Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a insisté de nouveau sur l'importance de l'initiative qu'il avait lancée il y a un an pour mettre un terme à la vacance présidentielle au Liban, rappelant la nécessité de tenir des consultations parlementaires afin d'aboutir à un consensus favorisant l'élection d'un chef de l'État.
Le Liban est sans président depuis la fin du mandat de Michel Aoun en octobre 2022, alors que les dissensions politiques internes continuent à empêcher le déblocage de cette échéance.
« L'appel à élire un président est toujours d'actualité, d'autant plus que le Liban a urgemment besoin d'un chef de l'État » le plus tôt possible, a affirmé le chef du Législatif dans un entretien publié samedi par le quotidien al-Joumhouria. « Rien n'empêche l'élection d'un président, les circonstances que nous traversons l'exigent », a-t-il ajouté.
Selon lui, « le processus pour l'élection d'un président est bien connu ». « Je l'ai déjà défini à plusieurs reprises », a-t-il souligné, rappelant qu'il s'agit de la trilogie « consultations, consensus puis élection », une initiative qu'il avait lancée en août 2023 et qui prévoit une semaine de dialogue entre les différents groupes politiques suivie de « séances ouvertes » avec des tours de votes successifs.
« L'occasion se présente encore »
« Nous avons eu de nombreuses occasions d'élire un président, mais nous n'en avons pas profité », a fait valoir M. Berry, estimant que « l'occasion de le faire se présente encore ». « S'ils m'avaient écouté, nous aurions déjà élu un président », a-t-il renchéri, déplorant que le fait que les députés n'aient pas répondu à son appel « a prolongé la vacance présidentielle ».
M. Berry, également chef du mouvement chiite Amal, a par ailleurs salué la prorogation d'un an du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) jusqu'au 31 août 2025, voté mercredi à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU, alors que les combats meurtriers entre le Hezbollah et Israël se poursuivent à la frontière libano-israélienne dans le sillage de la guerre de Gaza.
Point de consensus ni de compromission. Il doit être démis de sa fonction sans plus attendre. Il ne remplit pas son devoir de président de la chambre qui pour lui est un terrain conquis et qu’il compte en faire de même du palais de présidence et ainsi que de tout le pays. Non, jamais. Il a plus de chance de voir un coq pondre des œufs avant que cela n’arrive.
11 h 06, le 01 septembre 2024