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Sport - Repère

Evenepoel, Hassan, Duplantis, Biles : les temps forts des JO de Paris

Le triathlon dans la Seine ; l’échappée d’Evenepoel à Montmartre ; la folie Léon Marchand ; le sourire de Biles et les larmes de Djokovic ; Lyles d’un cheveu, le record de Duplantis, les chaussures de Lopez, la « réponse » de Khelif, l’exploit de Hassan... Voici les temps forts des JO de Paris.

Evenepoel, Hassan, Duplantis, Biles : les temps forts des JO de Paris

Léon Marchand posant devant la tour Eiffel avec sa médaille d’or et un bouquet de fleurs, le 6 août 2024. Jack Guez/AFP


Le triathlon dans la Seine

Après la pluie vient le beau temps, au sens propre comme au figuré. Soulagés, les organisateurs ont pu donner le départ d’un triathlon au calendrier perturbé par les précipitations, synonymes de pollution de la Seine.

Dans laquelle la Française Cassandre Beaugrand et le Britannique Alex Yee ont donc pu plonger, avant de décrocher l’or dans un décor inoubliable, sur le pont Alexandre-III, entre les grands monuments de Paris.

Les Fox, une famille en or

Filles de deux légendes du canoë-kayak slalom, la Française Myriam Jerusalmi et l’Anglais Richard Fox qui ont collectionné les titres mais jamais l’or olympique, les Australiennes Jessica et Noémie Fox ont fait main basse sur les trois titres féminins décernés sur le bassin de Vaires-sur-Marne.

L’aînée Jessica, née comme sa sœur à Marseille, est devenue la première dans l’histoire de la discipline, hommes et femmes confondus, à réaliser le doublé canoë (C1) et kayak (K1).

Noémie, dans l’ombre de Jessica jusque-là, est rentrée dans l’histoire olympique en devenant la première championne olympique en kayak cross, discipline spectaculaire qui faisait ses débuts lors des JO 2024.

Marchand, la France en folie

Premier Français quadruple champion olympique individuel sur une même édition des Jeux d’été, le nageur Léon Marchand a réalisé l’exploit d’en remporter deux en moins de deux heures, les 200 m papillon et brasse. Des exploits qui ont fait vibrer la France, allant jusqu’à interrompre certaines compétitions.

Un autre nageur a marché sur l’eau de la piscine de La Défense : le Chinois Pan Zhanle, qui assomme le 100 m avec plus d’une seconde d’avance et améliore son record du monde de 40 centièmes.

Montmartre façon Tour de France

L’engouement populaire autour de ces Jeux atteint un pic sur la butte, qui voit une foule digne du Tour de France envahir ses rues escarpées et le parvis du Sacré-Cœur pour assister au triomphe de Remco Evenepoel. Qui s’est fait une belle frayeur en crevant dans la cour du Louvre, à quatre kilomètres de l’arrivée.

Vainqueur également du contre-la-montre, le Belge devient le premier coureur de l’histoire à gagner les deux disciplines sur route aux Jeux.

Tous fous de Biles

Dans des justaucorps scintillants, Simone Biles arbore un large sourire, convainc le jury, et séduit spectateurs et stars venus l’admirer. L’Américaine retrouve les sommets, confirmant avec trois nouvelles médailles d’or (dont le concours général individuel et par équipes) et une d’argent sa stature de légende de la gymnastique artistique. Un retour olympique en majesté, trois ans après son effondrement mental de Tokyo, que sa chute à la poutre ne viendra pas ternir.

Ledecky égale Latynina

La légende américaine de la natation Katie Ledecky, déjà titrée sur le 1 500 m, remporte sur le 800 m son neuvième titre olympique, devenant ainsi la femme la plus couronnée de l’histoire des Jeux aux côtés de la gymnaste soviétique Larissa Latynina.

Isabell Werth, de Barcelone à Paris

En remportant deux médailles en dressage, de l’or par équipes avec l’Allemagne et de l’argent en individuel, la cavalière Isabell Werth a porté son total à 14 médailles olympiques. Une impressionnante collection pour Werth, 55 ans, qui a participé à ses premiers Jeux à Barcelone en 1992. Cela fait d’elle, à égalité avec Ledecky, la sportive en activité la plus décorée aux JO.

Les larmes de Djokovic

C’était le seul titre qui manquait à son immense palmarès : à 37 ans, Novak Djokovic est enfin devenu champion olympique à l’issue d’un match sublime face à Carlos Alcaraz. Il s’effondre à genoux en larmes, le corps tremblant, la tête entre les mains, sur le court central de Roland-Garros. Submergé par une émotion qu’il n’avait jamais montrée durant sa longue carrière.

Lyles d’un cheveu

Sur la ligne d’arrivée du 100 m, les huit sprinteurs ne sont séparés que par douze centièmes. Et l’Américain Noah Lyles ne doit l’or olympique qu’à une infime avance sur le Jamaïcain Kishane Thompson, l’un comme l’autre étant crédités du même chrono : 9 sec 79. Diminué par le Covid, Lyles ne réalisera en revanche pas le doublé avec le 200 m, remporté par Letsile Tebogo, premier Africain sacré sur cette distance. Un après-midi de congé exceptionnel est accordé au Botswana pour fêter ça.

Premier titre pour le Botswana, mais premier titre aussi pour Sainte-Lucie avec le sacre sur 100m femmes de Julien Alfred. Et pour une autre petite île des Caraïbes, la Dominique, avec Théa LaFond au triple saut.

Duplantis, encore plus haut

Attendu, espéré, désiré, y compris par les 70 000 spectateurs du Stade de France restés rien que pour lui, le neuvième record du monde du perchiste Armand Duplantis est tombé au bout du suspense, à son troisième essai à 6,25 m.

Les chaussures de Mijain

Lopez Plus fort que Michael Phelps et Carl Lewis : le lutteur cubain Mijain Lopez décroche, à bientôt 42 ans, une cinquième médaille d’or consécutive dans la même épreuve individuelle, un record.

Et laisse sa paire de chaussures au milieu du tapis, une tradition pour les lutteurs prenant leur retraite.

Khelif plus forte que la polémique

Dans un stade de Roland-

Garros totalement acquis à sa cause, la boxeuse algérienne Imane Khelif devient championne olympique des -66 kg, une « réponse » à la controverse sur le genre dont elle a fait l’objet.

Comme la Taïwanaise Lin Yu-ting, elle aussi sacrée en -57 kg, Khelif avait été disqualifiée des championnats du monde 2023 pour avoir, selon la Fédération internationale de boxe (IBA), échoué à un test destiné à établir son genre.

Cao roi du CAO

Avec le plongeur Cao Yuan roi du CAO (Centre aquatique olympique), la Chine réalise le Grand Chelem en raflant les huit concours du plongeon, une première aux JO.

Cao a conservé son titre au 10 m, sa quatrième médaille d’or en autant de JO, après le 10 m synchronisé à Londres en 2012, le 3 m à Rio en 2016 et donc le 10 m à Tokyo en 2021. Polyvalent.

Sifan Hassan tout terrain

Devant l’hôtel des Invalides, la Néerlandaise Sifan Hassan réussit l’exploit de remporter le marathon après avoir déjà été médaillée de bronze sur 5 000 et 10 000 m.

Elle devient la première athlète, hommes et femmes confondus, à s’offrir trois médailles sur cet enchaînement fou depuis le Tchécoslovaque Emil Zatopek et son triplé en or aux Jeux d’Helsinki en 1952.

Le triathlon dans la SeineAprès la pluie vient le beau temps, au sens propre comme au figuré. Soulagés, les organisateurs ont pu donner le départ d’un triathlon au calendrier perturbé par les précipitations, synonymes de pollution de la Seine.Dans laquelle la Française Cassandre Beaugrand et le Britannique Alex Yee ont donc pu plonger, avant de décrocher l’or dans un décor...
commentaires (2)

J'espère que le Liban sera représenté pour les paralympiques et que notre quotidien préféré va consacrer également des articles dédiés. Pour ce qui concerne les performances des Libanais aux JO, la seule vraie réussite c'est Laetita Aoun même si nous pouvons féliciter tous les athlètes car la seule participation est une performance en soi. Vivement qu'elle représentera de nouveau le pays dans quatre ans. On aurait pu ajouter dans ce tableau le record du monde battu au 100 m nage libre du chinois PAN, la final du 100 m haies féminin ou encore le seul podium 100% français au BMX

Georges Olivier

11 h 55, le 12 août 2024

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Commentaires (2)

  • J'espère que le Liban sera représenté pour les paralympiques et que notre quotidien préféré va consacrer également des articles dédiés. Pour ce qui concerne les performances des Libanais aux JO, la seule vraie réussite c'est Laetita Aoun même si nous pouvons féliciter tous les athlètes car la seule participation est une performance en soi. Vivement qu'elle représentera de nouveau le pays dans quatre ans. On aurait pu ajouter dans ce tableau le record du monde battu au 100 m nage libre du chinois PAN, la final du 100 m haies féminin ou encore le seul podium 100% français au BMX

    Georges Olivier

    11 h 55, le 12 août 2024

  • L’optimiste en moi voit que nous sommes finalement 92èmes sur 205 pays… pas si mal, pourrait on penser. Bien sûr, quand on sait que nous sommes bons derniers, ex aequo avec 114 autres pays, ça fait moins glamour… bon, on verra dans 4 ans à LA :-)

    Micheline

    04 h 33, le 12 août 2024

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