Carmen Boustani est une intellectuelle franco-libanaise, Docteur d’État ès lettres de l’université Lyon II et professeure émérite à l’université libanaise. Membre active du groupe de recherche Bahissat à Beyrouth depuis 2000, elle s’est également engagée au sein du Parlement des écrivaines francophones (PEF) depuis 2021 à Paris. Sa dernière publication, May Ziadé. La passion de l’écriture, est parue en 2024 aux éditions des femmes.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
La sincérité.
Votre qualité préférée chez un homme ?
La fidélité, qualité si rare chez un homme.
Votre qualité préférée chez une femme ?
La transgression, sortir des sentiers battus.
Qu’appréciez-vous le plus chez vos amis ?
La singularité.
Votre principal défaut ?
L’impatience.
Votre rêve de bonheur ?
La paix au Moyen-Orient, notamment au Liban.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Assister au démembrement de mon pays.
Ce que vous voudriez être ?
Moi-même.
Le pays où vous désireriez vivre ?
Au Liban d’avant… Le Liban de la démocratie, de la liberté d’expression et de la joie de vivre. J’évoque à cet égard Stefan Zweig dans Le Monde d’hier.
Votre couleur préférée ?
Le bleu de l’azur et des mers qui invite au voyage, vers l’ailleurs.
La fleur que vous aimez ?
Le coquelicot pour sa délicatesse et sa résilience.
L’oiseau que vous préférez ?
Le canari pour le symbole de la lumière, de la joie et l’alerte aux changements de l’environnement.
Vos auteurs favoris en prose ?
Marcel Proust, Colette, Marguerite Duras, Nicole Brossard, Louise Dupré et Camille Laurens.
Vos poètes préférés ?
René Char, Pablo Neruda, Vénus Khoury-Ghata et Andrée Chedid.
Vos héros dans la fiction ?
Le père Noël.
Vos héroïnes dans la fiction ?
Emma Bovary, Lol V. Stein et la Rose du Petit Prince.
Vos compositeurs préférés ?
Les vagues.
Vos peintres favoris ?
Vermeer, Turner et Van Gogh pour la symphonie de ses couleurs.
Vos héros dans la vie réelle ?
Les pères de famille qui bûchent en silence dans un Liban dévasté.
Vos héroïnes dans la vie réelle ?
Les voyageuses en Orient du début du siècle à la recherche de l’exotisme et du rêve.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
Les dictateurs sanglants.
La réforme que vous estimez le plus ?
Le combat pour les droits de la femme arabe mené par May Ziadé à la Nahda.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
Communiquer avec les arbres millénaires qui ont des histoires à raconter.
Votre devise ?
Sans l’amour, la vie serait une erreur.