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Économie - Électricité

Appel d’offres pour l’élargissement du projet de panneaux solaires sur le fleuve de Beyrouth

Cette centrale est supposée avoir une capacité totale de 8 mégawatts.

Appel d’offres pour l’élargissement du projet de panneaux solaires sur le fleuve de Beyrouth

Le Beirut River Solar Snake (BRSS), en février 2022. Photo Matthieu Karam

Le ministre sortant de l'Énergie et de l'Eau, Walid Fayad, a lancé mercredi un appel d'offres - via la plateforme de l'autorité des marchés publics - pour la construction d'un parc solaire (une centrale photovoltaïque) d'une capacité totale de 8 mégawatts.

La centrale, qui sera installée le long du fleuve de Beyrouth, servira d'extension à celle construite en 2015 - et baptisée « Beirut River Solar Snake » (BRSS) - par le ministère, avec une capacité totale de 1 MW. Suite à un appel d'offres lancé par le ministère en 2013, le projet BRSS avait été attribué à un consortium de cinq entreprises, dont quatre sociétés libanaises : celles d'ingénierie mécanique, Asaco et Phoenix, et les fournisseurs de béton et de charpentes métalliques, Dalal Steel Industries et Derviche Haddad PPB Structures.

La centrale, qui devait initialement atteindre une capacité totale de 10 MW (en augmentant progressivement sa capacité de 1 mégawatt par an), n'a jamais atteint sa capacité prévue. Si ce projet était supposé couvrir une distance allant jusqu’à 6,5 kilomètres, il ne s’étend aujourd’hui que sur 300 mètres.

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« Le coût du parc solaire [élargi] sera financé par le budget du ministère de l'Énergie et sera connecté au réseau d'Electricité du Liban (EDL) », a déclaré M. Fayad dans un communiqué de presse publié par son ministère. À titre de référence, le projet initial de BRSS avait coûté 4 millions de dollars au ministère en 2015.

Selon le communiqué, il s'agit du dernier projet d'une série d'initiatives lancées par le ministère, visant à développer le marché de l'énergie solaire au Liban. Le ministre a également annoncé la finalisation du « Plan national pour les énergies renouvelables » pour les années 2024-2030, à travers lequel il a mis en avant son objectif d'augmenter la part des énergies renouvelables au Liban à plus de 30 % (contre 20 % aujourd'hui - un pourcentage que le pays a atteint grâce à des initiatives privées lancées par des Libanais pour faire face aux pénuries d'électricité rampantes dans le pays, qu'ils subissent de façon récurrente depuis 2021). En mai 2023, le ministre Fayad avait également signé des contrats avec 11 consortiums pour produire un total de 165 mégawatts d'énergie solaire à travers le pays.

Appelant les entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables et solaires à participer à ce mécanisme, le ministère a précisé que les sociétés pourront se porter candidates du 11 septembre au 23 octobre 2024. Une fois les gagnants désignés, le projet devra être achevé dans un délai de 12 mois, selon le cahier des charges. 

Le ministre sortant de l'Énergie et de l'Eau, Walid Fayad, a lancé mercredi un appel d'offres - via la plateforme de l'autorité des marchés publics - pour la construction d'un parc solaire (une centrale photovoltaïque) d'une capacité totale de 8 mégawatts.La centrale, qui sera installée le long du fleuve de Beyrouth, servira d'extension à celle construite en 2015 - et baptisée « Beirut...
commentaires (1)

Que ce gouvernent démissionnaire arrête de lancer des projets foireux et attendent que les investigations sur leur honnêteté soit établie. Ils croient pouvoir encore et encore se sucrer sur le dos des contribuables qui peinent à payer leurs factures à double des services non rendus, pendant que ces véreux se montrent insatiables et en redemandent. Pourquoi ces projets n’ont ils pas été réalisés depuis toutes ces décennies? Pourquoi maintenant? Les caisses de l’état sont à sec et il leur faut trouver d’autres sources pour continuer à s’enrichir.

Sissi zayyat

11 h 43, le 12 septembre 2024

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Commentaires (1)

  • Que ce gouvernent démissionnaire arrête de lancer des projets foireux et attendent que les investigations sur leur honnêteté soit établie. Ils croient pouvoir encore et encore se sucrer sur le dos des contribuables qui peinent à payer leurs factures à double des services non rendus, pendant que ces véreux se montrent insatiables et en redemandent. Pourquoi ces projets n’ont ils pas été réalisés depuis toutes ces décennies? Pourquoi maintenant? Les caisses de l’état sont à sec et il leur faut trouver d’autres sources pour continuer à s’enrichir.

    Sissi zayyat

    11 h 43, le 12 septembre 2024

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