sanferlou

    20 h 28, le 19 octobre 2024

  • Il faut arrêter ce genre de raisonnements négatifs importés de l'étranger. L'Iran a manipulé le Hezb pour ses intérêts. Nous connaissons le résultat. Les communautés libanaises en sont conscientes et ne sont pas hostiles les unes aux autres. Le désarmement du Hezb sera la solution au problème surtout s'il s'accompagne d'un traité de paix. Non M. Young! Détrompez-vous, pas de guerre civile à l'horizon!

    Citoyen volé

    16 h 43, le 19 octobre 2024

  • Si les libanais n’ont toujours pas compris que leurs zaims ne veulent que leur mort pour exister, on peut dire adieu à notre pays. Les Mollahs vont courir à la rescousse des chiites libanais qu’ils ont volontairement sacrifiés pour garder la mainmise sur notre pays à travers leur soutien inébranlable. Il serait temps que cette population se réveille et sache qu’il n’y a que leur pays qui puisse gagner pour leur assurer une vie paisible et tout ce qui va avec le jour où les libanais deviennent avant toute autre considération, LIBANAIS et rien d’autre. Nous serons à ce moment là sauvés.

    Sissi zayyat

    11 h 39, le 19 octobre 2024

  • La quadrature du cercle

    khattar josiane

    08 h 41, le 19 octobre 2024

  • La solution est un changement de régime en IRAN qui déclarerait ISRAEL nouveau meilleur ami des perses comme cela a toujours été dans l histoire. Les chiites libanais seraient alors ravis de faire la paix avec ISRAEL.

    HABIBI FRANCAIS

    07 h 13, le 19 octobre 2024

  • La seule solution pour linaniser le Hezbollah malgré lui. Mettre un max de pression pour que l’iran soit en faillite totale ( financièrement). Il y aurait sans doute un changement de régime. Devenant orphelin, le Hezbollah devra s’intégrer politiquement dans le tissu libanais et liquidera la partie militaire faute de financement

    LE FRANCOPHONE

    01 h 37, le 19 octobre 2024

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