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Lifestyle - This is America

« Aut Mark, aut nihil », Mark (Zuckerberg) ou rien, se lance dans le design

Le génie de l’informatique revisite aujourd’hui son latin en se lançant dans une gamme de tee-shirts avec le designer Mike Amiri.

« Aut Mark, aut nihil », Mark (Zuckerberg) ou rien, se lance dans le design

Mark Zuckerberg et Mike Amari, derrière cette nouvelle gamme de tee-shirts. Photo tirée du compte Instagram du designer

Mark Zuckerberg, cofondateur du réseau social Facebook et à la tête du groupe Meta, est apparu le jour de son 40e anniversaire en mai dernier arborant un tee-shirt noir, son vêtement préféré,  comportant en blanc les mots latins suivants : « Carthago delenda est », c'est-à-dire il faut détruire Carthage. C’était là un modèle de son cru, car le milliardaire régnant sur le monde de l'informatique vient de se lancer dans le design en coopérant  avec des spécialistes du vêtement. Il a récemment sorti une série de tee-shirts brandissant de célèbres proverbes et dictons grecs et latins. D’où vient donc à ce millénial de la high-tech ce retour aux langues mortes ? Acquises au cours de ses études complémentaires, il est resté visiblement fasciné par ces cultures. C’est également pour cela qu’il avait choisi Rome pour cadre idéal de sa lune de miel et qu’il a donné à ses trois filles des prénoms se référant à la Ville éternelle : Augusta, Aurélia et Maxima. Aujourd’hui donc, il se remémore avec grand plaisir ses cours de conjugaison latine et les a déclinés sur le vêtement qui ne le quitte jamais, ce fameux tee-shirt oversized noir. Pour ce faire, il a collaboré avec le designer américain célèbre à Los Angeles, Mike Amiri, soulignant dans un podcast : « J'ai commencé à travailler sur une série de tee-shirts à manches courtes où seront écrits mes dictons classiques  préférés. »

« Aut Zuck, aut nihil » à l’instar de « Soit César, soit rien »

De nombreuses phrases célèbres, entre dictons et slogans, ont été choisies par le maître de l’informatique dans sa nouvelle aventure ludique. Parmi lesquels : « Aut Zuck, aut nihil » (Zuckerberg ou rien), un détournement  de la phrase latine « aut Caesar, aut nihil ». Il n’a pas non plus oublié le grec en optant pour « pathei matho », apprendre par la souffrance. Mais tous ne font pas l’unanimité. Le tee-shirt portant le fameux « Carthago delenda est », attribué à Caton l'Ancien, mort en 149 avant J-C (il faut détruire Carthage), a créé remous et protestations de la part de la Tunisie et de son peuple.

Selon les médias et les experts du monde de la high-tech, l’entrée en mode de Mark Zuckerberg a pour objectif d’étendre davantage ses applications à la masse. Ce qui ne s’est pas encore fait à grande échelle et qu’essaie de palier Zuckerberg, qui planche notamment sur son projet de lunettes Orion. Ainsi, après des années d’investissements et des milliards de dollars dépensés, Mark Zuckerberg a enfin pu lever le voile sur ce premier prototype de lunettes à réalité augmentée. Une technologie qui pourrait remplacer un jour les smartphones. Le chemin est encore long, a-t-il avoué : au moins trois ans seront nécessaires pour aboutir à un modèle grand public, suffisamment confortable pour être porté tous les jours et pouvant être proposé à un prix raisonnable. Pour, selon lui, amener le monde virtuel dans le monde réel par le biais d’autres produits du genre. « Il faudrait considérer les lunettes Orion comme une machine à voyager dans le temps. Elles existent, elles sont géniales et elles donnent un aperçu sur un avenir qui, je pense, sera assez excitant. »

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Un Tibère de l’ère technologique

Tout porte à croire que ce quadragénaire visionnaire dans de nombreux domaines et très sensible à l’art ancien ne s’arrêtera pas là tant qu’il en a les moyens. Il en est arrivé à commander à l’artiste Daniel Arsham de réaliser une imposante statue de son épouse, Priscilla Chan, proclamant sur Instagram qu'il « ramenait la tradition romaine de faire des sculptures de votre femme ». Sa remontée dans l’Antiquité est ainsi perçue par le New York Times : « Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour comprendre comment M. Zuckerberg, guidant un État-nation comptant plusieurs millions d’utilisateurs de ses applications, pourrait se prendre pour un Tibère de l’ère technologique. Après tout, il ne cite pas seulement César dans ses chemises, il se compare à lui. » Pouvant même ajouter, sans modestie aucune : « Veni, vidi, vici.» 

Lui-même venu de l’État de New York où il est né de parents scientifiques, son père, dentiste, est l'un des premiers de la profession à avoir utilisé la radiographie numérique. Possédant plusieurs ordinateurs, il lui offre un ordinateur Atari et lui communique sa passion. Entre 10 et 12 ans, Mark Zuckerberg crée sa première messagerie qu'il nomme ZuckNet, une version primitive d'AOL Instant Messenger, sorti un an plus tard, en 1997. Au lycée, il programme le logiciel Synapse qui permet de déterminer les goûts musicaux des utilisateurs et de créer des listes d’écoute. AOL et Microsoft veulent collaborer avec lui. Bill Gates lui aurait même offert un million de dollars pour rejoindre Microsoft. Il décline leur proposition. En même temps, le jeune homme se passionne pour l’antiquité et les langues grecques et latines et s’initie aussi au mandarin.  Lorsqu'il entre à l’Université de Harvard en 2002, sa réputation de prodige de la programmation le devance. Une réputation qui le mènera, à l’instar de César auquel il aime à se comparer, à conquérir le monde de l’informatique à sa manière en menant bien loin son royaume Facebook établi en 2004.

Mark Zuckerberg, cofondateur du réseau social Facebook et à la tête du groupe Meta, est apparu le jour de son 40e anniversaire en mai dernier arborant un tee-shirt noir, son vêtement préféré,  comportant en blanc les mots latins suivants : « Carthago delenda est », c'est-à-dire il faut détruire Carthage. C’était là un modèle de son cru, car le milliardaire régnant sur le monde de l'informatique vient de se lancer dans le design en coopérant  avec des spécialistes du vêtement. Il a récemment sorti une série de tee-shirts brandissant de célèbres proverbes et dictons grecs et latins. D’où vient donc à ce millénial de la high-tech ce retour aux langues mortes ? Acquises au cours de ses études complémentaires, il est resté visiblement fasciné par ces cultures. C’est également pour...
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