La "Résistance islamique en Irak" revendique plusieurs attaques de drones contre Israël | Jour 352 de la guerre de Gaza

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de cette nouvelle journée d'escalade du conflit entre le Hezbollah et l'armée israélienne.

Nous poursuivrons notre couverture de la guerre de Gaza et de ses répercussions dans la région dès demain matin.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), cité par plusieurs sites d'information en langue arabe, des explosions ont eu lieu dans la zone de Deraa, en Syrie, juste après le passage d'avions israéliens il y a environ une heure.

Le président américain Joe Biden s'est dit inquiet dimanche des tensions au Moyen-Orient et a assuré faire "tout son possible" pour éviter un élargissement du conflit.

"Nous allons faire tout notre possible pour éviter qu'une guerre plus large n'éclate. Et nous poursuivons nos efforts", a déclaré le dirigeant depuis la Maison Blanche.

⚡ La "Résistance islamique en Irak", une nébuleuse de milices irakiennes affiliées à l'Iran, a revendiqué une frappe au moyen de drones  "en représailles aux massacres" israéliens à Gaza et a annoncé une nouvelle attaque de drone sur une cible israélienne "dans la vallée du Jourdain". La milice a précisé qu'il s'agit de sa cinquième attaque de la journée.

Selon les précédents communiqués, le groupe a envoyé 4 autres vagues de drones depuis 7 h ce matin sur différents sites désignés avec peu de précision ("nord des territoires occupés", "sud des territoires occupés", ou encore "une base du nord). 

Des avions israéliens ont survolé plusieurs régions du Liban à basse altitude au cours des 20 dernières minutes, dont au moins Beyrouth, le Metn et la Békaa, selon plusieurs de nos journalistes et correspondants.

Qatar Airways a annulé l'un de ses vols quotidiens reliant Doha à Beyrouth jusqu'au 30 septembre, selon une source à l'aéroport international de Beyrouth. Ce vol (QR 427) n'apparaît plus sur le site de l'AIB. La compagnie continue d'opérer d'autres vols sur ce trajet.

Le numéro 2 du Hamas, Moussa Abou Marzouk, a affiché le soutien du mouvement palestinien au Hezbollah, qui a essuyé de lourdes pertes lors de la séquence en cours de ses affrontements avec Israël, ouverte par l'explosion de bipeurs utilisés par le parti mardi dernier.

“Nous présentons nos sincères condoléances à nos frères du Hezbollah et au peuple libanais frère”, a-t-il notamment écrit, avant d'ajouter que “les crimes commis par l'ennemi israélien au Liban sont une expression permanente de la brutalité de l'entité et de sa guerre contre la terre et l'humanité.”

Le président du Parlement, Nabih Berry, a déclaré dans un entretien au quotidien Asharq Al-Awsat qu'il accusait le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de continuer de bombarder le Liban-Sud “avec des bombes incendiaires au phosphore” qui détruisent “les zones vertes arables” et de transformer les localités de cette partie du Liban “en une terre brûlée inhabitable”. Il a également accusé Israël de tuer des civils.

“Pour notre part, nous ne voulons pas la guerre et nous ne nous y laisserons pas entraîner, mais nous avons le droit de nous défendre avec toute notre force et toutes nos capacités, et nous n'épargnerons aucun effort pour garantir les éléments de fermeté à notre peuple dans le sud afin d'empêcher Israël de le forcer à se déplacer”, a-t-il déclaré à Asharq Al-Awsat.

⚡ Lors d'une intervention en direct sur la station Al-Arabiya FM, le Premier ministre sortant Nagib Mikati a déclaré que son gouvernement “travaille pour arrêter la nouvelle guerre israélienne et éviter, autant que possible, de tomber dans l'inconnu.”

Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a déclaré lors d'une conférence de presse tenue dimanche sur une base aérienne militaire que “le prix payé par le Hezbollah est de plus en plus élevé” et que l'armée israélienne a “fortement augmenté l'intensité des frappes” et “les augmentera autant que nécessaire”.

En Grande-Bretagne, le chef de la diplomatie David Lammy a appelé à "un cessez-le-feu immédiat" entre Israël et le Hezbollah, face à "une escalade inquiétante" de la situation.

"Ces derniers jours, nous avons assisté à une escalade inquiétante entre Israël et le Hezbollah libanais", a déclaré David Lammy, cité par plusieurs médias et l'AFP. "Notre message à toutes les parties est clair : nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiat (...) afin de parvenir à un règlement politique", a ajouté le ministre des Affaires étrangères britannique.

La famille Farès a annoncé via le média Bint Jbeil avoir perdu 9 de ses membres, dont quatre enfants, dans la frappe israélienne qui a ciblé la banlieue sud vendredi.

Photo Mohammad Yassine/L'OLJ

Dans la banlieue sud de Beyrouth ce dimanche, la foule transporte le cercueil d'Ibrahim Akil, chef de la force al-Radwane du Hezbollah, tué vendredi par une frappe israélienne.

Retour sur les trois attaques de roquettes lancées par le Hezbollah contre la région de Haïfa.

⚡ La Défense civile libanaise a indiqué avoir découvert trois nouveaux corps dans les décombres de la frappe qui a ciblé la banlieue sud de Beyrouth vendredi.

Le nouveau bilan de cette attaque est désormais de 51 morts, tandis que 10 autres personnes sont toujours portées disparues. La Défense civile a précisé que deux des trois corps retrouvés étaient ceux d'enfants.

La compagnie Middle East Airlines (MEA) a démenti dimanche après-midi les rumeurs selon lesquelles l'un de ses avions aurait disparu des radars en plein vol. 

La rumeur, indiquant qu'un appareil de la compagnie aérienne nationale avait disparu des radars au-dessus de Chypre, a commencé à circuler sur les applications de messagerie instantanée dans un contexte de tensions accrues entre le Hezbollah et Israël.

⚡ Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s'inquiète que le Liban devienne un "autre Gaza".

Lors d'un entretien télévisé donné à la chaîne américaine CNN, en amont du rassemblement annuel des dirigeants mondiaux aux Nations unies, le chef de l'ONU a fait part de son inquiétude concernant l'escalade en cours entre Israël et le Hezbollah.

"Ce qui me préoccupe, c'est la possibilité de transformer le Liban en un autre Gaza", a-t-il confié avant d'ajouter qu'il était "clair" selon lui que "ni Israël, ni le Hamas" ne voulaient d'un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.

Le mouvement des étudiants de l'Université Américaine de Beyrouth (AUB) organise une manifestation en solidarité avec Gaza et la banlieue sud de Beyrouth, lundi à 15h, selon une affiche publiée par l'association.

Le Hamas a salué « la bravoure » du Hezbollah, après les diverses frappes menées dans la nuit de samedi à dimanche sur le nord du territoire israélien, que le parti chiite a affirmé mener en riposte au pilonnage de nombreux villages du Liban-Sud et aux attaques contre les bipeurs et les talkie-walkies.

« Le Hamas a salué les combattants de la résistance au Liban pour leur lutte et bravoure face à la machine de guerre sioniste et pour leur détermination à continuer à se battre pour soutenir le peuple palestinien (...) à Gaza et en Cisjordanie », a déclaré le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.

L'Union européenne est "extrêmement préoccupée" par l'escalade au Liban, après les récentes attaques meurtrières, et appelle à un cessez-le-feu "urgent", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell.

"L'Union européenne est extrêmement préoccupée par l'escalade au Liban après les attaques de vendredi à Beyrouth", a souligné M. Borrell dans un communiqué, appelant à un "cessez-le-feu le long de la ligne bleue, tout comme à Gaza". La ligne bleue sépare depuis 2000 les forces armées libanaises de celles d'Israël. "Les civils paient un prix élevé", alors que d'"importants combats" se poursuivent dimanche, tant en Israël qu'au Liban, a encore déploré le responsable européen. Ces civils "seront à nouveau ceux qui souffriront le plus dans une guerre totale qui doit être évitée, y compris par de nouveaux efforts diplomatiques intenses", a-t-il ajouté.

M. Borrell, tout comme de nombreux responsables dans le monde, se retrouvent cette semaine à New York en marge de l'assemblée générale des Nations-Unies.

Une  "escalade" militaire n'est pas dans « l'intérêt » d'Israël, a averti le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, dans une conférence de presse donnée à Washington. "Nous ne pensons pas que l'escalade de ce conflit militaire soit dans leur intérêt", a-t-il déclaré sur la chaîne ABC, assurant que les États-Unis partageaient  "directement" ce sentiment avec leurs "homologues israéliens".

Le porte-parole de l'exécutif américain a estimé qu'il existait toujours "un espace" pour une « solution diplomatique" au conflit. "C'est ce à quoi nous travaillons", a-t-il ajouté, sans donner davantage de détails.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a éludé une question posée lors d'une audition de la commission de la Knesset sur son intention de remplacer le ministre de la Défense Yoav Gallant.

M. Netanyahu a affirmé que « les rapports de force doivent être modifiés » en ce qui concerne le conflit avec le Hezbollah dans le nord d'Israël, soulignant que le parti chiite doit être éloigné de la frontière israélienne. Il a toutefois ajouté qu'il n'était pas intéressé par une guerre totale, rapporte le Haaretz.

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Kassem, a affirmé que le parti était entré dans une nouvelle phase dans sa lutte contre Israël, qu'il a décrite comme une « bataille ouverte et décisive », dans un discours prononcé lors des funérailles d'Ibrahim Akil, chef de la force al-Radwane du Hezbollah, tué vendredi dans la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth.

Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

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Les funérailles d'Ibrahim Akil, chef de la force al-Radwane du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth.

« Nous avons causé un préjudice considérable au Hezbollah et nous continuerons et aggraverons ces dommages. Nous sommes dans un moment de changement », a déclaré le général Uri Gordin, le chef du commandement du Nord de l'armée israélienne, dans le cadre d'une réunion avec les responsables des unités déployées dans le nord d'Israël.

« Parallèlement à la mission de défense, nous sommes prêts à mettre en œuvre des plans d'attaque supplémentaires contre le Hezbollah », a-t-il ajouté.

Le site de la frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, le 22 septembre 2024. Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Le bilan de la frappe aérienne israélienne de vendredi, qui a touché un immeuble résidentiel dans le quartier densément peuplé de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, s'élève désormais à 50 morts, 66 blessés et 11 disparus, a annoncé la Défense civile. Les opérations de fouilles pour les survivants se poursuivent et ce bilan est toujours provisoire. 

Retrouvez ici plus d'informations sur les opérations de secours de la Défense civile. 

Le président israélien Isaac Herzog a démenti les informations selon lesquelles Israël serait impliqué dans les attaques des bipeurs et talkie-walkies piégés du Hezbollah, mardi et mercredi derniers, qui ont tué au moins 40 personnes et fait des milliers de blessés au Liban.

« Je rejette catégoriquement toute connexion avec cette opération », a déclaré M. Herzog lors d'une interview avec Trevor Phillips de la chaîne Sky News, ajoutant que le Hezbollah a « de nombreux ennemis ».

Plus d'informations ici sur les déclarations d'Isaac Herzog.

Une dépanneuse évacuant une voiture endommagée après une frappe du Hezbollah sur la localité israélienne de Kiryat Bialik, près de Haïfa, le 22 septembre 2024. Jack Guez/AFP

Que sait-on sur les deux sites visés par le Hezbollah cette nuit et ce matin dans la région de Haïfa ? À quelle distance de la frontière sont situés la base et l’aéroport militaire de Ramat David et le siège de l’entreprise de technologie militaire Rafael Advanced Defense System ?

Plus de détails ici.

Le chef du Haut Comité de secours, Mohammad Kheir, se rendra lundi à 11h sur le site de la frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, conformément aux directives du Premier ministre libanais sortant Nagib Mikati, selon l'Agence nationale d'information.

Il sera accompagné d'une équipe technique pour inspecter les dégâts et la situation des habitants de la région.

Le ministre libanais sortant du Travail Moustapha Bayram a déclaré que « la bataille actuelle n'est pas une bataille opérationnelle pour libérer la terre, mais une bataille existentielle ». Lors d'une cérémonie organisée par le Hezbollah à Kfar Melki pour commémorer la mort de l'un de ses combattants, il a également qualifié Israël de « projet occidental criminel, meurtrier et colonialiste qui n'est pas toujours capable d'amener ses armées dans notre région, et qui veut établir une caserne parmi nous pour nous attaquer ». « Nous sommes aujourd'hui confrontés à un projet mondial qui commence avec les États-Unis et l'Occident et se termine avec Israël et ses chiens de garde dans notre région, et nous les affrontons tous », a-t-il ajouté.

"Nous subissons une pression grandissante du Hezbollah et inversement. À Haïfa, de nombreuses écoles sont fermées et les bureaux sont vides. Cela me rappelle le 7 octobre, quand tout le monde est resté à la maison", a témoigné à l'AFP Patrice Wolff, un habitant de cette ville, en évoquant l'attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre.

Le ministère libanais de la Santé a affirmé avoir réceptionné une cargaison d'aides médicales offertes par l'Irak, rapporte l'Agence nationale d'information. Deux avions militaires transportant près de 11 tonnes de fournitures médicales ont atterri à l'Aéroport international de Beyrouth cet après-midi.

Le directeur général du ministère de la Santé, Fadi Sinan, a remercié l'Irak pour « ses efforts constants et l'aide apportée au Liban », notant que d'autres aides sont également attendues.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a renouvelé son appel à ses ressortissants « de ne pas se rendre au Liban pour le moment » et demande aux Jordaniens résidant sur le territoire libanais de « quitter le territoire libanais dans les plus brefs délais » tant que des liaisons commerciales sont assurées, dans un communiqué cité l'agence officielle jordanienne Petra news.

Outre les pays occidentaux, de nombreux autres États arabes ont préalablement appelé à leurs ressortissants à quitter le Liban en raison de l'escalade entre Israël et le Hezbollah. Avant le royaume hachémite, l'Arabie Saoudite, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis, Oman et le Qatar ont tous émis des avertissements similaires, exhortant leurs citoyens à quitter le pays dès que possible à la suite de l'assassinat du chef militaire du Hezbollah Fouad Chokor, le 31 juillet dernier dans la banlieue-sud de Beyrouth.

Le Hezbollah a affirmé avoir mené, "avec succès", deux attaques aériennes avec des essaims de drones sur de "nouvelles positions de soldats" israéliens autour du site de Manara (situé face à la localité libanaise de Houla) et de Yiftah (face à la localité libanaise de Blida).

Un nouvel avion irakien transportant des fournitures médicales offertes par le ministère irakien de la Santé a atterri à l'Aéroport international de Beyrouth, rapporte l'Agence nationale d'information. Deux autres cargaisons comprenant des dizaines de tonnes de médicaments et produits d'urgence nécessaires aux soins offerte par le Croissant Rouge irakien avaient déjà été réceptionnées par le ministère libanais de la Santé ces deux derniers jours. Du personnel soignant était également arrivé à Beyrouth plus tôt cette semaine.

D'après la chaîne locale d'informations LBCI, un nouveau corps a été extrait des décombres de la frappe israélienne de vendredi dans la banlieue sud de Beyrouth. 

À Gaza, le bilan de l'offensive israélienne continue de monter. Au moins 41 431 Palestiniens ont été tués et 95 818 blessés depuis le 7 octobre, a indiqué le ministère de la Santé de la bande de Gaza dans un communiqué.

Une frappe israélienne sur une école du quartier d'al-Zeitoun, à Gaza-ville, qui abrite des milliers de personnes déplacées, survenue hier après-midi, avait fait au moins 22 morts, dont plusieurs sont des femmes et des enfants, et de nombreux blessés, selon le Haaretz. De son côté, l'armée israélienne avait affirmé avoir visé « un centre de commandement du Hamas » et tué un ministre gazaoui.

Selon un article d'Al-Monitor, la réunion de cadres du Hezbollah à laquelle participait Ibrahim Akil, visée par une frappe israélienne vendredi dans la banlieue-sud de Beyrouth, étudiait les « plans d'une opération terrestre » en Israël « en réponse à l'explosion des bipeurs ».

C'est en tout cas ce qu'aurait confié « une source proche du Hezbollah » à ce média, reprenant ainsi les affirmations du porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari, pour justifier cette frappe ayant fait au moins 45 morts selon un dernier bilan du ministère libanais de la Santé.

« Ibrahim Akil et les autres commandants tués étaient les architectes d'un plan du Hezbollah visant à envahir la région de Galilée, dans le nord d'Israël », avait-t-il notamment déclaré vendredi dans une vidéo publiée sur X.

Le ministère libanais de la Santé a confirmé la mort d'une personne dans le raid israélien sur le village de Malkiyé, près de Qlaylé. Ce bombardement a également fait trois blessés selon le ministère. Notre correspondant avait déjà fait état d'un mort dans cette frappe, indiquant qu'il s'agissait du combattant du Hezbollah dont le parti a annoncé la mort en début d'après-midi.

Le ministère a également confirmé le bilan de la frappe israélienne sur Khiam (Marjeyoun) relayé par notre correspondant, notant qu'un individu a été tué.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu'Israël avait « infligé au Hezbollah une série de coups qu'il n'aurait pas pu imaginer ».

Dans un message enregistré dans son bureau à Jérusalem et rapporté par le Haaretz, M. Netanyahu a ajouté : « Si le Hezbollah n'a pas compris le message, je vous promets qu'il le comprendra. Nous sommes déterminés à faire en sorte que les habitants du nord du pays rentrent chez eux en toute sécurité ». « Aucun pays ne peut tolérer que l'on tire sur ses citoyens, sur ses villes, et nous ne le tolérerons pas. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour rétablir la sécurité », a-t-il conclu.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré que les frappes israéliennes sur le Liban se poursuivraient jusqu'à ce que les personnes évacuées dans le nord d'Israël puissent rentrer chez elles en toute sécurité. « Le Hezbollah a commencé à ressentir certaines des capacités des forces de défense israéliennes... et nous en voyons les résultats », a déclaré Yoav Gallant, dans des propos rapportés par le Times of Israel.

« Ces actions se poursuivront jusqu'à ce que nous parvenions à une situation où les habitants du nord pourront rentrer chez eux en toute sécurité. C'est l'objectif, c'est la mission, et nous ferons tout ce qui est nécessaire pour l'atteindre », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, « fait brûler le Liban dans l'intérêt du Hamas à Gaza », a écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, sur X.

Si vous venez de rejoindre notre direct, voici ce qu'il faut retenir des événements de la nuit et de la matinée :

- L'aviation israélienne a bombardé intensément le Liban-Sud et la Békaa, dans la matinée et dit avoir frappé des « positions militaires du Hezbollah ». Ces tirs ont tué au moins trois personnes jusqu'à présent, un combattant du Hezbollah dans la région de Saïda, un homme à Khiam et une troisième personne, à Aïtaroun.

- Le Hezbollah a revendiqué trois attaques de roquettes contre la région de Haïfa, grande ville portuaire à une trentaine de kilomètres de la Ligne bleue. Les deux premières, menées pour la première fois avec des roquettes de type « Fadi-1 et 2 », ont visé la base et l'aéroport de Ramat David, au sud-est de Haïfa. Ces frappes étaient une réponse aux bombardements intensifs du sud du Liban de ces derniers jours.

- La troisième, menée avec des « Fadi-1 et 2 » et des roquettes Katioucha, a visé le siège d'une entreprise de technologie militaire, Rafael Advanced Defence System, situé dans le nord de Haïfa, dans une zone industrielle. Cette frappe était « une première riposte » aux attaques israéliennes de mardi et mercredi menées au moyen de « bipeurs et talkies-walkies piégés » détenus par des milliers de membres du Hezbollah, qui ont fait une quarantaine de morts.

- L'armée israélienne a dit que « près de 150 roquettes, missiles de croisière et drones ont été tirés sur Israël dans la nuit et la matinée, ciblant majoritairement le Nord ».

- Une grande partie de ces projectiles a été interceptée, mais « des centaines de milliers de personnes ont dû se réfugier dans des abris antiaériens dans le nord d'Israël », selon le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée israélienne, contacté par l'AFP. Ces tirs ont également déclenché des incendies et fait quatre blessés par des éclats d'obus.

En Israël, toutes les écoles du Nord, certaines situées jusqu'à 80 km de la frontière, seront fermées jusqu'à lundi et les hôpitaux de cette région ont reçu pour instruction de transférer leurs opérations vers des installations offrant une protection supplémentaire contre les tirs de roquettes et de missiles.

- La « Résistance islamique en Irak », une nébuleuse de milices irakiennes pro-Iran, a également revendiqué une frappe sur Israël « en riposte aux massacres » israéliens à Gaza, au moyen d'un drone et de missiles, affirmant que « toute escalade au Liban signifie une escalade en Irak ». L'armée israélienne a dit avoir intercepté, hors de l'espace aérien israélien, une « cible aérienne » en provenance de l'Irak.

L'armée israélienne a affirmé avoir "mené des frappes contre des terroristes dans un complexe utilisé comme école dans le nord de Gaza", selon le Haaretz.

Un ministre gazaoui a été tué dans la frappe, ajoute-t-elle, citant des sources à Gaza.

Environ 150 roquettes, missiles de croisière et drones ont été tirés sur Israël samedi soir et dimanche matin, visant pour la plupart le nord du pays, a indiqué l'armée israélienne, selon le Haaretz.

Photo REUTERS/Rami Shlush

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Une Israélienne quittant sa maison endommagée par un tir de roquette du Hezbollah, à Kiryat Bialik, dans le nord d'Israël.

En Cisjordanie occupée, la situation semble également explosive, avec au moins quatre Palestiniens, dont deux enfants, blessés par balles ce matin lorsqu'une unité de l'armée israélienne a lancé un raid sur Naplouse, d'après l'agence d'information palestinienne Wafa.

Des rapports locaux indiquent que des unités secrètes de l'armée israélienne ont pris d'assaut le quartier « Muslimani dans la Vieille-ville, déversant des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur les habitants. Des renforts supplémentaires sont rapidement arrivés sur les lieux. Des affrontements intenses ont éclaté, blessant deux mineurs de 15 et 17 ans « modérément blessés » selon le Croissant rouge palestinien.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Ali Mohammad Banjak, né en 1992 et originaire de Chaïtiyé, au Liban-Sud. Selon des informations obtenues par notre correspondant, il s'agit de la victime tuée dans la frappe israélienne entre Maaliyé et Qlaylé, dans le caza de Saïda.

Plus tôt, le parti chiite avait déjà annoncé la mort de Mohammad Jawad Hussein Obeid, né en 1995 et originaire de la Békaa. Il n'est jusqu'à présent pas clair où ce combattant a été tué.

Un responsable de la Résistance islamique en Irak, qui a revendiqué des frappes attaques de missiles de croisière et de drones explosifs contre Israël à l'aube, a affirmé que "l'escalade au Liban signifiait une escalade en Irak". Cette frappe s'inscrit dans le cadre d'une "nouvelle phase de notre front de soutien" au Liban, a-t-il souligné.

L'armée israélienne avait confirmé avoir intercepté à l'aube des projectiles aériens en provenance d'Irak.

La compagnie aérienne Qatar Airways a suspendu deux de ses vols au départ de Beyrouth en raison des derniers développements.

- Le vol QR427 au départ de l'Aéroport international de Beyrouth à destination de Doha, qui était programmé aujourd'hui à 18h30.

- Le vol QR426 au départ de Beyrouth et à destination de Doha, programmé lundi à 12h30.

L'armée a indiqué que la salve de roquettes tirée par le Hezbollah avait déclenché des incendies, les services de secours israéliens faisant état d'au moins quatre personnes blessées par des éclats d'obus, trois d'entre elles près de Haïfa.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a précisé que, sur les plus de 100 projectiles tirés depuis le Liban, "environ 85 ont été identifiés comme traversant le territoire israélien" peu après 06h00 , et "environ 20" lors d'une précédente salve peu avant 05h00. Des timings qui correspondent à la deuxième frappe revendiquée par le Hezbollah contre Ramat-David et à celle contre le siège de l'entreprise Rafael.

"Des centaines de milliers de personnes ont dû se réfugier dans des abris antiaériens dans le nord d'Israël", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée.

Selon des sources sécuritaires contactées par notre correspondant, les frappes sur le Liban-Sud ont également fait un mort et un blessé dans une zone située entre Maaliyé et Qlaylé, dans le caza de Saïda, ainsi qu'une autre victime à Khiam (Marjeyoun). 

Cela mène, en plus de la victime confirmée à Aïtaroun par le ministère de la Santé, le bilan des morts au Liban-Sud, depuis ce matin, à trois.

L'aviation israélienne a une nouvelle fois frappé, coup sur coup :

- La vallée de Zefta dans le caza de Nabatiyé ;

- La périphérie de Bani Hayyane (Marjeyoun) ;

- Les hauteurs de Jabbour, dans le caza de Jezzine.

Alors que nous rapportions plus tôt deux blessés dans une frappe israélienne sur des maisons de Aïtaroun (Bint Jbeil), le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'une personne était décédée suite à cette attaque. 

"Alors que la région est au bord d'une catastrophe imminente, on ne saurait trop insister sur le fait qu'il n'existe AUCUNE solution militaire qui rendra l'une ou l'autre des parties plus sûre", a écrit sur X la coordinatrice spéciale de l'ONU au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert. 

Israël affirme vouloir repousser le Hezbollah au nord du Litani et mener ses frappes contre le parti chiite afin d'assurer la sécurité des habitants de sa frontière nord. 

Le ministère israélien de la Santé, cité par le Haaretz, a annoncé que tous les hôpitaux du Nord allaient « transférer leurs opérations dans des espaces protégés ».

Le média rapporte encore que des éclats d'un projectile tiré depuis le Liban avaient atterri sur une école de Nazareth, à une dizaine de kilomètres à l'est de la base de Ramat-David.

Le ministère libanais de la Santé a annoncé un nouveau bilan de 45 morts dans la frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth. Il a ajouté que des « expertises médico-légales » étaient en cours pour identifier les corps non-identifiés, au moyen notamment de tests ADN.

La devanture d'un barbier endommagée suite à un bombardement israélien à Ansar, dans le caza de Saïda. Photo envoyée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Après les nouvelles frappes intenses de l'aviation israélienne sur le Sud, notre correspondant rapporte, selon des sources locales, que celles-ci ont notamment fait deux blessés à Aïtaroun (Bint Jbeil), l'un d'entre eux se trouvant dans un état grave. 

Des dégâts matériels ont également été observés à Ansar, dans la région de Saïda. 

Un nouveau bombardement a frappé une zone située entre Houmine el-Faouqa et Roumine, dans le caza de Nabatiyé.

Si vous venez de rejoindre notre direct, voici ce qu'il faut retenir des événements de la nuit et des premières heures de la matinée :

- Le Hezbollah a revendiqué trois attaques de roquettes contre la région de Haïfa, grande ville portuaire à une trentaine de kilomètres de la Ligne bleue. Les deux premières, menées pour la première fois avec des roquettes de type « Fadi », ont visé la base et l'aéroport de Ramat-David, au sud-est de Haïfa. Ces frappes étaient une réponse aux bombardements intensifs du sud du Liban de ces derniers jours.

- La troisième, menée avec des « Fadi » et des roquettes Katioucha, a visé le siège d'une entreprise de technologie militaire, Rafael Advanced Defence System, situé dans le nord de Haïfa, dans une zone industrielle. Cette frappe était « une première riposte » aux attaques israéliennes de mardi et mercredi menées au moyen de « bipeurs et talkie-walkies piégés » détenus par des milliers de membres du Hezbollah, qui ont fait une quarantaine de morts.

- L'armée israélienne a dit que 115 « menaces aériennes » ont été lancées depuis le Liban, et majoritairement interceptées.

- Les tirs ont toutefois fait trois blessés, dont l'un dans un état « modéré » dans une localité de la région de Haïfa, visé « directement » au moins une maison et une voiture, et provoqué des incendies. Toutes les écoles seront fermées et les cours suspendus dans tout le nord d'Israël jusqu'à lundi.

- La « Résistance islamique en Irak », une nébuleuse de milices irakiennes pro-Iran, a également revendiqué une frappe « en riposte aux massacres » israéliens à Gaza, au moyen d'un drone. L'armée israélienne a dit avoir intercepté, hors de l'espace aérien israélien, une « cible aérienne » en provenance de l'Irak.

- L'aviation israélienne continue de bombarder intensément le Liban et dit avoir frappé des « positions militaires du Hezbollah ». Des séries de frappes sont rapportées dans le Sud et la Békaa. 

Retrouvez ici l'essentiel de ce qu'il faut savoir jusqu'à présent sur cette matinée de frappes contre la région de Haïfa.

Plusieurs frappes ont également ciblé Zellaya, dans la Békaa-Ouest, selon notre correspondante locale, Sarah Abdallah. 

Alors que l'armée israélienne a déclaré continuer à frapper des « positions du Hezbollah » au Liban-Sud, notre correspondant dans la région a rapporté une série de bombardements sur : 

- Khiam ;

- Une maison d'Aïtaroun ; 

- Des bois et vallées de la région de Mahmoudiyé, Aaïchiyé, Mont Rihane, dans le caza de Jezzine ; 

- Une zone entre Zrariyé et Ansar, dans le caza de Saïda ;

- La vallée de Kfar Melki, dans le caza de Saïda ;

- Aïta el-Chaab ;

- La vallée de Zebqine.

"La guerre est là. Elle souffle sur notre nuque. Elle nous nargue avec le vrombissement de ses drones et le son foudroyant de ses avions. Elle s’invite à Beyrouth après avoir confisqué le Sud pendant près d’un an. Où et comment s’arrêtera-t-elle ? Qu’emportera-t-elle sur son passage ?" Nous vous proposons de lire l'édito d'Anthony Samrani

"Des roquettes tirées vers des zones civiles dans le Nord ont été interceptées, les frappes sur des positions du Hezbollah au Liban se poursuivent", a ajouté l'armée israélienne.

Après le dernier barrage de roquettes annoncé par le Hezbollah, l'armée israélienne a fait état de "centaines de roquettes tirées depuis le Liban dans les dernières heures". 

Le Haaretz rapporte de son côté des incendies dans la région de Haïfa, et qu'une maison et un véhicule ont été "directement touchés". 

À 2h :

- Une nouvelle série de frappes aériennes a été menée par l'aviation israélienne, sur Deir Syriane, Adchit el-Koussayr et Zaouter el-Charki, dans le caza de Marjeyoun.

À 4h :

- Frappe aérienne sur la périphérie de Wadi Slouki.

À 5h :

- Bombardement aérien sur une vallée située entre Roumine et Deir Zahrani, dans le caza de Nabatiyé.

- Frappe sur Kounine (Bint Jbeil). 

Depuis hier soir, l'armée israélienne a également lancé les frappes suivantes sur le Liban-Sud :

Vers 22h :

- Des tirs d'artillerie sur la périphérie de Rmeich (Bint Jbeil) et Labbouné (Tyr).

- Une frappe de drone sur Dhaïra (Tyr).

Vers 23h30 :

- Une frappe de drone sur Yaroun (Bint Jbeil).

- Des tirs de mitrailleuse sur Aïta el-Chaab et Rmeich (Bint Jbeil). 

Le sud du Liban a, lui, continué d'être pilonné par l'aviation et l'artillerie israéliennes. Depuis 7h, les tirs suivants ont été rapportés par les sources sécuritaires et locales de notre correspondant local, Mountasser Abdallah :

- Trois bombardements aériens ont visé une zone située entre Maaliyé et Qlaylé, au sud de Tyr.

- Une frappe a ciblé la périphérie de Majdel Zoun, dans le caza de Tyr également.

- Un raid a frappé « Nabaa el-Tassé », dans la région de l'Iklim el-Touffah.

- Des frappes ont également visé Yater (Bint Jbeil) et Taybé (Marjeyoun).

Le Hezbollah a revendiqué une nouvelle frappe, en guise de "première riposte au massacre" de mardi et mercredi, appelé par le parti le "massacre des bipeurs et des talkie-walkies". 

Cette frappe a visé, avec "des dizaines de roquettes Fadi-1 et 2 et des Katioucha, à 6h, le site industriel militaire de l'entreprise "Rafael", spécialisée dans les appareils électroniques, dans la région de Zvulun". Le siège de cette société est situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Haïfa. 

Selon le journaliste Barak Ravid du site Axios, il s'agit de l'attaque à la portée la plus longue du Hezbollah depuis le début du conflit entre le parti chiite et l'État hébreu. 

Selon le Magen David Adom, les services d'urgence israéliens cités dans le Haaretz, les trois personnes blessées dans le nord d'Haïfa ont été touchés par des "fragments" de roquettes. L'une d'entre elles est "modérément" blessée, les deux autres "légèrement. 

Vers 5h du matin, l'armée israélienne avait également déclaré avoir "intercepté avec succès des cibles aériennes" dirigées vers le nord d'Israël, mais en provenance d'Irak. Ces "cibles" ont été interceptées en dehors du territoire israélien. 

Les milices irakiennes pro-Iran ont revendiqué depuis octobre dernier, de nombreuses frappes contre Israël. 

L'armée israélienne vient également d'annoncer que "des dizaines de roquettes" ont été lancées depuis le Liban tout au long de la nuit. 

Le Commandement du front intérieur de la troupe a de son côté annoncé que les écoles seraient fermées et les cours suspendus, dans tout le nord d'Israël, jusqu'à lundi.

Selon le média israélien Haaretz, trois personnes ont été légèrement blessées à Kiryat Bialik et Kfar Massaryk, dans le nord de Haïfa. Un incendie s'est également déclaré à Kiryat Bialik "suite au barrage de roquettes".

Selon plusieurs médias israéliens et régionaux, des dizaines de roquettes tirées depuis le Liban ont été interceptées par l'armée israélienne dans la région de Haïfa.

Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a écrit sur le réseau X à 1h48 : « Concernant les sirènes d'alertes il y a quelques instants dans la région du Nord, il s'agit de dix roquettes tirées depuis le Liban et dont la plupart a été interceptée. L'une d'entre elles est tombée dans la région. Une enquête est en cours ».

Dans ces communiqués, le Hezbollah ne fait toutefois pas mention de l'assassinat de plusieurs de ses commandants militaires d'élite, tués vendredi après-midi dans un bombardement israélien contre la banlieue sud de Beyrouth qui a fait des dizaines de blessées et plusieurs morts civils. Il n'évoque pas non plus les explosions de bipeurs et talkie-walkies du parti, mardi et mercredi à travers le Liban.

Dans deux communiqués distincts, l'un publié sur les chaînes de diffusion du Hezbollah à 2h et l'autre à 6h, le parti chiite a revendiqué des tirs de roquettes contre la base militaire et l'aéroport de Ramat David, au sud-est de Haïfa « avec des dizaines de roquettes de type Fadi-1 et Fadi-2 ». Ces frappes sont « une riposte aux agressions israéliennes répétées contre diverses régions libanaises », les communiqués.

Bonjour !

Nous sommes au 352e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit aussi du 351e jour depuis l'ouverture par le Hezbollah d'un front de "soutien" à la frontière sud du Liban. Un front qui connait une nouvelle escalade avec l'annonce de frappes du parti chiite contre Haïfa, à près de 40 kilomètres de la frontière, une première depuis le 8 octobre 2023.

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