Sous les décombres de la banlieue-sud, des victimes civiles et des disparus

La frappe israélienne sur un immeuble de la banlieue-sud de Beyrouth vendredi a fait plusieurs victimes civiles. Deux familles ont déjà été identifiées et leurs corps ont été retrouvés sous les décombres, l’une originaire de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), l’autre de Barja (caza du Chouf), alors que plusieurs personnes sont toujours portées disparues, rapporte notre correspondant Mountasser Abdallah.

Cinq membres de la famille Hamdane originaire de Meis el-Jabal, tous civils, ont péri sous les décombres de l’immeuble touché. Parmi eux, quatre femmes : Ghada Choucair connue sous le patronyme de Oum Ahmed Hamdane, Aya Hussein Ahmed Hamdane, Fatima Ahmed Hamdane et la fillette Mariam Kassem Hamdane. L’homme, Ali Mohammed Hamdane, est chef scout dans la Défense civile. La sixième victime civile se dénomme Jamila Akhras. Son époux Haïdar Haïdar, compte parmi les blessés.

Cinq membres de la famille Hamdane ont péri, vendredi 20 septembre 2024. Photo fournie par notre correspondant.

Une autre famille de quatre personnes originaire de Barja a également péri dans l’attaque israélienne. Il s’agit de Tammam Dakdouki, de son épouse Fatima Touba, de leur fille Rola Dakdouki et du beau-frère de celle-ci, Rabih el-Moussaoui. Leur mort a été annoncée par la municipalité de Barja.

Par ailleurs, parmi les nombreux disparus, on compte des civils, membres de la famille Choucair : Mohammed Hassan Choucair (Abou Hassan), Férial Abdel Hussein Choucair, son époux de la famille Ghazi et leurs enfants.

Dimanche 22 septembre, le ministère de al Santé a revu le bilan de cette frappe à la hausse, avant un total de 45 tués.