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Société - Banlieue sud de Beyrouth

Frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth : le bilan passe à 51 morts, 10 personnes toujours disparues

Les opérations de recherche et de secours sont toujours en cours et des corps ont été extraits dans la journée des décombres. 

Frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth : le bilan passe à 51 morts, 10 personnes toujours disparues

Les décombres de la frappe de vendredi à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 22 septembre 2024. Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Le bilan de la frappe aérienne israélienne de vendredi, qui a touché un immeuble résidentiel dans le quartier densément peuplé de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, s'élève désormais à 51 morts, 66 blessés et 10 disparus, a annoncé la Défense civile dimanche.

L'attaque, au cours de laquelle l'aviation israélienne a utilisé quatre missiles, a visé et tué le chef de facto de la force d'élite al-Radwane du Hezbollah, Ibrahim Akil, qui était réuni dans le parking souterrain du bâtiment avec d'autres hauts gradés de cette unité. Un autre commandant, Ahmad Wehbé, chargé des formations au sein de la même force et ancien leader de l'unité, ainsi que 14 autres membres « hauts-placés » et de nombreux civils, font partie des tués. Il n'était jusqu'à présent pas clair si les nouvelles victimes annoncées dans la matinée par le ministère de la Santé, qui faisait état de 45 morts, et la Défense civile, sont toutes des civils.

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Le bilan continue donc de s'alourdir à mesure que les opérations de recherches et de secours se poursuivent pour le deuxième jour consécutif avec, entre autres, des équipes de la Croix-Rouge et de la Défense civile. Le ministère de la Santé a également annoncé le début de procédures "médico-légales", utilisant des tests ADN pour identifier certains des corps extraits du bâtiment effondré. Au moins deux familles — une de quatre personnes et une de cinq personnes — faisaient partie des civils tués dans le bombardement. Leurs corps ont été récupérés samedi après-midi, ainsi que plusieurs autres dépouilles.

Selon le communiqué de la Défense civile, le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, et le directeur général de l'organisation, Raymond Khattar, supervisent les opérations de secours. Celles-ci « se sont poursuivies sans interruption depuis l'effondrement » du bâtiment visé, après la frappe. « Les recherches nocturnes ont pu être menées grâce à des projecteurs, afin que les fouilles soient effectuées 24 heures sur 24 », malgré les défis. La Défense civile évoque notamment « des incendies qui se sont déclarés sous les décombres, dans un parking souterrain sous le bâtiment », ainsi que la présence de « plusieurs couches de béton », rendant l'accès difficile.


Le bilan de la frappe aérienne israélienne de vendredi, qui a touché un immeuble résidentiel dans le quartier densément peuplé de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, s'élève désormais à 51 morts, 66 blessés et 10 disparus, a annoncé la Défense civile dimanche. L'attaque, au cours de laquelle l'aviation israélienne a utilisé quatre missiles, a visé et tué le chef de facto de la force d'élite al-Radwane du Hezbollah, Ibrahim Akil, qui était réuni dans le parking souterrain du bâtiment avec d'autres hauts gradés de cette unité. Un autre commandant, Ahmad Wehbé, chargé des formations au sein de la même force et ancien leader de l'unité, ainsi que 14 autres membres « hauts-placés » et de nombreux civils, font partie des tués. Il n'était jusqu'à présent pas clair si les nouvelles victimes...
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