Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël.
Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.
Des milliers d'Israéliens se sont rassemblés devant le quartier général de la Défense nationale à Tel-Aviv pour réclamer un accord sur les otages.
Des centaines d'autres manifestent à Jérusalem, selon le Haaretz.
Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a estimé que « toute tentative de déplacement des Palestiniens de la Cisjordanie vers la Jordanie sera considérée comme une déclaration de guerre », selon des propos rapportés par l'Agence nationale d'information.
Des familles d'otages israéliens ont jeudi à Tel-Aviv, rejoints par des centaines d'autres personnes, portant des cercueils symbolisant ceux qui ont été tués en captivité, rapporte le Haaretz.
Ils ont critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, l'accusant de ne pas avoir obtenu la libération des otages et d'avoir permis que d'autres soient tués.
Cette manifestation marque le cinquième jour consécutif de protestations, exigeant un accord global pour le retour de tous les otages et l'enterrement correct des personnes décédées.
L'artillerie israélienne bombarde en ce moment les périphéries des localités de Alma el-Chaab et de Naqoura (caza de Tyr), selon des habitants.
Le Hezbollah a revendiqué une attaque de missiles à 18 heures, contre la position israélienne de Roueissat el-Alam, située dans les collines contestées de Kfarchouba. "La cible a été touchée directement", précise le communiqué du parti.
Le Hezbollah a de plus annoncé "avoir pris pour cible et visé directement à 18h30, avec des armes appropriées", de l'équipement d'espionnage sur le site israélien de Birket Richa, face à la localité libanaise de Houla (caza de Marjeyoun).
Dans un troisième communiqué, le Hezbollah a annoncé avoir "pris pour cible et touché de plein fouet" la position israélienne de Hanita (face à Alma el-Chaab), avec des obus d'artillerie, à 18h35.
Le chef négociateur du Hamas, Khalil al-Haya, a exhorté les Etats-Unis à faire pression sur Israël en vue de parvenir à un accord de trêve à Gaza assortie de la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens, rapporte l'AFP.
« Si l'administration américaine et son président (Joe) Biden veulent vraiment parvenir à un cessez-le-feu et conclure un accord d'échange de prisonniers, ils doivent abandonner leur parti pris aveugle pour l'occupation sioniste et exercer une véritable pression sur (Benjamin) Netanyahu et son gouvernement », a déclaré Khalil al-Haya, membre du bureau politique du Hamas basé au Qatar, cité dans un communiqué du mouvement.
Des tirs israéliens d'artillerie visent en ce moment la localité de Kfar Kila (caza de Marjeyoun), selon notre correspondant informé par des habitants.
En riposte à la frappe sur Kafra et à « l'assassinat » de son combattant, le Hezbollah a revendiqué une attaque sur « le nouveau quartier général de la 300e brigade est », dans la caserne de Ya'ara, qui fait face à Alma el-Chaab (Tyr). Cette frappe a été menée au moyen d'un « escadron de drones explosifs ».
Selon l'armée israélienne, citée par le Haaretz, des roquettes et des drones ont effectivement été tirés sur le nord d'Israël. « Certains d'entre eux ont été interceptés », selon l'armée, qui assure que les tirs n'ont pas fait de blessés.
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a annoncé un nouveau bilan de 40.878 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre.
Au moins 17 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 94.454 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a contredit les affirmations de la Maison Blanche selon lesquelles un accord de cessez-le-feu avait été conclu à environ 90 %, à l'exception des questions relatives aux échanges d'otages et au corridor de Philadelphie.
« C'est tout à fait inexact », a-t-il déclaré sur Fox News, rapporte le Haaretz. « Il y a une histoire et un récit qui prétendent qu'il y a un accord en cours », a-t-il ajouté.
Voici les derniers développements au Liban-Sud :
- Le Hezbollah a affirmé avoir pris pour cible, à 16h15, un rassemblement de soldats israéliens sur la colline d'al-Tayhat, face à Meis el-Jabal (Marjeyoun) près de la Ligne bleue.
- Le parti chiite a également visé, à 16h30, le site israélien de Malikiyé, situé en face du village libanais de Aïta el-Chaab dans le caza de Bint Jbeil.
La localité de Qabrikha (Marjeyoun) a fait ses adieux à Sabah Fahs Oum Ziad, tuée la veille par une frappe israélienne qui a visé le village.
Ayoub Hmayed, député du mouvement Amal, Melhem Khalaf, député de la contestation, des dignitaires islamiques et une foule d'habitants ont assisté à la procession, selon notre correspondant au Liban-Sud.
Le chef d'état-major de l'armée égyptienne, le général de corps d'armée Ahmed Fathy Khalifa, a effectué une visite surprise à la frontière du pays avec la bande de Gaza afin d'inspecter la situation sécuritaire, a rapporté jeudi la télévision d'État, citant le porte-parole de l'armée, selon Reuters.
Cette visite intervient après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi qu'Israël n'accepterait un cessez-le-feu permanent à Gaza que s'il garantissait que la zone frontalière entre le sud de la bande de Gaza et l'Égypte ne pourrait jamais être utilisée comme ligne de vie pour le Hamas, a rapporté Reuters.
Le Hezbollah a revendiqué ses deux premières attaques de la journée en début d'après-midi :
- La première était "une attaque coordonnée, avec un escadron de drones et des roquettes Katioucha, contre la caserne de Ramot Naftali", qui est située face à Aïtaroun (Bint Jbeil).
- Un escadron de drones a également été lancé contre le siège du bataillon du Sahel, dans la caserne de Beit Hillel, face à Houla (Marjeyoun).
En image
Un enfant dans une rue de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, détruite par un raid violent de l'armée israélienne, le 5 septembre 2024.
L'armée israélienne a annoncé avoir "intercepté deux cibles aériennes suspectes" lancées depuis le Liban avant qu'elles n'atteignent le territoire israélien. Aucune alarme n'a été déclenchée et personne n'a été blessé. Jusqu'à présent, le Hezbollah, ni aucun autre groupe ayant lancé des frappes contre Israël depuis le 8 octobre dernier, n'a revendiqué d'attaque contre l'État hébreu.
Des familles d'otages ayant la nationalité américaine et toujours détenus par le Hamas, depuis leur enlèvement le 7 octobre dernier, ont appelé la Maison Blanche à passer un accord "unilatéral", qui n'inclut pas Israël, avec le Hamas, afin de faire libérer leurs proches, selon la chaîne américaine NBC. Des responsables de l'administration américaine ont toutefois indiqué qu'un accord comprenant Israël parmi les parties était "la meilleure approche", selon le média. La NBC indique qu'une telle éventualité d'un accord sans Israël avait été évoquée il y a environ six mois, mais sans jamais se concrétiser.
"Le Hamas veut deux choses que seul Israël peut fournir : un cessez-le-feu et la libératio de près de 1.000 prisonniers palestiniens actuellement incarcérés dans des prisons israéliennes", a indiqué un responsable US à la NBC.
Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Abbas Ayoub, né en 1988 et originaire de Selaa, au Liban-Sud. Ayoub a été tué, selon des informations de notre correspondant dans le Sud, dans la frappe israélienne sur Kafra, lancée vers 6h30 ce matin.
Le ministre israélien des Finances, l'ultra-nationaliste Bezalel Smotrich, a déclaré que l'Etat hébreu allait inévitablement entrer en guerre ouverte avec le Hezbollah, bien qu'il ait reconnu qu'il pourrait s'agir d'un conflit "complexe et coûteux". Le Hezbollah et l'armée israélienne échangent déjà des frappes quasiment quotidiennes depuis le 8 octobre 2023. "Nous payons maintenant le prix de 30 ans de méprises et du refus de supporter les coûts de la guerre", a affirmé M. Smotrich dans des propos relayés par le quotidien Maariv. "La guerre ne doit se terminer qu'avec la disparition de Hamas et de Hezbollah. Il n'y a pas d'autre choix. Ce sera complexe et coûteux, mais le temps du changement est venu", a-t-il ajouté.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé qu'une personne était décédée dans la frappe israélienne de ce matin sur Kafra. Une autre personne a été blessée. Plus tôt, des secouristes avaient indiqué avoir emmené une "victime" à l'hôpital après ce bombardement.
L'identité de la personne décédée n'était pas immédiatement connue.
La situation au Liban-Sud :
- Après la frappe sur Kafra, la Défense civile de l'association des Scouts de la mission islamique (affiliée à Amal) a annoncé avoir transporté « une victime » dans un hôpital de la région. L'état de santé et l'identité de cette personne n'était pas immédiatement connus.
- Des tirs d'artillerie israéliens ont visé Aïta el-Chaab et Beit Lif, dans le caza de Bint Jbeil, selon des riverains.
- Des obus se sont également écrasés sur une maison de Meis el-Jabal (Marjeyoun), selon les témoignages d'habitants.
La nuit a ensuite connu une accalmie, jusqu'à 6h30, lorsqu'une frappe a visé une maison de la périphérie de Kafra, dans le caza de Bint Jbeil, selon des habitants. Cette frappe a fait un mort et un blessé, selon une source locale citée par notre correspondant. Un bilan qui n'a pas encore été confirmé par le ministère de la Santé.
La nuit a ensuite connu une accalmie, jusqu'à 6h30, lorsqu'une frappe a visé une maison de la périphérie de Kafra, dans le caza de Bint Jbeil, selon des habitants. Cette frappe a fait un mort et un blessé, selon une source locale citée par notre correspondant. Un bilan qui n'a pas encore été confirmé par le ministère de la Santé.
À 23h, une nouvelle frappe a visé les rives du Litani aux environs de Zaoutar et Deir Syriane, tandis que des tirs de mitrailleuse provenant d'une position israélienne ont ciblé Blida (Marjeyoun).
L'armée israélienne a commenté son opération nocturne, disant avoir « attaqué plus de dix plateformes de lancement et infrastructures militaires du Hezbollah » dans le sud du Liban. Ces infrastructures « représentaient une menace pour les citoyens israéliens », selon le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, qui a posté une vidéo des frappes sur X.
Après ces raids, des drones israéliens ont frappé à plusieurs reprises les routes menant aux zones visées pour empêcher les pompiers d'y parvenir.
Les déflagrations de ces bombardements nocturnes ont été entendus par les habitants de nombreuses régions frontalières, tandis que des incendies se sont déclarés après les frappes.
Au Liban-Sud, où le Hezbollah a ouvert un front de « soutien » depuis le 8 octobre 2023, la nuit a été marquée par une série de violentes frappes israéliennes entre 22 et 23h.
Selon des sources sécuritaires citées par notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, plus de 20 missiles ont été lancés sur des cibles différentes, dans des régions boisées le long de la frontière et notamment aux abords des localités suivantes : Jibbein et Chihhine, dans le caza de Tyr ; Yater, Ramiyé et Salhani, dans le caza de Bint Jbeil ; Zaoutar el-Gharbiyyé, dans le caza de Nabatiyé ; et Almane-Deir Syriane, dans le caza de Marjeyoun.
A Tubas, dans le nord de la Cisjordanie occupée où l'armée israélienne poursuit sa vaste opération lancée le 28 août, cinq hommes âgés de 21 à 30 ans ont été tués et deux autres personnes blessées "lors d'une attaque contre une voiture", a affirmé le Croissant-Rouge palestinien dans un communiqué. Les forces israéliennes ont pris d'assaut le camp de réfugiés de Faraa, dans le gouvernorat de Tubas, et des explosions y ont été entendues, ont indiqué des témoins à l'AFP.
Le Croissant-Rouge affirme que l'armée israélienne leur a confié le corps sans vie d'un adolescent de 17 ans à l'entrée du camp de Faraa, après avoir été empêchée par elle de le soigner, dit l'organisation.
Au moins 35 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis le début de l'opération, d'après le ministère palestinien de la Santé.
"Malgré les mauvaises conditions" à Gaza, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé mercredi avoir pu administrer une première dose de vaccination anti-polio à quelque 187.000 enfants dans le centre du territoire. Après la découverte du premier cas de polio à Gaza en 25 ans, une campagne à grande échelle a débuté dimanche, après de premières vaccinations samedi, à la faveur de "pauses humanitaires" dans les combats.
L'OMS doit commencer aujourd'hui à vacciner dans le sud du territoire, où elle estime devoir toucher 340.000 enfants en quatre jours. Entre le 9 et le 11 septembre, l'organisation passera dans le nord de Gaza.
D'après un rapport d'Amnesty international consulté par l'AFP, sur une bande large de 1 à 1,8 km le long de la frontière de l'enclave palestinienne avec Israël, plus de 90% des bâtiments semblent avoir été "détruits ou gravement endommagés" par l'armée israélienne afin d'y créer une zone tampon.
L'ONG de défense des droits humains appelle à une enquête internationale pour "crimes de guerre", dénonçant "une campagne de destruction injustifiée".
À Gaza, une frappe nocturne israélienne a tué quatre personnes abritées dans des tentes près de l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, à Deir el-Balah (centre), a indiqué ce matin à l'AFP une source médicale.
L'armée israélienne a affirmé avoir ciblé "un centre de commandement" utilisé par le Hamas et des militants du Jihad islamique à Deir el-Balah.
Plus au sud, dans la zone d'Al-Mawasi, un missile a fait un mort et plusieurs blessés, a rapporté le Croissant-Rouge palestinien.
Le Premier ministre israélien souhaite qu'Israël conserve le contrôle du couloir de Philadelphie, une zone tampon à la frontière entre la bande de Gaza et l'Egypte, aussi longtemps qu'il le juge nécessaire, pour empêcher le Hamas de faire entrer des armes dans le territoire palestinien ou d'exfiltrer vers l'Egypte des otages ou certains de ses combattants à travers des tunnels.
Le Hamas demande un retrait israélien total de la zone. L'insistance de M. Netanyahu à vouloir contrôler le couloir de Philadelphie "vise à empêcher l'obtention d'un accord", d'après le Hamas.
Le Hamas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont rejetés ces dernières heures la responsabilité de l'échec des négociations sur une trêve dans la bande de Gaza.
Depuis l'annonce de la découverte, dimanche, des corps de six otages par l'armée israélienne, M. Netanyahu est soumis à une forte pression afin de parvenir à un accord pour la libération des otages encore retenus, en échange d'une trêve des combats, qui permettrait d'aller vers un cessez-le-feu permanent après bientôt onze mois de guerre. "Nous essayons de trouver des terrains sur lesquels commencer les négociations [mais] ils (le Hamas) refusent [et disent] qu'il n'y a rien à discuter", a dénoncé Benjamin Netanyahu hier soir lors d'une conférence de presse.
Le Hamas insiste sur l'application, en l'état, d'un plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden, qu'il avait accepté. "Nous n'avons pas besoin de nouvelles propositions", a écrit le Hamas sur Telegram ce matin, ajoutant que M. Netanyahu "utilise les négociations pour prolonger l'agression contre (le) peuple" palestinien.
Bonjour !
Nous sommes au 335e jour de la guerre dans la bande de Gaza. Il s'agit du 334e jour depuis l'ouverture d'un front de "soutien" au Liban-Sud par le Hezbollah.
Retrouvez ici notre couverture en direct de ces événements.
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