
Jared Kushner. Karim Sahib/Archives AFP
Le 27 septembre, date de la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth qui a coûté la vie au chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, « est le jour le plus important au Moyen-Orient depuis la percée des Accords d'Abraham », a écrit, ce dimanche sur X, Jared Kushner. Dans ce message, le gendre de Donald Trump appelle également les Etats-unis à « ne pas gaspiller » l'opportunité qui se présente à eux aujourd'hui.
Négociés par les Etats-unis alors dirigés par Donald Trump, avec la participation active de M. Kushner à l’époque, les Accords d’Abraham ont vu Bahreïn et les Émirats arabes unis établir des liens formels avec Israël, de même que le Maroc. L’Arabie saoudite ne s’y est pas jointe.
Pour M. Kusher, la journée du 27 est significative car personne ne pensait qu’Israël « pouvait décapiter ainsi le Hezbollah » et parce que l’Iran est désormais « totalement exposé ». « La raison pour laquelle les installations nucléaires (iraniennes, ndlr) n'ont pas été détruites, malgré des systèmes de défense aérienne faibles, est que le Hezbollah était une arme pointée sur Israël », poursuit-il.
Estimant sur les appels à un cessez-le-feu entre Israël et le Liban sont une erreur, Jared Kushner estime qu'« Israël ne peut plus faire marche arrière. Il ne peut pas se permettre de ne pas terminer le travail et de démonter complètement l'arsenal dirigé contre eux ».
« L'Iran est ébranlé, inquiet et incertain de la profondeur de la pénétration de ses propres services de renseignements renseignement. Ne pas profiter de cette opportunité pour neutraliser la menace serait irresponsable », dit-il encore, avant de souligner que sans l’Iran, les populations israélienne et libanaise auraient avantage à « travailler ensemble ».
Après avoir rappelé l'implication de l'Iran et du Hezbollah dans des attaques contre les intérêts américains, il estime que Washington devrait, aujourd’hui, dire à « Israël d'achever le travail ». « Cette bataille n'est pas seulement celle d'Israël », affirme-t-il.
Après avoir cité Bernard-Henri Lévy qui estime que le Liban n’est pas au bord de l’effondrement, mais au bord « de la délivrance », Jared Kushner écrit : « Des moments comme celui-ci ne se présentent qu'une fois par génération, s'ils se présentent tout court ». « Ne gaspillons pas ce moment ».
20h00 tout va changer avec l'Iran
20 h 29, le 01 octobre 2024