Hezbollah affaibli, guerre régionale : l’Arabie saoudite entre satisfaction et inquiétude
Riyad, qui n’a jamais caché son hostilité à l’égard du parti chiite, cherche à préserver son accord avec l’Iran tout en se projetant d’ores et déjà dans la phase à venir.
L’ambassadeur saoudien à Beyrouth, Walid Boukhari, recevant son homologue iranien, Moujtaba Amani, le 21 janvier 2024, à son domicile à Yarzé. Photo tirée du site X de l’ambassade saoudienne
Depuis l’intensification de la guerre au Liban, l’Arabie saoudite redouble d’efforts sur le plan diplomatique pour tenter, avec ses partenaires internationaux, de parvenir à un cessez-le-feu qui éviterait le glissement de la région vers un conflit généralisé. En attendant, Riyad observe discrètement l’affaiblissement du Hezbollah – qui n’est pas sans lui déplaire – et fait preuve de retenue du fait de la complexité des enjeux régionaux et internes libanais. Contrainte à ce jeu d’équilibre, l’Arabie soutient d’un côté la cause palestinienne et semble même avoir mis un frein à la normalisation avec Israël, une démarche qui était pourtant presque acquise à la veille de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Mais plus que jamais, elle souhaite arracher le Liban à l’emprise iranienne et le faire revenir dans le giron arabe. Riyad, qui a opéré...
Depuis l’intensification de la guerre au Liban, l’Arabie saoudite redouble d’efforts sur le plan diplomatique pour tenter, avec ses partenaires internationaux, de parvenir à un cessez-le-feu qui éviterait le glissement de la région vers un conflit généralisé. En attendant, Riyad observe discrètement l’affaiblissement du Hezbollah – qui n’est pas sans lui déplaire – et fait preuve de retenue du fait de la complexité des enjeux régionaux et internes libanais. Contrainte à ce jeu d’équilibre, l’Arabie soutient d’un côté la cause palestinienne et semble même avoir mis un frein à la normalisation avec Israël, une démarche qui était pourtant presque acquise à la veille de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Mais plus que jamais, elle souhaite arracher le Liban à l’emprise iranienne et le faire...
Cet article est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour 1$ et accédez à une information indépendante.
Dans votre abonnement numérique : la version PDF du quotidien L’Orient-Le Jour, des newsletters réservées aux abonnés ainsi qu'un accès illimité à 3 médias en ligne : L’Orient-Le Jour, L’Orient Today et L’Orient Littéraire.
Chers lecteurs, afin que vos réactions soient validées sans problème par les modérateurs de L'Orient-Le Jour, nous vous prions de jeter un coup d'oeil à notre charte de modération.
Qui n’est pas sans lui déplaire ou plutôt qui n’est pas sans lui plaire ?
Khouzami Carol
05 h 11, le 23 octobre 2024
L’Arabie saoudite avait toutes les cartes en main pour trouver une solution pacifique à la création d’un état palestinien, mais les mollahs ne le voyaient pas de cet œil puisqu’ils avaient d’autres projets sanguinaires en vue pour dominer la région avec des armes qui leur ont coûtées un bras et comptaient les amortir pour arriver à leur but. L’Arabie attend son heure une fois la riposte des israéliens sur l’Iran aura lieu pour dire ce qu’elle pense de ce traquenard dans lequel les mollahs voulaient les impliquer. Il y va aussi de la sécurité des pays arabes de voir les mollahs anéantis.
Sissi zayyat
12 h 38, le 22 octobre 2024
le saoudien a Yarze...ca ne ressemble pas aux belles villas de Yarze,ca...
ca ressemble a une tente et des dromadaires...autour.
Marie Claude
10 h 24, le 22 octobre 2024
Tres bonne analyse, merci!
Il s'agit bien d'honorer notre culture d'ouverture et rebatir des relations diplomatiques saines avec tous les etats en gardant notre neutralite et reprendre un role d'un pays qui represente le progres, la moderation, l'ouverture, l'education et qui se positionne de nouveau comme centre de tourisme dans la region..... C'est a nous de prendre l'initiative.....
Qui n’est pas sans lui déplaire ou plutôt qui n’est pas sans lui plaire ?
05 h 11, le 23 octobre 2024