Emblème des Jeux de Paris qui a attiré chaque jour des milliers de personnes, la vasque olympique s’est éteinte dimanche soir et sera rallumée pour les Paralympiques fin août, avant de peut-être s’installer définitivement dans la capitale française.
Dans le jardin des Tuileries, près du Louvre, il s’agit d’un anneau en aluminium de 7 mètres de diamètre pesant 1,3 tonne, dans lequel peut luire une flamme électrique, surmonté d’un ballon rempli d’hélium.
Cette vasque « fait rêver aujourd’hui beaucoup de monde », avait souligné peu après l’ouverture de la compétition le président de la République, Emmanuel Macron, avant d’assurer qu’il s’occuperait de son devenir « en temps voulu ».
Le Premier ministre Gabriel Attal a, pour sa part, considéré que la conserver à Paris serait « une très belle idée ».
Jusqu’à la fin des Jeux paralympiques (28 août-8 septembre), cet objet d’art, positionné dans l’alignement de la grande arche de la Défense (ouest de Paris) à la pyramide du Louvre, en passant notamment par l’arc de triomphe, les Champs-Élysées et l’obélisque de la Concorde, restera aux Tuileries.
Selfies
Pour la suite, le débat est ouvert mais l’idée de conserver la vasque – comme d’autres villes hôtes olympiques l’ont fait, de Barcelone à Sotchi en passant par Grenoble – a reçu le soutien de nombreux Parisiens et de responsables politiques.
La maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, s’est ainsi dit « très partante », sur la chaîne de télévision France 2. « Ce n’est pas moi qui décide puisqu’elle est sur le site du musée du Louvre, qui appartient à l’État. J’ai donc écrit au président de la République », a-t-elle révélé.
Son adjoint aux Sports, Pierre Rabadan, a de son côté espéré « un retour positif de l’État » au vu des « données techniques et financières », assurant que rien ne s’opposait à ce que la vasque demeure à sa place actuelle.
S’il n’était pas possible qu’elle reste aux Tuileries, son option favorite, la présidente (LR) de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a suggéré de la conserver au parc de La Villette (nord-est de la capitale), qui a accueilli pendant les Jeux plusieurs maisons des nations en compétition.
Cette vasque a, en tout cas, trouvé sa place dans les images qui resteront des JO de Paris.
Selfies ou photos de groupe : le jardin des Tuileries a été pris d’assaut de jour pour l’approcher et des milliers de personnes se sont rassemblées à la tombée de la nuit pour assister à son élévation dans le ciel grâce à son ballon, un événement accueilli par des applaudissements et des cris d’enthousiasme.
Soleil olympique
« Cela me touche profondément, Je ne l’avais pas imaginé ou pas à ce point », a réagi le designer français Mathieu Lehanneur, qui l’a conçue, tout comme
la torche olympique.
« C’est un coucher de soleil inversé : l’élévation rituelle et quotidienne du soleil olympique. L’adhésion a été immédiate. Nous l’avions réfléchie et conçue pour être absolument recyclable après les Jeux et voici que l’on lui envisage maintenant un destin à long terme », s’est-il réjoui.
Le ballon rempli d’hélium qui surplombe la vasque s’apparente à une montgolfière, conçue en hommage à l’histoire de cette dernière. Il a été fabriqué avec une toile étanche à l’hélium, recouverte de peinture satinée qui renvoie la lumière, selon ses concepteurs.
Attaché à l’anneau de « feu », il s’est élevé chaque soir pendant les Jeux – lorsque les conditions météorologiques le permettaient – à 60 mètres de hauteur dans le ciel de Paris, où scintille aussi, par séquences, la tour Eiffel.
Écologie oblige, Paris 2024 a également innové concernant la flamme dans la vasque : celle-ci est « 100 % électrique », composée d’eau et de lumière, une technologie mise au point par des ingénieurs dont ceux d’EDF (Électricité de France), tout comme le ballon.
La « vraie » flamme olympique, transportée de Grèce en France, est installée à quelques pas, dans une lanterne abritée par une vitrine.
S’il est conservé, l’ensemble continuera-t-il à s’élever dans le ciel après les JO, ne serait-ce que pour des occasions particulières ?
En tout cas, il pourrait ne pas être le seul héritage artistique de l’événement.
Anne Hidalgo a émis l’idée que les statues des héroïnes féminines de l’histoire de France surgies de la Seine lors de la cérémonie d’ouverture soient installées porte de la Chapelle, quartier populaire réaménagé pour l’événement, et que les anneaux olympiques demeurent sur la tour Eiffel.
« Il y a une envie collective (...) de garder l’ensemble de ces objets », a relevé samedi le président du Comité d’organisation des JO, Tony Estanguet, évoquant également le cheval mécanique argenté lancé au galop sur la Seine durant le spectacle inaugural.
Avant d’ajouter que « tout cela va être discuté, réfléchi tranquillement dans les semaines qui viennent ».
Sandra BIFFOT-LACUT/AFP
Avant les JO 2024 de Paris, on était à la « recherche du temps perdu » de M. Proust ! Aujourd’hui, on est réduit uniquement à la « Recherche de son sexe et de son genre » de Macron et Cie. MALGRÉ le certificat ADN, XY ou même Z, et APRÈS ACTE (Honni soit qui mal y pense !) si, on n’arrive pas à identifier le sexe de son compagnon on tombe dans (catastrophe) : L’INCERTITUDE ? Oui, france d’aujourd’hui ; tout passe. Conseil à M. Bach président CIO : En vous regardant, à poil, dans un miroir, VOUS doutez de votre sexe, faites votre retraite dans les Alpes, dans un asile réservé aux MUETS.
08 h 38, le 12 août 2024