Avec la démission de Javad Zarif, l’Iran montre les muscles
L’ancien ministre des Affaires étrangères, nommé vice-président pour les Affaires stratégiques par le nouveau président Massoud Pezeshkian, s’est retiré sous la pression des ultraconservateurs.
Le réformiste Massoud Pezeshkian, alors en campagne pour la présidentielle iranienne, accompagné de Mohammad Javad Zarif, ancien ministre des Affaires étrangères, le 5 juillet 2024. Atta Kenare/AFP
Il lui aura fallu moins de deux semaines pour jeter l’éponge. Mohammad Javad Zarif, ancien ministre iranien des Affaires étrangères qui avait pesé de tout son poids dans la campagne présidentielle en faveur de Massoud Pezeshkian, a présenté sa démission dimanche 11 août. Au début du mois, le nouveau président réformiste l’avait nommé vice-président chargé des Affaires stratégiques, et lui avait confié la tâche de recommander les prochains membres de son gouvernement. Considéré comme modéré, l’architecte de l’accord sur le nucléaire de 2015 entendait imposer un cabinet aux tendances réformistes et reprendre langue avec les Occidentaux, en vue notamment de lever les sanctions qui pèsent sur le pays depuis le retrait unilatéral des États-Unis du deal en 2018. Massoud Pezeshkian, ou plutôt le guide suprême iranien Ali Khamenei, qui définit...
Il lui aura fallu moins de deux semaines pour jeter l’éponge. Mohammad Javad Zarif, ancien ministre iranien des Affaires étrangères qui avait pesé de tout son poids dans la campagne présidentielle en faveur de Massoud Pezeshkian, a présenté sa démission dimanche 11 août. Au début du mois, le nouveau président réformiste l’avait nommé vice-président chargé des Affaires stratégiques, et lui avait confié la tâche de recommander les prochains membres de son gouvernement. Considéré comme modéré, l’architecte de l’accord sur le nucléaire de 2015 entendait imposer un cabinet aux tendances réformistes et reprendre langue avec les Occidentaux, en vue notamment de lever les sanctions qui pèsent sur le pays depuis le retrait unilatéral des États-Unis du deal en 2018. Massoud Pezeshkian, ou plutôt le guide...
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Ils croient pouvoir montrer leurs muscles. Encore faut il en avoir pour résister aux américains et les israéliens réunis pour en découdre avec ces va t-en guerre qui veulent embraser le monde pour se maintenir au pouvoir, un pouvoir désormais usurpé et maudit par la majorité des iraniens qui attendent la fin de leur calvaire tout comme les libanais et ce quelque soit le prix à payer.
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Ils croient pouvoir montrer leurs muscles. Encore faut il en avoir pour résister aux américains et les israéliens réunis pour en découdre avec ces va t-en guerre qui veulent embraser le monde pour se maintenir au pouvoir, un pouvoir désormais usurpé et maudit par la majorité des iraniens qui attendent la fin de leur calvaire tout comme les libanais et ce quelque soit le prix à payer.
11 h 28, le 13 août 2024